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WEEKLY NEWS ISSUE of: 20-03-2003

PART #2/4 - From CONGO-BR. to ETHIOPIA-ERITREA

Part #1/4:  
 Africa => Centr.Afr.Rep.

   Part #3/4:    
 France/Afrique => Niger

   Part #4/4:      
Nigeria => Zimbabwe

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* Congo-Brazza. Accord de paix — Le lundi soir 17 mars, le gouvernement congolais et la rébellion armée ont signé à Brazzaville des accords de paix sous forme de deux engagements pour favoriser la fin des hostilités dans le département du Pool (sud), a-t-on annoncé officiellement. Ces engagements ont été signés par le ministre Isidore Mvouba et par Daniel Mahoulouba, représentant du chef des miliciens ninjas, le pasteur Frédéric Bitsangou, alias Ntumi. Les textes confirment les accords de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signés en 1999. Le pasteur Ntumi, qui a décidé notamment “d’arrêter les hostilités, et de ne créer aucune entrave à la réhabilitation de l’autorité de l’Etat, à la libre circulation des personnes et des biens dans le Pool”, s’est également engagé à “ne créer aucune entrave au redéploiement de la force publique (armée, gendarmerie et police) et l’achèvement du processus électoral” dans cette région. En contrepartie, le gouvernement s’est engagé à faire bénéficier les miliciens ninjas qui acceptent de déposer les armes, des “dispositions de la loi d’amnistie du 20 décembre 1999". (AFP, France, 18 mars 2003)

* Congo-Brazzaville. Peace deal signed18 March: The government has signed two agreements with rebels to help end fighting in the south-western Pool region. The leader of the Ninja rebels, Frederic Bitsangou, also known as Pasteur Ntumi, agreed to end hostilities, collect weapons, and to allow the restoration of free movement and the rule of law. The government has promised to ensure that Ninja fighters who give up their arms, will benefit from a four-year-old amnesty law. (ANB-BIA, Belgium, 18 March 2003)

* Congo (RDC). Uganda tightens grip on Bunia — Uganda will delay withdrawing its troops from eastern Congo and has increased its presence in a key regional town, a senior Ugandan army officer said on 13 March. The Ugandan army said it would stay in Bunia, some 80 km from the Ugandan border, to safeguard the work of a joint Congolese-Ugandan peace committee in the region. Ugandan troops wrestled Bunia, the biggest town in the Ituri region, from rebels after fierce fighting with the Union of Congolese Patriots (UPC), which had controlled most of the town. While fighting continued last week, warring parties agreed a constitution for an interim, power-sharing government and on the creation of a neutral international force to secure its members. «We leave when there is a government which is accountable, but now there is no government,» Ugandan Brigadier Kale Kaihura told a news conference in Bunia. «This government will only come through the Ituri Pacification Commission (IPC). We can’t leave without finishing this programme (setting up the IPC), and besides, we are supposed to secure the IPC.» The IPC — with two representatives from each government, two from the United Nations mission in Congo (MONUC) and four from other groups involved in the region — had been due to complete its work by 10 March. Uganda had agreed to withdraw its troops by 20 March. (CNN, USA, 13 March 2003)

* Congo (RDC). Le Rwanda et Onusumba — Le torchon brûle entre les autorités rwandaises et Adolphe Onusumba, le chef de file du RCD-Goma, le mouvement rebelle congolais. Dans la perspective de la mise en place à Kinshasa d’un gouvernement de transition, Kigali rechigne à accepter que son ancien protégé se voit confier l’un des quatre postes de vice-président prévus par les accords de Pretoria. Les Rwandais, qui gardent un très mauvais souvenir de feu Laurent-Désiré Kabila, qu’ils ont largement aidé à conquérir le pouvoir avant qu’il ne se retourne contre eux, veulent à tout prix éviter la répétition de pareille mésaventure. Ils ne ménagent donc pas leurs efforts pour convaincre Onusumba de s’effacer au profit d’un de ses camarades, et le pressent d’accepter le département de la Défense ou tout autre portefeuille ministériel. (J.A.I., France, 16-22 mars 2003)

* Congo (RDC). Discussions sans accord final — Une session de pourparlers entre états-majors des belligérants en RDC a pris fin ce week-end sans accord complet sur l’intégration de l’armée ou les arrangements précis de sécurité pour la transition, a indiqué la médiation le lundi 17 mars. Des représentants de l’armée gouvernementale, des rébellions et des milices, réunis depuis le 10 mars près de Pretoria, ont entériné les principes d’une future police et armée intégrées, et d’une force neutre pour sécuriser la transition, mais sans finaliser les détails. Concernant l’armée intégrée, les belligérants ont convenu que le futur chef d’état-major proviendrait des forces gouvernementales, avec des adjoints issus des deux principales rébellions (RCD et MLC), mais le gouvernement en voudrait un troisième issu de ses rangs. Pour la force de police intégrée, les experts militaires de l’Onu ont assuré que les effectifs pourraient être déterminés ultérieurement, une fois une analyse de risque réalisée. Concernant la “force neutre internationale” censée assurer la sécurité à Kinshasa et dans les villes-clefs, effectifs et composition devraient être arrêtés par l’Onu, ont assuré les belligérants. Le lieu et la date d’une prochaine session de discussions devraient être déterminés par le médiateur M. Niasse, actuellement à New York. (AFP, France, 17 mars 2003)

* Congo (RDC). Cent ans pour Kasongo — Le diocèse de Kasongo, dans l’Est de la République démocratique du Congo a commencé à fêter son 100e anniversaire. Le 19 mars, fête de saint Joseph, a eu lieu la cérémonie officielle en présence des Évêques de Kasongo, S. Exc. Mgr Théophile Kaboy Ruboneka, et de Kalemie, S. Exc. Mgr Dominique Kimpinde. Le diocèse de Kasongo a été fondé en 1903 par les Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) qui, à la fin du XIXe siècle, s’étaient vus confier l’évangélisation de cette partie du Congo. En 1895 était érigé le vicariat du Haut-Congo qui, depuis 1903, comprend Kasongo, d’abord station missionnaire, puis territoire ecclésiastique autonome, et enfin diocèse depuis 1959. Les premiers missionnaires durent affronter une situation très dure marquée par la présence de personnes arabisées. Kasongo est en effet le berceau de l’Islam congolais, et son histoire a été marquée par l’esclavage. Des milliers de personnes de la région ont été vendues sur les marchés pour être envoyées au port de Zanzibar. C’est précisément sur l’un de ces marchés d’esclaves que les missionnaires ont édifié la cathédrale actuelle. Ensuite, de nouvelles missions et paroisses ont été créées:à Kalima-Kamisuku, la paroisse de Saint-Pierre Apôtre (1936); à Kabambare, la paroisse de l’Immaculée Conception (1939); à Mingana, la paroisse de Sainte-Thérèse (1940); à Moyo, la paroisse de Saint-Jean Évangéliste (1941); à Kibangula, la paroisse de Saint-Paul Apôtre (1946); à Shabunda, la paroisse du Sacré-Cœur (1946). Plus tard sont nées aussi des congrégations féminines: les Sœurs missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (1907), les Sœurs de Saint-Joseph de Moba (1924), les Sœurs franciscaines de Manage (1949). Selon l’Annuaire pontifical 2003, le diocèse de Kasongo a aujourd’hui une surface de 75.365 km2 et compte 900.000 habitants; les catholiques sont 293.840; les paroisses 15; les prêtres diocésains 22; les prêtres religieux 19; les séminaristes 39; les religieux non-prêtres 31; les religieuses 18; les établissements d’instruction 237 et les instituts de bienfaisance 8. (L.M., Fides, Cité du Vatican, 18 mars 2003)

* Congo (RDC). More foreign troops — A report from MISNA indicates that the inflow of foreign troops into eastern Congo appears to be continuing. On 18 March, some military units from Burundi crossed the border and apparently passed through the towns of Fizi and Baraka, near Lake Tanganyika. The troops are reportedly on their way to join Rwandan troops. Kigali however, firmly denies the presence of its soldiers in Congo. (MISNA, Italy, 19 March 2003)

* Congo (RDC). Vers un affrontement rwando-ougandais? — Le 13 mars à Bunia, le général Kale Kaihura, qui dirige le contingent ougandais dans le nord-est de la RDC, a annoncé que Kampala maintiendra ses troupes au Congo jusqu’à l’installation d’un gouvernement stable à Kinshasa. Il a affirmé que des dissidents armés continuent à se regrouper dans l’est du Congo, financés par des Etats voisins (sans identifier ceux-ci). “Nous ne quitterons que lorsqu’un gouvernement stable prendra en charge les affaires de la RDC, à laquelle nous pourrions demander des comptes pour toute attaque contre l’Ouganda”, a-t-il ajouté. -D’abord, la radio nationale rwandaise, citant le président Kagame, a rapporté que le Rwanda “n’est pas concerné par ce qui se passe à Bunia (...). Cela se passe loin de nos frontières et ne peut avoir de conséquences directes sur nous”. Depuis une semaine, des informations circulent selon lesquelles l’Ouganda, le Rwanda et le mouvement rebelle RCD-Goma ont massé des troupes dans la région de l’Ituri en vue d’un nouvel affrontement, ce que les autorités rwandaises ont catégoriquement nié. Mais le 14 mars, le gouvernement rwandais a menacé de renvoyer des troupes au Congo si les forces ougandaises ne quittaient pas le territoire. “L’Onu doit exiger et obtenir le retrait total et immédiat des troupes ougandaises” ainsi que “le retour des forces de Kinshasa vers leurs positions défensives initiales”, a indiqué le ministre rwandais des Affaires étrangères. Kinshasa a envoyé 4 bataillons à Beni (Nord-Kivu, sous contrôle des rebelles du RCD-Goma alliés au Rwanda) au cours des dernières semaines, en s’alliant avec un chef de guerre local. “Si la communauté internationale a trouvé acceptable que l’Ouganda retourne en RDC pour toutes les raisons douteuses qu’il a avancées, il est donc légitime que le Rwanda aille en RDC afin de contenir cette nouvelle situation créée”, souligne le communiqué. - Le 15 mars, le gouvernement de Kinshasa a annoncé le retrait des troupes ougandaises de Bunia pour le 24 avril. Ce retrait serait précédé par la mise en place, le 22 avril, de la commission de pacification, décidée en septembre dernier à Luanda, mais différée en raison de l’opposition de l’UPC (Union des patriotes congolais) de Thomas Lubanga. Les travaux préparatoires débuteront le 17 mars à Bunia sous la supervision de la Mission de l’Onu (Monuc). — 17-18 mars. Selon des informations confirmées par l’évêque de Beni-Butembo, quelque 20.000 soldats rwandais ont franchi la frontière congolaise au Nord-Kivu, à la hauteur de Rutshuru. Ils sont “positionnés au bord du lac Edouard et sont prêts à entrer en action”, a dit l’évêque, cité par l’agence Misna. L’agence de presse officielle ACP assure de son côté que Walikale (Nord-Kivu) est occupée depuis le 16 mars par des troupes rwandaises, qui l’ont prise aux Maï-Maï. Des sources locales rapportent également des concentrations de troupes du RCD-Goma au Sud-Kivu, et des combats avec des groupes Maï-Maï au sud de cette province, du côté de Fizi et Baraka. Et selon des habitants, (nouvelle non confirmée), des troupes régulières burundaises (quelques milliers?) auraient traversé la frontière et seraient en train de faire la jonction avec les troupes rwandaises. - Par ailleurs, le 18 mars, les délégués des gouvernements ougandais et congolais et des mouvements politico-militaires ont signé un accord de cessez-le-feu à Bunia. (Selon la Monuc, 6 des 7 groupes politico-militaires actifs dans la région ont signé l’accord; seule l’UPC ne l’a pas signé). Cet accord devrait être suivi, le 20 mars, de l’ouverture d’un comité préparatoire pour la mise en place de la commission de pacification de l’Ituri. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 mars 2003)

* Côte d’Ivoire. Economie en berne — Selon une étude confidentielle réalisée par un organisme public français, le produit intérieur brut de Côte d’Ivoire, c’est-à-dire la richesse du pays, devrait diminuer de 5% cette année, après avoir baissé de 1% en 2002. Encore cette estimation suppose-t-elle que la sortie de la crise s’accompagne de mesures de confiance rapides: une reprise de la vie administrative dès avril, la mise en oeuvre d’un accord avec le FMI, et le retour des bailleurs de fonds au second trimestre “avec des actions post-conflit”. Ce scénario optimiste n’est pas acquis. Le retour dans le nord de la Côte d’Ivoire, aujourd’hui aux mains des rebelles, de milliers de fonctionnaires souvent natifs du sud du pays apparaît problématique à court terme, faute de confiance. Si la mise en place de l’accord tarde de quelques mois, affirme l’étude, la chute du PIB pourrait largement dépasser 10% et mettre en péril l’économie de l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. (Le Monde, France, 15 mars 2003)

* Côte d’Ivoire. Unveiling the Cabinet13 March: The main opposition party, the Rally for the Republicans (RDR), does not attend today’s official naming of a new power-sharing government, because of security concerns. The main rebel faction, the Patriotic Movement of Côte d’Ivoire (MPCI) also does not attend the ceremony in Yamoussoukro. A French military helicopter was reported to have gone to the rebel stronghold of Bouaké to pick up the rebels, but they stayed put. The new government, led by Prime Minister Seydou Diarra has 41 members, drawn from the main political parties, as well as the rebels. However, 16 of the ministers are absent. In the new government, President Gbagbo’s FPI has 10 seats; the former ruling PDCI — 10 seats; the RDR — 7 seats; The MPCI rebels — 7 seats; the Western rebels — 2 seats; others — 5 seats. 18 March: Senior members of the main opposition party have returned to the country to take their places in the new government aimed at ending the six-month civil war. Rally for Republicans (RDR) members landed in the commercial capital Abidjan, today, amidst tight security provided by West African peacekeepers. Amongst the group of returning politicians were the newly appointed Ministers of Justice and Agriculture, Henriette Diabate and Amadour Gon Coulibaly. They are due to take their posts in a new unity government which includes rebels and political opposition parties. Only half the members of the new government, attended its first meeting last week, citing security concerns and logistical problems. (ANB-BIA, Belgium, 18 March 2003)

* Côte d’Ivoire. Réconciliation en rade13 mars. Lors du premier Conseil des ministres qui s’est tenu à Yamoussoukro, seuls 20 ministres sur les 41 prévus étaient présents. L’ensemble des ministres issus des groupes rebelles, ainsi que ceux du principal parti d’opposition, le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara, ne sont pas venus pour des raisons de sécurité. Le chef du gouvernement, M. Diarra, n’a pas été en mesure de communiquer la composition exacte de son équipe. D’autre part, à Abidjan, de “jeunes patriotes” sont à nouveau descendus dans les rues, estimant que l’entrée des insurgés dans le gouvernement équivaut à une “prime à la rébellion”. —14 mars. Alors que les rebelles du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) continuaient leurs consultations sur leurs “ministrables”, ils ont à nouveau ouvert leurs frontières à la libre circulation des biens et des personnes. Par ailleurs une délégation des forces d’interposition française et ouest-africaine a rencontré à Bouaké les chefs des trois mouvements rebelles pour aider à mettre en oeuvre le processus de paix. — 15 mars. A Bondoukou, ville frontalière du Ghana, les forces françaises ont passé le relais au dispositif ghanéen de la force de paix ouest-africaine, l’ECOFORCE, sur le front Est. —18 mars. Les ministres appartenant au RDR appelés à faire partie du nouveau gouvernement, sont arrivés à Abidjan. Ils participeront au second conseil des ministres prévu le 20 mars à Yamoussoukro. — 19 mars. Quatre volontaires de la Croix-Rouge portés disparus depuis le 12 janvier à Toulepleu (ouest), ont été retrouvés morts. Les quatre employés locaux auraient été enlevés dans l’exercice de leurs fonctions par des éléments armés. D’autre part, les trois groupes rebelles qui contrôlent le nord et l’ouest du pays, tentent de mettre au point une position commune sur leur participation au gouvernement. Tout en accusant le chef de l’Etat de leur dicter ses choix, ils ne remettent pas en cause le principe du gouvernement d’union. Mais rien n’indique qu’ils participeront à la seconde réunion du conseil des ministres prévu le lendemain. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 mars 2003)

* Egypte. Condamnés pour homosexualité — Le 15 mars, un tribunal égyptien au Caire a condamné 21 jeunes gens accusés d’homosexualité, à trois ans de prison ferme, dans un procès, entaché d’irrégularités selon la défense, qui va faire appel. Les 21 jeunes ont été condamnés pour “s’être adonnés à la luxure”. 29 autres ont été acquittés faute de preuves. Les condamnés ont la possibilité de faire appel et l’appel est suspensif de la peine. (Le Soir, Belgique, 17 mars 2003)

* Egypt. Human rights activist acquitted — On 18 March, Egypt’s highest court acquitted an Egyptian-American human rights campaigner of charges including tarnishing Egypt’s image, ordering him freed in a case that drew international criticism. «Thank God!, Thank God!» Saad Eddin Ibrahim cried out after hearing the verdict, which follows guilty decisions in two previous trials. The courtroom erupted in shouts and screeches of joy. His adult daughter, Randa, cried with happiness. Ibrahim, 64, was arrested in June 2000 with 27 associates, who worked with him at the Ibn Khaldun Centre, an independent think tank Ibrahim established in 1988. A security court convicted him in May 2001 of tarnishing Egypt’s image, embezzlement and accepting foreign money without government approval. He was sentenced to seven years in prison, appealed and was found guilty again in July in a retrial and once again was sentenced to seven years. The earlier security court had said Ibrahim»intentionally propagated false statements and biased rumours concerning some internal affairs... that could weaken the standing of the state.» International human rights groups have condemned Ibrahim’s past convictions and the case has strained ties between Egypt and the United States. His wife, Barbara, a native of Palatine, Ill., also has fought for his release. After the second conviction, President Bush said the United States would protest by opposing aid to Egypt beyond the $2 billion it receives from Washington each year. (The Guardian, UK, 18 March 2003)

* Egypte. Militant des droits humains acquitté — Le 18 mars, la plus haute cour d’Egypte a acquitté le sociologue militant des droits humains Saad Eddin Ibrahim et ses coaccusés, mettant ainsi un terme à une affaire qui a duré 32 mois et a suscité une condamnation unanime de la part des associations de défense des droits de l’homme. Ibrahim avait été accusé de “diffusion de fausses informations nuisibles aux intérêts de l’Egypte” et de “recevoir des dons sans l’autorisation du gouvernement”. Le verdict annule une condamnation à sept ans d’emprisonnement prononcée par un tribunal de la sécurité de l’Etat. Ibrahim, qui a la nationalité égyptienne et américaine, avait été arrêté d’abord en juin 2000 et son groupe de réflexion, le Centre Ibn Khaldoum pour les études de développement, avait été fermé. Son arrestation et sa lourde condamnation avaient soulevé des protestations de la part du gouvernement américain et des groupes de pression. (PANA, Sénégal, 18 mars 2003)

* Ethiopie/Erythrée. Les vivres s’épuisent — Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti qu’une aide alimentaire supplémentaire était nécessaire pour éviter des souffrances humaines importantes en Ethiopie et en Erythrée, deux pays frappés par la sécheresse, où les stocks de vivres vont s’épuiser dans les mois à venir. “En Ethiopie, 11 millions de personnes ont besoin d’urgence de vivres, mais les distributions vont devoir être interrompues si nous ne recevons pas d’urgence d’autres dons”, a affirmé le PAM le 13 mars. En Erythrée, où 1,4 million d’individus sont touchés par la sécheresse et où 900.000 autres sont déplacés ou se remettent de la dernière guerre, les stocks d’aide alimentaire vont s’épuiser à la fin de mois d’avril. Pour l’Ethiopie, seulement 58% des vivres nécessaires ont été promis. En Erythrée, seul un quart des besoins a été satisfait. La pénurie d’eau menace aussi sérieusement la survie des humains et du bétail. Dans certaines régions, les points d’eau habituels sont asséchés, alors qu’ailleurs la nappe phréatique est de plus en plus réduite. — D’autre part, le 15 mars, le Conseil de sécurité de l’Onu a prorogé le mandat de la Mission de maintien de la paix en Ethiopie et en Erythrée, et a demandé aux deux pays de coopérer totalement et rapidement avec la MINUEE en faveur de l’exécution de son mandat. (PANA, Sénégal, 14-15 mars 2003)


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