ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles -
Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: editor@anb-bia.org
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 28-08-2003
Part #1/4: |
Part #2/4: |
Part #4/4:
|
To the Weekly News Menu |
* Libya/France. Impasse over deal — 22 August: France and Libya appear close to agreeing new compensation for a 1989 bomb attack on a French airliner over Niger. Paris has been threatening to block a deal reached between Libya and relatives of victims of the 1988 Lockerbie airliner bombing after they received a vastly higher settlement. As a member of the UN Security Council, it has the power to veto the lifting of Lockerbie-related sanctions on Colonel Muammar Gaddafi’s state. But senior officials from both states were hopeful of a new deal as talks were held in Tripoli between representatives of the French families and Libyan officials. 24 August: Relatives of French victims of a 1989 airliner bombing linked to Libya have returned from Tripoli empty-handed after seeking a compensation deal equal to payments offered in the 1988 Lockerbie bombing. «There was no progress made,» Guillaume Denoix de Saint Marc, a spokesman for families of some of the 170 victims of the UTA airliner bombing over Niger, said. France has indicated that it would oppose the lifting of United Nations sanctions against Libya if the $34m deal it accepted for the UTA case were not revised upward sharply. Britain proposed the lifting of sanctions after Tripoli agreed to pay $2.7 billion in compensation over Lockerbie. (ANB-BIA, Belgium, 24 August 2003)
* Libye/France. Impasse? — Paris poursuit son bras de fer avec Tripoli, au risque de raviver les tensions avec Washington et Londres. Le dimanche 24 août, une délégation des familles des 170 victimes de l’attentat contre le DC 10 d’UTA en 1989, qui négociait des indemnisations, est rentrée bredouille à Paris. Après trois jours de discussions à Tripoli, aucun progrès n’a été enregistré. Le jeudi 21 août, la Grande-Bretagne avait accepté de reporter le vote de l’Onu sur la levée des sanctions contre la Libye (celle-ci ayant reconnu sa responsabilité dans l’attentat de Lockerbie et s’étant engagée à verser $2,7 milliards aux familles des victimes) jusqu’en début de semaine. Paris devrait essayer d’obtenir un nouveau délai. - Mardi 26 août: nouvelle déception. Alors qu’ils s’apprêtaient à reprendre l’avion pour la Libye afin de poursuivre les négociations, les représentants des familles des victimes — qui avaient “reçu un message de la fondation Kaddhafi marquant sa disposition à poursuivre les négociations” — apprenaient que Tripoli n’autorisait pas le vol. Les négociations, cependant, reprendront “dans les prochaines heures”, informe l’agence PANA citant une “bonne source” parisienne. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 août 2003)
* Madagascar. Nouvelle loi foncière — Le projet de loi sur la possibilité offerte aux investisseurs étrangers d’acquérir des terres à Madagascar, qu’examinaient le Sénat et l’Assemblée nationale malgaches en session extraordinaire depuis lundi dernier, a été adopté par les députés après d’intenses débats. Selon la nouvelle loi, tout étranger peut désormais acquérir des biens immobiliers sur présentation d’un programme d’investissements minimum de 500.000 dollars américains. Chaque demande devra être examinée par un organisme spécialement créé à cet effet et chaque autorisation sera prise en conseil des ministres. Le bénéficiaire ne peut acheter plus de trois hectares. La loi prévoit que la non-réalisation du programme d’investissements dans les conditions et les délais impartis par l’autorisation entraîne la déchéance automatique du droit de propriété de l’investisseur et le transfert de l’immeuble à l’Etat. (PANA, Sénégal, 22 août 2003)
* Mali. Otages: la Libye aurait payé — Une rançon globale de 5 millions d’euros a été payée par la Libye, “à sa propre initiative”, aux ravisseurs des quatorze touristes européens détenus pendant plus de cinq mois dans le Sahara, ont affirmé des sources diplomatiques à Bamako le jeudi 21 août. L’argent n’a transité “ni entre des mains maliennes, ni entre des mains allemandes”. La Libye avait été citée parmi les pays ayant aidé au dénouement de l’affaire, dans un discours prononcé mardi soir à Bamako par le président malien. (La Libre Belgique, 22 août 2003)
* Mali/Germany. Profit warning for freed Sahara hostages — 24 August: Germany has warned 14 European tourists released from captivity in Mali against trying to sell their story for profit. Defence Minister Peter Struck said the costs for securing their release had been «enormous» and any fees for photos and stories should be given to the states involved. Speculation has raged about whether Germany or other states paid a multi-million ransom to secure the hostages’ release. Mali’s chief negotiator has said that Germany paid no ransom for the 14. Amadou Baba Toure, who is governor of the Gao region of eastern Mali, said the team of mediators had had to win the trust of the kidnappers by praying, eating, drinking and talking together for two days. He said Germany had refused to pay money to the captors because it would have encouraged kidnapping around the world. (ANB-BIA, Belgium, 24 August 2003)
* Mali. Heurts entre groupes musulmans. — Fait plutôt rare au Mali, des affrontements entre deux groupes musulmans se disputant l’édification d’une mosquée dans le nord-ouest du pays ont fait au moins dix morts et sept blessés, ont annoncé mercredi les autorités. Ces incidents sanglants se sont produits dans le village de Yerere, dans la région de Nioro du Sahel, après que la communauté wahhabite — des musulmans intégristes — eut repris la construction de l’édifice religieux, à laquelle s’opposait la majorité sunnite au motif que la localité comptait déjà sept mosquées. Ces violences ont eu lieu lundi 25 août, mais la nouvelle n’a atteint Bamako, la capitale, que mercredi. M. Koné a reconnu que ses services ne disposaient que de peu de détails sur ces affrontements. On sait seulement que des témoins ont fait état de coups de feu et que 16 personnes ont été arrêtées. Le pays, qui compte parmi les cinq plus pauvres de la planète, jouit d’une réputation de modération en matière de politique et de religion. (D’après AP, USA, 27 août 2003)
* Morocco. Peace orchestra makes debut — On 24 August, the West-eastern-Divan Orchestra, an orchestra made up of young Israeli and Arab musicians, played a programme of Mozart and Beethoven pieces in Rabat. The concert was conducted by the orchestra’s co-founder, the Israeli conductor and pianist, Daniel Barenboim. Despite heavy security surrounding the event, the concert hall, in the city’s Mohammed V Theatre, was full and the musicians received a standing ovation. Daniel Barenboim introduced his young orchestra to a Moroccan audience that included King Mohammed’s sisters and the prime minister. He said that Morocco’s decision to hold the concert made it a pioneer in the Middle East. But he added that the full aim of the orchestra would only be achieved when it could play in all the countries represented by its musicians (aged 13-26). (ANB-BIA, Belgium, 25 August 2003)
* Maroc. Procès d’un intégriste français — Le procès de Pierre Robert, un intégriste français accusé d’implication dans les attentats terroristes perpétrés en mai dernier au Maroc, s’est ouvert le 25 août devant la chambre criminelle de Rabat. Il est jugé en même temps que 33 “complices” marocains présumés liés au groupe islamiste de la Salafia Djihadia. Pierre Robert a récusé l’avocat qui lui avait été commis d’office. Le procès a été reporté au 29 août. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 août 2003)
* Morocco. Drugs gang smashed — 26 August: The authorities in Morocco say they have uncovered a drugs cartel allegedly operated by senior judges, police and customs official in the north of the country. Morocco’s ministry of justice said that 18 judicial figures and businessmen are members of the drug-trafficking gang which exports large quantities of hashish to Europe. They are now under investigation by the Special Court for Corruption, which observers say is likely to prove an acid test for the new King, Mohammed Vl. He has made much of his promise to put an end to the corruption which tarnished his father’s rule. It is an open secret that vast areas of land in the north of Morocco are used to cultivate hashish, much of which inevitably finds its way into the European market. But never before, have the authorities discovered such a well-oiled trafficking gang with links to such high echelons within the Moroccan establishment. (ANB-BIA, Belgium, 26 August 2003)
* Nigeria. 100 morts à Warri — Les affrontements interethniques entre Ijaws et Itsekeri qui ont éclaté à Warri, ville du sud du Nigeria et haut lieu de l’exploitation pétrolière, ont fait près de 100 morts et plus d’un millier de blessés au cours de la semaine écoulée, a annoncé la Croix-Rouge nigériane le vendredi 22 août. Ces heurts ont été les plus sanglants dans le Delta du Niger depuis la révolte des Ijaws de mars dernier. Les Ijaws considèrent que le pouvoir politique est injustement détourné au profit des Itsekeri. Ils demandent aussi un plus grand partage des richesses pétrolières de la région. Des centaines de policiers armés et de soldats ont été envoyés à Warri. (Reuters, 22 août 2003)
* Nigeria. Volatile Niger Delta — 21 August: A heavy army presence in the southern Nigerian town of Warri appears to be maintaining an uneasy calm following days of intense fighting between local militia. More than 30 people have been killed, scores injured and thousands made homeless in the political and ethnic clashes. The town is unnaturally quiet — but that the grievances that led to the crisis remain unresolved. The violence between the Ijaw and Itsekiri people — two of the main ethnic groups in the oil-rich Delta region of Nigeria —has been the worst since March, when several multi-national oil companies were force to halt their operations. The Delta State governor James Ibori arrived in Warri on 20 August to try to resolve the crisis. Following talks with the warring communities he told reporters he hoped both sides would heed his appeal to lay down their arms. He said he understood that some communities felt excluded from the economic benefits of the oil rich delta region but said the solution lay in dialogue and not armed confrontation. 22 August: The number of casualties from the recent violence in the Delta port of Warri is much higher than previously believed, says the Red Cross in Nigeria. After three days of relative calm, the Nigerian Red Cross says it has been able to assess the situation more accurately and it believes that about 100 people were killed and 1,000 injured. It says the fighting between militias of the local Ijaw and Itsekiri people also drove several thousand residents of the city from their homes. Army troops and riot police were deployed in the city, where authorities said that they had secured a cease-fire on 21 August between the warring groups. 25 August: At least eight people have been killed in fresh clashes involving three ethnic Ijaw villages in the volatile Niger Delta, Nigerian police say. Police say five men and three women were killed on 23 August when people from the villages of Ogodobiri and Oboro in Delta state invaded Ekeremor village in southeastern Bayelsa state. «The miscreants came in speed boats and burnt stores and houses at the waterside before they were repelled by Mobile Police,» Bayelsa state police commissioner Oliver Osuchukwu said. (ANB-BIA, Belgium, 25 August 2003)
* Nigeria. Amina Lawal appeals — 27 August: An Islamic court in the northern State of Katsina has postponed for one month its ruling on the appeal of Amina Lawal who was convicted of adultery under Islamic law and sentenced to death by stoning. She was found guilty in March last year after bearing a child outside marriage. She has already lost one appeal and her lawyers have now taken her case to a higher court in Katsina’s state capital in the hope of overturning her conviction. If she loses this second appeal her lawyers can then take the case to a higher regional court, and if that fails, ultimately to the Supreme Court in Abuja. After a full day in court, the five judges announce that they would decide whether or not to uphold the sentence on 25 September. (BBC News, UK, 27 August 2003)
* Nigeria. Le procès en appel d’Amina — Le sort d’Amina, condamnée à mort en mars 2002 pour avoir eu un troisième enfant après son divorce, a suscité de nombreux mouvements de protestation dans le monde. Condamnée à la lapidation pour avoir eu un enfant hors mariage, Amina Lawal a comparu hier, 27 août, devant la cour d’appel islamique de Katsina, capitale de l’un des douze Etats du nord du Nigeria qui ont réintroduit la charia dans le droit pénal. Comme Safiya Husseini, une autre Nigériane condamnée à la lapidation pour les mêmes motifs et acquittée l’an dernier, le procès de cette villageoise de 31 ans est devenu un enjeu politique entre les puissants dignitaires du Nord et le gouvernement fédéral du président Obasanjo, soucieux de son image sur la scène internationale. Amina et Safiya sont devenues des célébrités internationales, et Safiya a même été reçue à Rome dont elle est devenue une citoyenne d’honneur. Mauvaise publicité pour le président Obasanjo qui, du règlement de la crise à Sao Tome au départ de Charles Taylor au Liberia, cherche à jouer un rôle diplomatique décisif dans l’ouest de l’Afrique. Affaire sensible, l’examen du recours présenté par les avocats de la jeune femme a été reporté deux fois. Hier, l’audience s’est ouverte devant une salle bondée, en présence de nombreux observateurs étrangers. L’accusation et la défense ont présenté à la cour leurs arguments. Mais le verdict ne sera pas connu avant le 25 septembre. Le président Obasanjo a par ailleurs promis que les cours d’appel fédérales annuleraient toute condamnation à mort par lapidation. (D’après M.-L. Colson, Libération, France, 28 août 2003)
* Rwanda. Hate case nears end — 22 August: An international court has retired to consider its verdict in Rwanda’s «hate media» trial, in which three defendants are accused of inciting the 1994 genocide in the country. The prosecution at the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) in Arusha, northern Tanzania is seeking life imprisonment for radio broadcasters Ferdinand Nahimana, Jean-Bosco Barayagwiza and newspaper editor Hassan Ngeze. All three defendants have pleaded not guilty to the charges of conspiracy and incitement to commit genocide and crimes against humanity. Mr Nahimana and Mr Barayagwiza operated the notorious Radio Mille Collines. The prosecution argued that it described the Tutsi ethnic group as cockroaches and urged their ethnic rivals, the Hutus, to hack them to death with machetes. Mr Hassan Ngeze, who was editor-in-chief of the Hutu extremist newspaper, Kangura, told the court that he was not the originator of the Hutu Ten Commandments, which he had reproduced in his paper during the mass killings. (ANB-BIA, Belgium, 22 August 2003)
* Rwanda. Election présidentielle — Les Rwandais sont appelés aux urnes, le 25 août, pour élire leur nouveau président. La Constitution, adopée en mai, prévoit l’élection au suffrage universel du chef de l’Etat, pour un mandat de sept ans, renouvelable une fois. Il s’agit du premier scrutin présidentiel pluraliste depuis l’indépendance du Rwanda en 1962. Le président sortant, Paul Kagame, part grand favori. L’ancien général tutsi, à la tête du pays depuis la prise de pouvoir par le Front patriotique rwandais (FPR) en juillet 1994, avait été élu président par le Parlement et le gouvernement réunis en avril 2000. Son principal adversaire, l’ancien Premier ministre hutu modéré Faustin Twagiramungu, est accusé de “divisionnisme” par les médias gouvernementaux et par la Commission électorale nationale (CEN). La campagne s’est déroulée sur fond de tensions politiques, mais elle a permis l’expression de critiques jusqu’alors silencieuses, estime l’AFP. Toutefois, plusieurs observateurs parlent d’une peur ambiante qui règne à quelques jours du scrutin. De nombreuses personnes seraient dans la crainte que le pays, toujours traumatisé par le génocide, ne replonge dans des affrontements. — Par ailleurs, le vendredi soir 22 août, le président Kagame a procédé à la dissolution de l’Assemblée nationale de transition, en application des dispositions constitutionnelles sur la fin de la transition politique au Rwanda. La veille, la CEN a commencé à recevoir les dossiers de candidature pour les élections législatives et sénatoriales qui auront lieu du 29 septembre au 2 octobre prochain. — Le 23 août, douze responsables de la campagne de M. Twagiramungu ont été arrêtés par la police. Selon les forces de l’ordre, ils projetaient de perturber le scrutin présidentiel. — 24 août. L’unique femme candidate, Alivera Mukabaramba, a retiré sa candidature. Après ce désistement, outre MM. Kagame et Twagiramungu, un seul autre candidat reste en lice, l’ancien ministre Jean-Népomuscène Nayinzera. — 25 août. Les 11.350 bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 6h du matin aux quelque 4 millions de Rwandais appelés aux urnes. Environ 70 observateurs internationaux étaient déployés dans le pays. Les Rwandais ont voté en masse et dans le calme. — 26 août. Aux premières heures du matin, après le dépouillement d’environ la moitié des suffrages, le tableau d’affichage au grand stade de Kigali affichait 94,3% de votes en faveur de M. Kagame. Après un long bain de foule, le président Kagame s’adressa à la foule en scandant le mot “victoire”. “Je vous remercie pour cette victoire. Victoire pour l’unité. Victoire pour dire qu’il y a beaucoup de défis devant nous. Victoire de tous les Rwandais... Victoire pour tranquiliser tout le monde, même ceux qui n’ont pas voté pour elle”. - Selon les résultats officiels de la CEN que la Cour suprême doit encore valider: Paul Kagame est élu chef de l’Etat avec 95,05% des voix; Faustin Twagiramungu est crédité de 3,62%, mais a rejeté les résultats. Le taux de participation était d’environ 80%. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 août 2003)
* Rwanda. Presidential election — 21 August: Accusations of stirring ethnic divisions and intimidating opponents have been flying around Rwanda just four days before the first presidential election since 800,000 people were killed in a 1994 genocide. The two main contenders are incumbent President Paul Kagame and Faustin Twagiramungu, a former prime minister who worked with Kagame in the first post-genocide government but later fell out with his colleagues. Kagame and his Rwandan Patriotic Front, or RPF, have accused Twagiramungu of using ethnicity to try and divide Rwandans. It is a dangerous word in Rwanda, where in 1994 extremists from the Hutu majority hacked, shot, stabbed and beat to death 800,000 Tutsis and moderate Hutus. Hutus make up about 85 percent of the population, and Tutsi Kagame says Twagiramungu is trying to get members of his own Hutu tribe to back him on an ethnic basis to boost his vote. Twagiramungu denies the claim and says he has never had any association with Hutu extremists. He points out many of his family were killed because he would not condone the ideas of Hutu power which fuelled the genocide. He says Kagame and his RPF harass his supporters, make up stories to discredit him. Alleged Twagiramungu defectors have appeared at Kagame rallies and in the press, saying he wooed them with ethnic propaganda. Twagiramungu says the defections are stage managed by the RPF, which has an iron grip over the small country of eight million and tightly controls the press. «I have become the target of fairly serious attacks, and mostly pointless ones,» he said, vowing he would not give in to intimidation. 24 August: In a final campaign rally, President Kagame offers Rwandans a life-or-death choice. «Others are advocating genocide. But you need not be afraid when you elect me on Monday. I will protect you.» 25 August: Presidential election. 26 August: Paul Kagame has claimed a landslide victory in his country’s election. «There is no doubt that the polls have gone our way,» Kagame tells thousands of cheering supporters at the capital’s Amahoro (Peace) football stadium. «This is a true victory, irreversible, and not a surprise.» Turnout is reported to have been around 80%. Celebrations in the capital Kigali for Mr Kagame’s victory start long before the first results start to trickle out. Election facts: 3 candidates; 4 million voters; 12,000 polling booths; Voting ended 1300 GMT. Before voting started, Mr Kagame appealed to people to vote as Rwandans, not as Hutus, Tutsis or Twa in the poll. — Later in the day, Radio Rwanda says the president of the National Electoral Commission, Dr Chrysologue Karangwa, has praised Rwandans for their peaceful participation in the elections despite a few problems of officials directing voters whom they should vote for. However, critics say the opposition has been virtually excluded from the process and Paul Kagame’s landslide election victory has been rejected by the main opposition presidential candidate. With all the votes counted, Mr Kagame wins 95.05% of the vote, the Rwandan electoral commission announces. But Faustin Twagiramungu, who wins 3.62% of the vote, complains of fraud and intimidation and says he plans to write in protest to the Supreme Court. The head of the EU observer mission, Colette Flesch, says its teams has provided a mixed assessment of the vote. Some report everything had gone well, but others have spoken of difficulties. «However, the elections were an important step in the democratic process». 27 August: Paul Kagame dismisses claims by his main opponent that the poll was not free and fair. «People in Rwanda are very happy about the elections», he says. (ANB-BIA, Belgium, 27 August 2003)
Part #1/4: |
Part #2/4: |
Part #4/4:
|
To the Weekly News Menu |