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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-11-2002

PART #2/4 - From CAMEROON  to ERITREA/ETHIOPIA 

 Part #1/4:  
 Africa => Burundi

   Part #3/4:    
 Etiopia => Sierra Leone

   Part #4/4:      
Somalia => Zimbabwe

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* Cameroun. Biya fustige ses ministres — Le président Paul Biya a invité ses ministres à lutter contre “la déliquance économique sous ses multiples formes”, a-t-on appris le 19 novembre dans un communiqué de la présidence publié par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune. “Chaque ministre est invité à veiller personnellement à l’application de la législation en vigueur et doit sanctionner sans complaisance tous les coupables dont les actes sont de nature à priver l’Etat de ses ressources et à détériorer le climat des affaires ainsi que la confiance des investisseurs”. Fustigeant les comportements de ses ministres, le président a ajouté que ceux-ci risquent de compromettre le redressement économique du pays par la gabegie et le népotisme. Il a aussi invité les membres du gouvernement et divers responsables publics à appliquer des mesures nécessaires pour “réduire le train de vie de l’Etat”, tout en limitant l’utilisation des véhicules administratifs, du téléphone et des fournitures. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Cameroun, 20 novembre 2002)

* Cameroun/Nigeria. Bakassi: suite — Les présidents du Nigeria et du Cameroun ont convenu de demander au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, la mise en place d’une commission mixte bilatérale de l’Onu chargée d’examiner toutes les conséquences de l’arrêt rendu le mois dernier par la Cour internationale de justice, qui avait attribué la péninsule de Bakassi au Cameroun. A l’annonce de la décision, le Nigeria a toutefois estimé que le verdict n’avait pas pris en considération un certain nombre de données fondamentales. La commission mixte sera dirigée par le représentant spécial de l’Onu, Ahmed Ould-Abdalla. Elle sera chargée de fixer le tracé frontalier entre les deux pays et de faire des recommandations sur l’adoption de mesures de confiance supplémentaires par les deux capitales. Sa première séance de travail aura lieu à Yaoundé le 1er décembre. (Centre de nouvelles de l’Onu, 15 novembre 2002)

* Cameroon/Nigeria. Border row15 November: Talks to end the dispute over the Bakassi peninsula, chaired by the Secretary General of the United Nations, Kofi Annan, have ended without a final agreement in the Swiss city of Geneva. At the end of the discussions Mr Annan said both sides had agreed to a further presidential meeting and to establishing a commission to look at the issue. Nigerian President Olusegun Obasanjo told reporters that his country had neither accepted nor rejected the Court’s decision. Both presidents promised to pursue a peaceful settlement of their dispute. In spite of the fact that no final agreement was reached, the UN has welcomed what was achieved by the two sides in Geneva. «They agreed to identify a number of confidence-building measures which will help to resolve many of the issues,» Sir Kieren Prendregast, an aide of Mr Annan in Geneva», said. «This is important forward progress». He said that the mixed commission would look at all the implications of the decision, including the protection of the rights of the affected populations in both countries. The commission will also demarcate the land border between the two countries. 17 November: Nigeria appeals to its citizens to be patient over the loss of a key border area to Cameroon and signals a move towards accepting a World Court ruling on the bitter dispute. Nigerian analysts say the government, which initially denounced the ruling, appears to have concluded Nigeria did not get such a bad deal after all when the court ceded the Bakassi Peninsula to Cameroon last month. Although Cameroon won Bakassi, the court upheld Nigeria’s title to a maritime area holding crude oil reserves of more than 10 billion barrels. President Olusegun Obasanjo tells Nigerians the two countries are moving towards a settlement. «Even though we have not accepted and we have not rejected that (court) verdict, we have to make efforts to move forward,» Obasanjo told Nigerian state television on 16 November. He said Nigerians should not expect the bitter and often bloody Bakassi dispute»to be wished away overnight. The problem has been there for as long as Cameroon and Nigeria have existed,» he said. (ANB-BIA, Belgium, 17 November 2002)

* Centrafrique. Situation toujours confuse — La situation à Bangui ne reflète pas exactement la situation dans l’ensemble de la RCA, indique l’agence Misna. Alors que la normalité a apparemment été rétablie dans la capitale après la tentative de coup d’Etat du 25 octobre, les choses risquent de dégénérer dans le nord du pays. Les soldats du général Bozizé occupent de nombreuses localités allant du PK 50 (kilomètre 50) après la sortie nord de Bangui, jusqu’à la frontière avec le Tchad. Ils se sont livrés à de nombreux pillages. Le 15 novembre, deux avions libyens ont bombardé la ville de Damara (76 km au nord de la capitale) en vue d’en chasser les rebelles. -D’autre part, selon AFP, les députés de la majorité ont fait sensation, le 15 novembre à Bangui, en invitant le président Patassé à privilégier le dialogue avec les auteurs de la tentative de putsch. Le président du groupe parlementaire de la majorité a par ailleurs demandé au Premier ministre Martin Ziguélé de remettre sa démission pour mauvaise gestion de la crise. Et un député du parti au pouvoir a même réclamé la démission du président Patassé, en raison des exactions commises par les rebelles congolais venus à Bangui soutenir le régime. La démission du gouvernement ne fait toutefois pas l’unanimité parmi les élus de la majorité. - Un nouveau bilan du putsch manqué, fourni par des sources hospitalières, indique qu’il y a eu au moins 105 morts et 329 blessés. Mais ce bilan est encore incomplet, certains hôpitaux et centres d’assistance au nord de Bangui n’ayant pas encore fourni de chiffres. De nombreuses familles ont aussi enterré leurs morts sans rien signaler aux autorités. — Selon les indications d’une source tchadienne, le 19 novembre, plusieurs milliers de Tchadiens ont déjà quitté ou cherchent à quitter la RCA depuis la tentative de coup d’Etat. D’autre part, le président Patassé a rencontré une délégation de l’Union africaine, en mission de consultation sur les relations tendues entre le Tchad et la Centrafrique. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 novembre 2002)

* Central Afr. Rep. The revolt continues15 November: Two Libyan planes bomb the city of Damara, 76 km north of the Central African Republic capital, Bangui, in an effort to dislodge rebels believed to control the town. The planes bomb residential areas in Bambari following several reconnaissance flights, but no casualties are reported. 17 November: No further information is available from the frontline on the Bangui-Damara road, today, and information from the north of the country is equally hard to obtain as rebel forces have systematically confiscated radio communications equipment. In anticipation of renewed conflict in the capital, Bangui, a general movement of people is reported to be taking place out of northern neighbourhoods in the city. 18 November: Some residents recently uprooted from their homes by fighting between rebels and forces loyal to the government in the capital, have started to return from village refuges along the 80-km road leading north to the town of Boali. (IRIN, Kenya, 18 November 2002)

* Congo-Brazza. Un évêque dénonce les exactions — Désireux de briser le silence sur la situation prévalant dans la région du Pool, à l’extrême sud du Congo-Brazzaville, un évêque local a dénoncé, le 19 novembre à Paris, les “crimes contre l’humanité” commis depuis le printemps dans cette zone où les forces gouvernementales ont été envoyées pour neutraliser des “terroristes”. Villages dévastés, pillages, jeunes traités sans procès, viols, exécutions sommaires, telle est la liste dressée par Mgr Louis Portella, évêque du diocèse de Kinkala, dans la région du Pool, lors d’une conférence de presse dans les locaux de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). L’évêque a également fait état d’un déplacement de plusieurs milliers de civils en raison de la situation. Le 7 novembre, un plan de paix a été présenté par une délégation de personnalités du Pool au président Nguesso, prévoyant notamment un cessez-le-feu, le départ des forces armées de la région, l’ouverture de couloirs humanitaires et une amnistie générale. (Ndlr.: Le 18 novembre, le président Nguesso a lancé un appel à la reddition des miliciens ninjas, garantissant leur sécurité, mais le comité de paix de la région du Pool doute de son efficacité). (AP, 19 novembre 2002)

* Congo (RDC). Peace deals fail to improve the lives of IDPs — Despite the almost complete withdrawal of Rwandan and Ugandan forces from Congo RDC in recent weeks, fighting has intensified throughout eastern regions of the country where most of the over 2.27 million internally displaced persons (IDP)s are located. However, this figure probably falls short of reflecting the true extent of displacement, because IDPs in Congo are difficult to count due to limited access and the broad scope of dispersion. Moreover, the figure does not include the numbers affected by the most recent substantial displacements occurring in the east and northeast, such as the thousands of new IDPs scattered in the Ituri region of Orientale Province following recent clashes. Nor does it reflect the fact that people who fled their villages might have had to flee again to escape violence. A growing humanitarian catastrophe is unfolding in Ituri District, as rebels and ethnic militia battle for dominance. (IRIN, Kenya, 14 November 2002)

* Congo (RDC). La Monuc à Goma — Le 16 novembre, un contingent de plus de 82 soldats de la Mission de l’Onu au Congo (Monuc) est arrivé à Goma après une absence de plus de 10 mois (depuis l’éruption du volcan Nyiragongo). Ces casques bleus sont allés à Lubero  pour installer un centre de regroupement des éléments des groupes armés hutu rwandais, candidats à un retour volontaire au Rwanda, dans le cadre de l’opération de désarmement et rapatriement des anciennes forces rwandaises réfugiées au Congo depuis 1994. Cette opération délicate ne réussira toutefois pas sans difficultés, estiment beaucoup d’observateurs. Mais “si l’Onu s’engage à acheter les armes auprès des groupes armés, toutes les armes lui seront remises”, estime un analyste, qui pense que la paix doit être “achetée” dans la région. — D’autre part, le 17 novembre, la Monuc a indiqué que le rapatriement d’ex-combattants rwandais stationnés à Kamina s’accélère. Depuis octobre, elle a renvoyé à Kigali 359 ex-combattants et 283 membres de leurs familles sur une base volontaire, précise le communiqué. (PANA, Sénégal, 16 novembre 2002)

* Congo (RDC). Remaniement ministériel — Le 17 novembre au soir, la télévision publique congolaise a annoncé, avec une certaine discrétion, un léger remaniement ministériel opéré par le président Kabila. Beaucoup de ministres gardent leur poste, d’autres sont permutés, et on note 9 nouveaux venus (6 ministres et 3 vice-ministres). Le remaniement maintient toutefois un “flou” sur le sort réservé aux trois ministres renvoyés le 11 novembre en raison du dossier diffusé par l’Onu sur le pillage des ressources naturelles du pays: Mwenze Kongolo (Sécurité nationale), Katumba Mwanke (ministre de la Présidence) et Denis Kalume (Reconstruction nationale). Ces trois ministères ne sont pas pourvus et ont été confiés, par mandat intérimaire, à d’autres membres du gouvernement. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 novembre 2002)

* Congo (RDC). Cabinet reshuffle after scathing UN report — The President of Congo RDC, Joseph Kabila, has announced his first cabinet reshuffle since he took over the presidency after his father was assassinated in April 2001. Three ministers who were recently named in a critical United Nations report on the country have not been reappointed, and their portfolios do not appear in the new list of ministers. The report alleged widespread illegal exploitation of the Congo’s natural resources. None of the Ugandan or Rwandan officials implicated by the UN have so far been removed from their posts in their own countries. (BBC News, UK, 18 November 2002)

* Congo (RDC). Katanga: Ankoro à feu et à sang — Une commission des droits de l’homme, CVDHO, vient d’alerter l’opinion publique sur le drame sanglant qui se déroule à Ankoro, cité située au confluent du fleuve Congo et la rivière Luvua, en territoire de Manono. Tout a commencé lorsque des soldats ont tabassé un élément des Maï-Maï et que des compagnons de celui-ci ont rendu la pareille à un militaire. Le 10 novembre, les  soldats de la 93e brigade se sont alors mis à saccager, piller, incendier et tirer à coups de roquettes et de lance-flammes sur le quartier nord d’Ankoro. Le 16 novembre, des colonnes de fumée et des tirs étaient encore perceptibles dans la région. Bilan provisoire: 1.200 maisons incendiées; plus de 29 corps calcinés trouvés sous les décombres; destruction de l’hôpital et d’un dépôt de vivres du PAM; 75.000 personnes se sont enfuies dans la brousse. (CVDHO-Lubumbashi, Congo RDC, 18 novembre 2002)

* Congo (RDC). Nord-Est: accords et combats16 novembre. Le gouvernement ougandais a conclu un accord de paix avec deux factions rebelles congolaises qui occupent de vastes territoires de la province de l’Ituri, a-t-on appris samedi de source officielle ougandaise, indique l’agence PANA. Le vendredi soir, les leaders rebelles Mbusa Nyamwisi du Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML) et Thomas Lubanga de l’Union des patriotes congolais (UPC, dissidence du RCD-ML) ont rencontré le président ougandais Museveni, en présence d’un représentant du gouvernement de Kinshasa, et ont conclu une trêve. Le communiqué indique que les deux mouvements rebelles ont accepté de mettre fin à la “crise humanitaire caractérisée par des tueries massives dans la province de l’Ituri”. La sécurité s’y était détériorée au cours des deux dernières semaines, après des affrontements tribaux. Le texte ajoute que “l’Ouganda, le RCD-ML et l’UPC acceptent de trouver une solution pour mettre fin aux hostilités par le biais du Comité de pacification de l’Ituri (IPC)”. Afin de faciliter le travail de l’IPC, l’Ouganda a accepté de déployer des troupes à Komanda et à Gety. — 19 novembre. Des personnes déplacées continuent d’arriver par centaines dans la province du Nord-Kivu, fuyant les combats intenses que se livrent deux armées rebelles, rapporte World Vision, cité par IRIN. Le RCD-ML a pris les localités de Bafwasende et de Niania des mains des forces du RCD-national de Roger Lumbala, provoquant un exode de la population en direction de Luna, Eringeti et Beni. Rappelant les oppositions entre tribus Hema et Lendu, World Vision note que “les tribus rivales ont toujours profité des rivalités rebelles pour perpéter des massacres, et les armées rebelles ont utilisé les conflits ethniques pour leur propre cause”. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 novembre 2002)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue14 November: MISNA reports that two delegations of the unarmed political opposition have left for Pretoria, South Africa, where the Inter-Congolese Dialogue should resume on 15 November. In past days, other representatives of the Opposition and civil society, plus a delegation of Jean-Pierre Bemba’s rebel Congolese Liberation Movement (backed by Uganda) have left Congo for South Africa. 19 November: MISNA says that South Africa’s President Mbeki is confident that negotiations for Congo’s future are proceeding well. (ANB-BIA, Belgium, 19 November 2002)

* Congo (RDC). Reprise des pourparlers — Le 15 novembre, un nouveau cycle de pourparlers intercongolais sur un partage de pouvoir dans un futur gouvernement de transition en RDC s’est ouvert à Pretoria sous médiation onusienne et sud-africaine. Une session plénière, en présence de 82 délégués congolais, représentant le gouvernement, les groupes rebelles, des milices, l’opposition politique et la société civile, a marqué l’ouverture formelle de ce cycle de dialogue à la présidence sud-africaine. — Le 16 novembre a eu lieu la première séance de travail. Le médiateur, Moustapha Niasse, a présenté un document, synthèse de toutes les propositions avancées par les différentes composantes. Le projet d’accord s’articule essentiellement sur les points suivants: la cessation des hostilités; la transition: ses objectifs, ses principes, sa durée et sa structure; les pouvoirs législatif et judiciaire; l’armée nationale. Rappelons qu’au premier round, les participants s’étaient mis d’accord sur un partage de pouvoir “1+4" (un président et 4 vice-présidents), mais cet accord n’a pas été signé. Les deux guérillas ne l’avaient accepté qu’à condition que soit discuté le partage du pouvoir à tous les niveaux (ministères, provinces, etc.). - Le 14 novembre, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) a nommé 9 généraux en vue de la possible intégration du groupe à une armée congolaise unifiée. — 19 novembre. Les négociations à Pretoria sont dans l’impasse suite au rejet absolu, de la part du gouvernement, du principe de partage vertical des responsabilités politiques au sein de toutes les institutions, exigé par les principaux groupes rebelles et la majorité des délégués de l’opposition politique. Aussi, le médiateur, M. Niasse, avait décidé de se rendre à Kinshasa afin de discuter directement avec le président Kabila pour trouver une solution. Mais suite à cette menace, la délégation du gouvernement, qui en aurait reçu mandat, a décidé de reprendre les discussions sur le fond. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 novembre 2002)

* Congo (RDC). Cour d’ordre militaire abolie — Un décret présidentiel rendu public le 19 novembre à Kinshasa, annonce la suppression de la terrible Cour d’ordre militaire dans les 30 jours. Cette juridiction d’exception est responsable de nombreuses exécutions, y compris de civils. Elle juge en ce moment 135 personnes accusées de participation à l’assassinat du président Laurent Kabila. (MFC, La Libre Belgique, 20 novembre 2002)

* Côte d’Ivoire. Foreigners leaving16 November: Bus loads of people leaving  Côte d’Ivoire for the safety of their own country say they have been fired on during their journey. The convoy into neighbouring Mali was the first of a new evacuation programme by the Malian Government. Other countries in the region have also been taking home their citizens most at risk. Some of the 800 who arrived in Mali in the convoy had cuts from flying glass and said their buses were fired on by armed men at checkpoints in Côte d’Ivoire. Ten buses took them from the western Côte d’Ivoire town of Daloa — scene of some of the worst fighting in the country’s uprising and some of the worst allegations of attacks on foreigners. The human rights organisation Amnesty International say 26 Malians were slaughtered when Daloa was retaken by the government last month. Foreigners became a target when the Côte d’Ivoire Government said a neighbouring country had been assisting the rebels who began their uprising over eight weeks ago. Mali planned to take home 10,000 people most at risk. The other northern neighbour of Côte d’Ivoire, Burkina Faso, is pulling out 7,000 and Nigeria has already rescued 2,000. (ANB-BIA, Belgium, 16 November 2002)

* Côte d’Ivoire. Draft peace agreement14 November: Rebel negotiators have rejected a draft peace plan aimed at ending their eight-week conflict with the government. Togolese President Gnassingbe Eyadema, who is mediating the talks, drew up new proposals after meeting both sides earlier this week in the Togolese capital, Lome. Rebels from the Côte d’Ivoire Patriotic Movement (MPCI), say his plan favours the government. The rebels accuse Mr Gbagbo of discriminating against northern Muslims and demand his resignation and fresh elections. The president denies the allegations and insists that he was democratically elected. — The West African mediators order the rebels to review their rejection of the peace plan, but there are no signs that the dissidents plan to back off their demands. 17 November: A draft peace agreement indicates that rebels troops under the MPCI are expected to withdraw from the areas they currently control, to jointly determined centres, four days after a peace agreement is signed. 18 November: Nineteen army officers have arrived in Côte d’Ivoire as a vanguard of the West African regional force that will be deployed to oversee a ceasefire between government troops and rebels. The 1,200-strong force from the Economic Community of West African States is to replace the French troops currently there, but it is not known when the regional troops will move in. The force will be made up of soldiers from Benin, Ghana, Niger, Senegal and Togo. Senegal’s President Abdoulaye Wade has agreed to contribute 700 soldiers, and his country will lead the force. 19 November: Rebels are submitting new proposals to mediators in Togo trying to end the two-month dispute between them and the Ivorian Government. The MPCI rebels will make their demands public once Togolese President Gnassingbe Eyadema, who is mediating between the  two sides, has read the document. 20 November: President Gbagbo announces a referendum to be held next year, on changing the Constitution. Rebels dismiss the President’s promise. (ANB-BIA, Belgium, 20 November 2002)

* Côte d’Ivoire. Les pourparlers continuent14 novembre. Les rebelles ivoiriens qui participent aux négociations à Lomé, ont rejeté l’accord de paix élaboré par la médiation régionale. “Le texte prévoit de notre part une reddition sans conditions et assure au gouvernement d’assurer son contrôle sur l’ensemble du territoire”, a fait savoir un des responsables. Les mutins réclament depuis le début un débat politique et l’organisation de nouvelles élections, cette fois sans exclusive. Ils exigent aussi la démission du président Gbagbo. D’autre part, on apprenait à Paris, à l’issue d’une réunion technique des contributeurs, que la force ouest-africaine d’interposition de la CEDEAO sera composée de plus de 1.250 hommes provenant du Sénégal, du Ghana, du Togo, du Niger et du Bénin. Elle pourrait relever les troupes françaises d’ici la fin novembre. Quatre pays, la France, les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas vont principalement contribuer à l’aide à la mise en place de cette force d’interposition. —16 novembre. La France a envoyé un représentant aux négociations, Xavier Dutheil de la Rochère, ancien ambassadeur en Côte d’Ivoire. Il est arrivé à Lomé, pour y suivre en tant qu’"observateur" les pourparlers, en “soutien” à la médiation ouest-africaine. Paris établit ainsi un contact direct avec les insurgés. D’autre part, le président sénégalais, M. Wade, a formellement exclu l’envoi de soldats de son pays sans un accord politique entre les parties aux négociations de Lomé. — 17 novembre. Les représentants des deux parties, rebelles et gouvernement, ont tous deux affirmé qu’il n’y avait pas d’échec aux négociations et que celles-ci continuaient. D’autre part, à Korhogo (nord), dans la zone occupée par les rebelles, à la suite d’une fausse rumeur sur la démission du président Gbagbo, plusieurs milliers de personnes ont manifesté aux cris de “on a gagné”. — Le 19 novembre, les rebelles ont présenté aux médiateurs de nouvelles propositions pour mettre fin à la crise. Ils réclament un nouvel ordre politique, sans cependant qualifier d’illégitime le gouvernement du président Gbagbo (à la différence d’un précédent document). Les propositions stipulent également que la question du désarmement des rebelles soit abordée lorsqu’une solution globale et définitive sera apportée. Par ailleurs, le Sénégal a accepté de contribuer avec davantage d’hommes (au moins 650) à la force d’interposition et d’en assurer le commandement. Un groupe de 24 officiers est arrivé en Côte d’Ivoire pour préparer la logistique de cette force. —20 novembre. Le président Gbagbo à son tour a fait une ouverture, proposant la tenue, d’ici un an, d’un référendum sur une éventuelle modification de la Constitution. Le processus se ferait en deux étapes: un  premier référendum sur la nécessité de modifier la Constitution; ensuite, si le oui l’emporte, un deuxième sur les points précis soumis à modification. Selon les rebelles, il s’agit d’une “diversion”. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 novembre 2002)

* Egypt. In Cairo, talks between Hamas and Fatah — Hamas, the militant Islamic movement that rejects the existence of Israel, has edged closer to accepting a Palestinian state based on pre-1967 borders. The shift emerged at talks in Cairo this week between officials from Hamas and Yassir Arafat’s Fatah organisation, according to diplomats close to the negotiations. A final draft agreement failed to come up with a commitment to end suicide bombings against Israel, although the two sides were expected to continue negotiating on a possible cease-fire. However, Hamas agreed to co-operate with Mr Arafat and the Palestinian Authority in resisting Israeli occupation by political as well as military means. Hamas, which rejected the Oslo accords that led to the establishment of the Palestinian Authority, is traditionally an opponent of Mr Arafat’s rule. The Cairo draft, however, indicated that the two sides would co-operate on possible future negotiations with Israel. (Financial Times, UK, 15 November 2002)

* Egypte. Les Frères enterrent leur guide — Le chef spirituel des Frères musulmans, Moustapha Machour, est mort le 14 novembre à l’âge de 83 ans. Il se trouvait dans le coma depuis fin octobre à la suite d’une embolie cérébrale. Le 15 novembre, plus de 50.000 Egyptiens ont participé à ses funérailles. Encadré par un imposant dispositif policier, le cortège a défilé après la prière entre la mosquée Rabea al-Adaweya, dans la banlieue nord du Caire, et le cimetière distant d’une dizaine de kilomètres. Ayant passé au total 21 ans en prison, Moustapha Machour dirigeait les Frères musulmans depuis 1996. Principale force d’opposition du pays avec 17 députés, le mouvement prône l’instauration d’un Etat islamique tout en rejetant la violence. Le décès du guide pourrait créer un conflit de générations entre dirigeants historiques et militants de terrain. Les anciens estiment que la succession leur revient de droit, les autres demandent l’organisation d’élections internes. Mamoun al-Hodeiby, 83 ans, favori de la succession, assure l’intérim. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 novembre 2002)

* Eritrea/Ethiopia. Massive drought15 November: The massive drought which has hit the Horn of Africa has left as many as 14 people in need of assistance in Ethiopia and 1.4 million in Eritrea. One potential problem facing landlocked Ethiopia is its reliance on the port of Djibouti for the delivery of food aid. But now Eritrea has offered the use of its two Red Sea ports of Masawa and Asab, to help in the humanitarian relief. 18 November: Ethiopia has rejected an  offer from its former foe Eritrea to use its Red Sea ports to transport food aid. Some 14 million Ethiopians are estimated to be at risk from famine next year because of the failure of crucial rains. Ethiopia’s Minister of State for Information Netsanet Asfaw told Reuters news agency that they did not need to use their neighbour’s nearby ports of Assab and Masawa. «We have no problem with ports... our problem at the moment is that there is not enough food to be transported into the country,» she said by telephone from the capital, Addis Ababa. Landlocked Ethiopia currently relies on ports in Djibouti and Somaliland. Aid agencies estimate that between 1.5m and 2m tonnes of food will have to be brought into Ethiopia to overcome the current crisis. — The Ethiopian government has accused the international community of «reluctance» in responding to the severe drought. (ANB-BIA, Belgium, 18 November 2002)


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