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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-20-2002

PART #1/4 - From AFRICA to CAMEROON

 Part #2/4:  
Comores  => Madagascar

   Part #3/4:    
 Madagascar => Sahara Occ.

   Part #4/4:      
Senegal => Zimbabwe

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* Afrique. Désolant sommet de l’alimentation — Le sommet mondial pour l’alimentation de la FAO, qui s’est déroulé en l’absence des leaders des pays riches, s’est cloturé le 13 juin sur un constat d’impuissance. Un sommet inutile, décevant, un échec..., la plupart des commentaires étaient négatifs. La majorité des chefs d’Etat africains ont plaidé en faveur de meilleurs débouchés pour les produits des pays en développement et critiqué la surenchère américaine des subventions à son agriculture. L’utilisation des OGM (organismes génétiquement modifiés) a également fait l’objet de polémiques. Tout cela n’a pas modifié la déclaration finale, approuvée par acclamation. Elle n’est qu’une sorte de photocopie des engagements pris en 1996. L’objectif de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées d’ici à 2015 a été rituellement réaffirmé et les Etats les plus riches ont été une nouvelle fois invités à destiner 0,7% de leur produit intérieur brut à l’aide publique au développement. Après trois jours de débats pratiquement sans résultats concrets, le sommet s’est cloturé quelques heures plus tôt que prévu pour permettre aux Italiens de suivre le match de football Italie-Mexique au Mondial... Selon les données de la FAO, l’Afrique subsaharienne reste la région du monde la plus touchée par la sous-alimentation. Le pays le plus touché est la Somalie, où 75% des habitants souffrent de malnutrition. Viennent ensuite le Burundi (66%), le Congo-Kinshasa (64%), l’Afghanistan (58%), l’Erythrée (57%), Haïti (56%), le Mozambique (54%) et l’Angola (51%). (ANB-BIA, de sources diverses, 14 juin 2002)

* Africa. Refugees — The number of refugees in the world is steadily increasing according to a new report. The United States Committee for Refugees, a non-governmental organisation based in Washington, says the global refugee population rose to almost 15 million people in 2001, the largest number in six years. The organisation says the problem has been exacerbated by the repercussions of the 11 September attacks on New York and Washington, and the subsequent war on terrorism. «At a time when freedom is under attack, the world is turning its back on people seeking freedom» — that is the stark conclusion drawn by Lavinia Limon, the executive director of the committee. When more people than ever are fleeing war and persecution, increased security concerns in the wake of the 11 September attacks in the United States combined with growing anti-immigrant sentiment have prompted a number of countries to impose tighter restrictions on asylum seekers, the committee says. The report says that last year the US admitted its fewest refugees since 1987. Canada and Mexico also tightened screening procedures for refugees, trying to establish a security perimeter for North America. The survey says that a number of other countries, including Britain and Germany, also tightened admission procedures. The report says the  number of refugees grew last year by 400,000 or 2.7%. More than 22 million people were internally displaced. The report says about 1.8 million Africans in 19 countries were driven from their homes by war, armed insurgency and civil unrest. It says at least 13.9 million people in Africa remained uprooted at the start of 2002. The report says that refugees are often a symptom of a failing state. The US Committee for Refugees is calling for a new approach, with the promotion of democracy, human rights and conflict resolution at the centre of international efforts to address the issue. But the committee warns that there is no quick fix solution — attending to the needs of refugees, it says, requires resources, patience and commitment. (ANB-BIA, Brussels, 14 June 2002)

* Afrique. G8-Nepad: 2 heures pour convaincre — En raison d’un agenda très chargé, le sommet du G8 qui se tient les 26 et 27 juin à Kananaskis (Canada) n’accordera finalement que deux heures au dossier du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad). Les quatre chefs d’Etat africains attendus (Obasanjo, Mbeki, Wade et Bouteflika) devront se répartir le temps imparti pour aborder les volets dont ils ont la responsabilité. Selon un officiel canadien, “il ne faut pas s’attendre à l’annonce d’un quelconque financement exceptionnel, et le dossier des infrastructures auquel tiennent tant les Africains ne sera pas abordé, car il est loin d’être bouclé”. L’Afrique devra donc se contenter d’un “petit geste” des pays riches: les concours de la Banque mondiale comprendront à l’avenir une part de 20% de dons, soit beaucoup moins que les 50% que souhaitaient les Etats-Unis. (J.A./L’Intelligent, France, 17-22 juin 2002)

* Africa. A Second African Synod? — The African bishops are considering the possibility of a second African Synod. After a meeting last week of the Post-Synodal Council, which is following up on the work of the African Synod held in 1994, a statement was released indicating the bishops had engaged in preliminary discussions of «a second special assembly for Africa». Participants explained that a new synod could address emerging crises on the continent, including the continuing war in the Great Lakes region, and the persecution of the Church in sub-Saharan countries. The Post-Synodal Council will resume deliberations, and perhaps advance plans for a second African Synod, at their next meeting in June 2003. (Catholic World News, 18 June 2002)

* Afrique du Nord. Report du sommet de l’UMA — Le 7e sommet de l’Union du Maghreb arabe (UMA), qui regroupe l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, prévu pour les 21 et 22 juin à Alger, est reporté à une date ultérieure, a annoncé, le lundi soir 17 juin, un laconique communiqué de la présidence algérienne. La décision a été prise à la demande du dirigeant libyen M. Kadhafi. Dès l’annonce à la mi-mai de ce sommet, les différentes rivalités entre les pays membres et notamment l’Algérie et le Maroc, qui ont empêché l’organisation régionale de prospérer, ont resurgi. Les antagonismes du couple algéro-marocain, illustré par le conflit du Sahara occidental, ont freiné la construction maghrébine, qui se résume à sa plus simple expression depuis une dizaine d’années. Ces antagonismes ont mené à la défection du roi du Maroc. Pour d’autres raisons, la présence du président mauritanien était incertaine. L’Algérie voulait faire de ce sommet d’Alger un “nouveau départ” dans le processus de construction maghrébine. (AP, 17 juin 2002)

* Afrique de l’Ouest. Trafic d’enfants — A l’occasion de la Journée de l’enfant africain, fêtée le 16 juin, plusieurs pays ont dénoncé le trafic des enfants. -Bénin. A Kétou (140 km de Cotonou), le ministre béninois de la Famille a lancé une croisade contre le trafic des enfants. Cette ville est perçue comme une plaque tournante de ce trafic du fait de sa proximité avec le Nigeria. La principale cause de ce phénomène est la misère des familles en milieu rural et suburbain. -Gambie. La Gambie aussi est devenu un nouveau point de transit pour le trafic d’enfants de la sous-région ouest-africaine, a révélé Mme Sissey, directrice du département des affaires sociales à Bangui. Il s’agirait d’enfants enlevés notamment en Casamance (Sénégal) et en Sierra Leone. Ils sont employés à des travaux ménagers, au tourisme sexuel, ou victimes d’exploitations de toutes sortes. Mme Sissey a appelé à la constitution, en Afrique de l’Ouest, d’un réseau solide d’information sur ce trafic. (D’après PANA, Sénégal, 18 juin 2002)

* Afrique centrale. Renforcement de l’intégration — Le 10e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est tenu les 17 et 18 juin à Malabo (Guinée équatoriale). Selon un communiqué final d’importantes mesures d’intégration régionale ont été prises. Ainsi notamment, les chefs d’Etat ont adopté des décisions relatives à la libre circulation de certaines catégories de ressortissants à l’intérieur de la CEEAC. Ils ont également adopté des décisions relatives à la relance des activités de lutte contre la drogue, au blanchiment d’argent, à la mise en place d’un schéma de libéralisation des échanges de la CEEAC et à la mise en place des organes de l’Union africaine. Concernant la situation politique en Afrique centrale, ils ont adopté trois déclarations, concernant respectivement la situation en Angola, au Congo-Brazzaville et en Guinée équatoriale. La présidence en exercice de la Communauté sera assurée par le président congolais Sassou Nguesso. (D’après PANA, Sénégal, 18 juin 2002)

* Algérie. Nouveau journal kabyle — Le premier numéro de La Dépêche de Kabylie, journal francophone de défense de cette région, est dans les kiosques depuis le 13 juin. Ce quotidien s’inscrit  “résolument dans le combat universel pour la démocratie et contre l’islamisme totalitaire et tous les intégrismes du même acabit”, selon son premier éditorial. (La Croix, France, 14 juin 2002)

* Algérie. Surenchère terroriste — Le jeudi soir, 13 juin, onze personnes ont été tuées par un groupe armé lors de deux tueries. La première a eu lieu dans le quartier défavorisé de Hay-Makam, à Douéra, à 25 km au sud-est d’Alger, où cinq personnes (dont deux enfants, de 3 et 4 ans) ont été tuées. Une demi-heure plus tard, les auteurs du massacre ont gagné un autre quartier, où ils ont tué six personnes. Le groupe des assaillants était composé de trois islamistes présumés, selon les habitants. Dans ce secteur opèrent des éléments du Groupe islamique armé (GIA). Cette action est la seconde d’une telle ampleur depuis les élections législatives du 30 mai. Depuis le début de l’année, les violences ont fait près de 670 morts, selon un décompte à partir de sources officielles et de la presse. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 juin 2002)

* Algérie. Nouveau gouvernement — Le 17 juin, 18 jours après la victoire écrasante de l’ancien parti unique, le FLN, aux élections législatives, le chef du gouvernement sortant reconduit, Ali Benflis, qui est également le secrétaire général du FLN, a rendu publique la composition de son équipe gouvernementale. Le nouveau cabinet comporte 40 portefeuilles ministériels, dont 50% des titulaires n’ont jamais occupé de fonction ministérielle. Un tiers des nouveaux ministres ne sont pas membres de structures politiques. Cinq femmes font leur entrée au gouvernement. Parmi elles, Khalida Toumi, plus connue sous son nom de jeune fille Khalida Messaoudi, ancienne numéro 2 du RCD (démocrate et berbériste) de Saïd Sadi. Elle s’était fait remarquer par ses positions intransigeantes contre les islamistes et son combat pour le droit des femmes. (AP, 17 juin 2002)

* Angola. UN defends its Angola role — The United Nations has rejected claims by an aid group that it had been slow to respond to Angola’s humanitarian crisis and says it has worked unceasingly to ease suffering in that country. The UN was reacting to criticism by Medecins sans Frontières (MSF) which has accused the Angolan government and the UN of not responding quickly to the country’s food crisis. MSF accused the Angolan Government of criminal and chronic negligence of its own people, which it said had left nearly half a million Angolans facing starvation. A ceasefire in the civil war agreed in April has given aid workers access to new areas — revealing the extent of the food shortages. «The United Nations has repeatedly drawn public attention to the crisis in the country and has worked without stop to increase the amount of support for humanitarian operations  from the government and donors,» the UN said in a statement signed by its Humanitarian Coordinator in Angola, Erick de Mul. «The world is consciously allowing Angolans to die of hunger,» Dr Morten Rostrup, president of MSF international, said in a statement. «If the Angolan authorities, the UN agencies, the international community and the donor countries don’t respond immediately to this crisis... nearly half a million Angolans are threatened by starvation and diseases.» The United Nations said MSF‘s interpretation was wrong. (ANB-BIA, Brussels, 14 June 2002)

* Angola. Enfants sous-alimentés et malades — Les hôpitaux angolais sont actuellement débordés en raison de la famine qui sévit dans les anciennes zones de combat du pays, indique AP. Selon les associations humanitaires, le cessez-le-feu conclu au mois d’avril a encouragé les personnes qui vivaient dans les zones auparavant inaccessibles aux missions humanitaires à rechercher de la nourriture et des centres médicaux. A l’hôpital de Kuito, dirigé par Médecins sans frontières, quelque 5.000 malades sont traités chaque mois, la plupart des enfants souffrant de la tuberculose, de la malaria ou de malnutrition. Une fois que ces enfants quittent l’hôpital, il y a beaucoup de risques qu’ils y reviennent en raison du manque de nourriture dans leurs foyers, indiquent les humanitaires. Après presque 30 ans de guerre civile, le pays est dévasté et jusqu’à 500.000 personnes y sont menacées de famine, selon l’Onu, qui a lancé un appel à la communauté internationale. Les organisations de défense des droits de l’homme imputent la situation aux rebelles et à l’armée qui ont forcé les habitants à fuir en brûlant les villages et leurs cultures. - Par ailleurs, nombre d’anciens rebelles de l’Unita ont fui les camps de cantonnement au Kwanza-Sud, frappés par la pénurie de nourriture. Durant le week-end du 16 juin, plusieurs ont attaqué des villages dans la province de Bié pour exiger à manger. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 juin 2002)

* Angola. Angola’s diamond profits plunge — Angola’s diamond marketing monopoly has reported an 87% plunge in annual profits, hit hard by weakness in the diamond market. Ascorp however claims that the results still represent good news for the company’s majority shareholder, the Angolan government. Ascorp’s contribution to state coffers climbed to almost $63m — a threefold increase on the sum paid in 1999 when Ascorp ousted De Beers to become the only authorised diamond buyer in Angola. At the time, Ascorp promised to hand over a larger share of its revenues to the government (ANB-BIA, Brussels, 19 June 2002)

* Burundi. Vers de nouvelles négociations? — Le 14 juin, le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Jakaya Kikwete, est arrivé à Bujumbura pour une visite de travail de trois jours. Il a indiqué que l’objet principal de sa mission est de rendre compte aux autorités  burundaises des résultats des récentes tractations que son pays a menée avec les groupes rebelles burundais sur la cessation des hostilités. “Le Front national de libération (FNL) est enfin disposé à négocier avec le gouvernement burundais”, a-t-il révélé. Le FNL est l’un des deux principaux mouvements rebelles burundais jusque-là le plus réticent à s’asseoir autour de la table de négociations avec le gouvernement. L’autre mouvement rebelle, les Forces de défense de la démocratie (FDD), avait récemment récusé la médiation sud-africaine, avant de demander le retour de la Tanzanie dans la conduite des négociations. - D’autre part, le président Buyoya et le président de l’Assemblée nationale, M. Minani, se sont rendus en Afrique du Sud pour discuter du cessez-le-feu avec MM. Mandela et Zuma. A son retour, le 14 juin, M. Buyoya a dit ne pas comprendre le désir des rebelles de voir revenir les pourparlers en Tanzanie. Il a annoncé que des tractations sont en cours entre les chefs d’Etat de la sous-région des Grands Lacs pour la tenue d’un 16e sommet régional sur le Burundi, qui s’ouvrirait le 29 juin à Pretoria. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 juin 2002)

* Burundi. 14 tués dans une embuscade — Le 14 juin, quatorze personnes, dont 10 civils, 3 militaires et un rebelle, ont été tuées et neuf autres ont été blessées au cours d’une embuscade rebelle sur une route de la province de Cibitoke (nord-est du Burundi). Selon le gouverneur de la province, les rebelles ont tiré sur un bus qui se rendait au marché de la commune de Murwi. - Les 16 et 17 juin, 5 civils et 4 soldats ont encore été tués près de Bujumbura, lors d’affrontements entre armée et rebelles. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 juin 2002)

* Cameroun. Un vaccin contre le sida — Un vaccin contre le sida, oeuvre du pr. Victor Anomah Ngu (ancien ministre camerounais de la Santé et propriétaire d’une clinique à Yaoundé) a été présenté à la presse cette semaine dans la capitale camerounaise, en présence d’un enseignant américain en pathologie du laboratoire médicinal d’Emory, à Atlanta (USA). Le VAHIVAX (c’est le nom du vaccin) est en fait un auto-vaccin; en d’autres termes, il est fabriqué à partir du virus du malade à traiter, a expliqué le médecin camerounais. “Pour le moment, il est uniquement administré aux personnes infectées. Il existe plusieurs variétés de virus; il serait donc difficile de trouver un vaccin qui conviendrait à tout le monde”, a-t-il précisé. D’après lui, le VAHIVAX ne pose pas de problèmes de variété génétique, puisque fabriqué à partir d’un virus identifié, et il n’y a pas de problèmes de réinfection puisqu’il est administré au patient déjà infecté. Il s’avère toutefois que le vaccin n’a pas d’effet sur des patients au système immunitaire déjà dégradé. Ce vaccin, dont les premières recherches remontent à 1987, a été mis au point en avril dernier par le pr. Anomah Ngu. (J.D. Mihamlé, Rép.Ass./ANB-BIA, Cameroun, 14 juin 2002)

* Cameroun. Les arrestations des Mbororos — Deux organisations mondiales de défense des droits de l’homme, Amnesty International et Survival, ont protesté contre l’arrestation de quatre militants de l’ethnie mbororo dans la province du nord-ouest du Cameroun, et ont débuté une campagne en faveur de leur libération. Le 13 juin, Amnesty s’est dit préoccupé de la sécurité des militants, qui sont détenus sans chef d’inculpation et risquent de subir des actes de torture ou de mauvais traitements. Selon les deux organismes, ces arrestations font partie des abus aux droits de l’homme perpétrés contre les Fulani Mbororo. “Plusieurs semaines après leurs arrestations, aucune accusation n’a été prononcée contre eux. Les quatre ont été interpellés à cause d’une dispute au sujet de pâturages. La détention s’inscrit dans une campagne d’intimidation plus élargie contre cette ethnie politiquement marginale”, a commenté Survival. (S. Tetchiada,ANB-BIA, Cameroun, 18 juin 2002)

* Cameroun. L’affaire des 9 de Bepanda — Le tribunal militaire de Yaoundé a mis hier en délibéré, pour le 9 juillet prochain, l’affaire “des 9 disparus de Bepanda”. – Pour mémoire, neuf délinquants présumés du quartier Bepanda, à Douala, sont portés disparus depuis fin janvier 2001. Leurs familles ainsi que des ONG des droits de l’homme estiment qu’ils ont été tués par les huit soldats inculpés. – Après une audience marathon d’environ dix heures, les avocats de la défense ont  soutenu la thèse de l’évasion des neuf, dans la nuit du 30 au 31 janvier 2001, dans les locaux du commandement opérationnel, une structure spéciale de sécurité créée par les autorités camerounaises pour juguler le banditisme dans la région de Douala. De son côté, l’accusation défend les thèses d’assassinat, de corruption et de torture entre autres. Mardi dernier, lors de sa réquisition, le commissaire du gouvernement a requis une disqualification des chefs d’accusation d’assassinat, de torture ,corruption et de complicité des mêmes faits. Finalement, il n’a retenu que le chef d’accusation de violation de consigne. Les huit soldats ayant selon le commissaire “outrepassé” leurs atributions. (J.D. Mihamlé, Rép.Ass./ANB-BIA, Cameroun, 20 juin 2002)


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