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WEEKLY NEWS ISSUE of: 29-10-2003

PART #1/4 - From AFRICA to DR CONGO 

 Part #2/4:  
  RD Congo => Kenya 

   Part #3/4:    
 Lesotho => Rwanda  

   Part #4/4:      
Sahara occ. => Zimbabwe

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* Africa. Clinton brokers landmark AIDS deal23 October: Former US President Bill Clinton has brokered a deal to supply cut-price Aids drugs to developing countries. An agreement was reached with four generic drug companies in India and South Africa to provide certain treatments at less than a third of the cost of patented versions. Nine countries in the Caribbean, as well as Mozambique, Rwanda, South Africa and Tanzania will receive the low-cost medication. Aids organisations have hailed the deal as a breakthrough, with the potential to save millions of lives. Mr Clinton said treatment could begin in places where until now there had been virtually no medicine and no hope. The agreement was reached after advisors from the William J Clinton Presidential Foundation worked with the drugs firms to find ways to cut costs. Under the deal, the price of a generic triple-drug regimen will be less than 40 cents a day, as opposed to more than $1.50 for the same patented medicines. «This agreement will allow the delivery of life-saving medicines to people who desperately need them,» Mr Clinton said. He said he hoped up to two million people would receive the cut-price drugs by 2008. The high cost of anti-retroviral drugs is a big issue in poor countries. In southern Africa, only 50,000 out of four million Aids sufferers are receiving required treatment. Aids campaigners have welcomed Mr Clinton’s initiative as an important step forward. (BBC News, UK, 23 October 2003)

* Afrique. Thérapies antisida — Le 23 octobre à New York, la Fondation Bill Clinton a annoncé avoir conclu un accord sans précédent avec quatre laboratoires pharmaceutiques permettant de fournir des traitements contre le sida à prix réduits aux pays du tiers-monde. L’accord a été passé avec trois laboratoires indiens et un d’Afrique du Sud. Les quatre sociétés ont accepté de soumettre leurs comptes et leurs procédés à l’analyse d’un groupe d’experts proches de la fondation. Ils ont cherché par tous les moyens à réduire les coûts. Le prix de la trithérapie a été ramené entre 36 et 38 cents par jour, contre 55 cents pour la version générique (quand elle est disponible) et plus de 1,5 dollar par jour pour le moins cher des médicaments originaux. L’argent obtenu par la fondation sera versé directement aux gouvernements des pays engagés dans l’opération, aujourd’hui essentiellement le Rwanda, le Mozambique, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et neuf Etats des Caraïbes. Le nombre de personnes recevant un traitement dans ces pays pourrait passer de moins de 50.000 à 2 millions au cours des cinq prochaines années. (D’après Le Monde, France, 25 octobre 2003)

* Afrique. Début du ramadan — Le mois de jeûne musulman du ramadan, qui a commencé dès dimanche 26 octobre dans certains pays, commence ce lundi dans beaucoup d’autres, dont la plupart des pays africains. Pour la religion musulmane, le ramadan, durant lequel le Coran a été révélé au prophète Mohamet, est un mois de piété, de charité et de frugalité. Le jeûne du lever du jour jusqu’au coucher du soleil est conçu comme un effort spirituel et une lutte contre la séduction des plaisirs terrestres. Le musulman doit aussi s’abstenir de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles pendant la journée. (D’après AFP, France, 27 octobre 2003)

* Afrique. Evêques: les inégalités liées au pétrole — L’Association des conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale (Acerac) réclame des gouvernements une gestion transparente des revenus tirés de la vente du pétrole, en tenant compte des besoins prioritaires des populations. Constituée des Conférences épiscopales du Cameroun, de la République centrafricaine, du Congo-Brazza, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad, qui sont tous producteurs de pétroles, l’Acerac milite pour une gestion transparente des revenus de l’or noir, qui devraient profiter réellement aux populations locales. Les Conférences épiscopales de ces pays constatent que l’Afrique centrale est certes riche en pétrole et autres ressources naturelles, mais ses habitants figurent parmi les plus pauvres du monde. Les évêques invitent les compagnies pétrolières, les gouvernements, les organismes internationaux et les Eglises des pays occidentaux à aider à mettre fin aux inégalités et aux effets pervers liés à l’industrie pétrolière dans la région. A l’issue de leur rencontre tenue en juillet dernier à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, ils notaient que “l’harmonie est perturbée dans certaines communautés du fait de la flambée des prix des denrées de première nécessité, des réclamations d’augmentation des salaires, de la recrudescence de la prostitution (avec son corollaire, le sida) de la perturbation des mœurs et de la destruction obligée de la nature”. (Apic, Suisse, cité par Cathobel, 28 octobre 2003)

* Africa. Action against the Media  
CHAD: On 22 October, Reporters sans Frontières (RSF) protested the indefinite closure, on 21 October, of the community radio station FM-Liberté by the Public Security Ministry for «illegal operation and deviant behaviour». This decision follows the broadcast of a report that was very critical of President Idriss Deby. 
MALAWI: On 27 October, the Media Institute of Southern Africa (MISA) reported that on 18 October, police officers had beaten up six journalists for attempting to take photographs of a scuffle between police and a motorist at a police roadblock on Zalewa road between Blantyre and Mwanza districts. 
MOROCCO: On 23 October, RSF reported that during a court appearance in Rabat on 22 October, the jailed newspaper editor, Ali Lmrabet, said two men visited him in his cell the previous day and threatened to accuse him of trafficking hashish inside the prison. Lmrabet is serving a three-year sentence for «insulting the person of the king». The 22 October court appearance was unrelated to the case for which he is in jail. 
SENEGAL: On 23 October, PANA said that four media organisations have denounced the Senegalese government’s decision to expel Radio France Internationale‘s correspondent, Sophie Malibeaux. 
ZIMBABWE: On 23 October, MISA reported that on 22 October, journalist Blessing Zulu of the Zimbabwe Independent newspaper and freelancer Newton Spicer were arrested while covering a demonstration organised by the National Constitutional Assembly (NCA). Lawyers representing the detained journalists have been denied access to their clients and have also been threatened with incarceration. Photographer Simon Sithole and trainee journalist Takunda Mawodza, both from the state-controlled Herald newspaper, were also allegedly detained for a brief period for covering the demonstration. — On 25 October, the police again shut down The Daily News. 18 journalists were arrested. On 26 October, Washington Sansole, one of the directors of the newspaper group, was arrested in Bulawayo. Armed police occupied the Harare offices of The Daily News». By 27 October, a total of 5 of The Daily Nation‘s directors had been arrested, however, Washington Sansole was released on 27 October. The 4 other directors are released on bail on 29 October, with orders to return on 13 November when it will be decided whether to try them on charges of publishing without a licence and contempt of court. (ANB-BIA, Belgium, 29 October 2003)

* Afrique/UE. Opérations de déminage — L’Union européenne a adopté un programme de 18.150.000 euros pour le financement des opérations de déminage dans les pays du tiers-monde, parmi lesquels figurent six pays africains: Angola, Congo-RDC, Mozambique, Soudan, Guinée-Bissau et Erythrée, indique un communiqué publié le 28 octobre à Bruxelles. Le programme porte sur des actions visant à éliminer la menace que les mines antipersonnel et les munitions non explosées font peser sur les populations touchées et à atténuer les conséquences dramatiques qu’elles entraînent. Ces actions visent aussi la mise en place et le renforcement des compétences au niveau local dans la lutte contre les mines. (PANA, Sénégal, 29 octobre 2003)

* Afrique du nord. Criquets pèlerins — En Algérie, d’importants essaims de criquets pèlerins ont fait leur apparition dans la région d’Illizi (1.500 km au sud-est d’Alger), a-t-on indiqué mardi 28 octobre de source officielle. Ces essaims ont été repérés depuis dimanche notamment près de la frontière algéro-libyenne dans le secteur de Tarat, a-t-on précisé. La venue de ces essaims, ravageurs pour la végétation déjà très pauvre dans ce secteur désertique, a été favorisée par de récentes pluies qui se sont abattues sur le massif du Tassili N’Ajjer. Les criquets pèlerins vivent habituellement solitaires et dispersés. Mais à la fin de la saison humide, ils commencent à se regrouper pour chercher de la nourriture. — Au Soudan, une invasion de sauterelles menace les récoltes du centre du pays. Très épais, les nuages de criquets ont causé une épidémie de crises d’asthme qui a déjà tué cinq personnes. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 octobre 2003)

* Algérie. Le GSPC fait allégeance à Al-Qaïda — Le nouveau chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Nahil Sahraoui, alias Abou Ibrahim Mustapha, a proféré des menaces virulentes contre les Américains, le 23 octobre, dans un communiqué où il proclame aussi ouvertement allégeance au réseau Al-Qaïda d’Oussama ben Laden, rapporte l’agence AP. Ce premier communiqué portant la griffe du successeur de Hassan Hattab, vaut également par sa dimension transnationale: il ne fait aucune allusion à l’Algérie, préférant s’inscrire dans un contexte terroriste international. — Par ailleurs, le quotidien El Khabar rapporte que cinq islamistes armés ont été tués ces trois derniers jours lors d’un ratissage dans la forêt de Mizrana, entre Tizi-Ouzou et Boumerdès (est d’Alger), où sont implantés des maquis du GSPC. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 octobre 2003)

* Algeria. Algerian group backs al-Qaeda23 October: An Algeria militant group has publicly announced its support for al-Qaeda for the first time. The Salafist Group for Preaching and Combat (GSPC) said it backed al-Qaeda’s «jihad», or holy war, against the United States. The GSPC last month claimed responsibility for the kidnapping of more than 30 European tourists in the Sahara desert earlier this year. Algeria and the US have long suspected that the GSPC was part of al-Qaeda. The GSPC has been on the US list of «terrorist groups» since 2002. (ANB-BIA, Belgium, 23 October 2003)

* Algeria. Talks with Morocco on Western Sahara ruled out — On 28 October, Algeria ruled out talks with Morocco as a way to resolve their dispute over the fate of Western Sahara, saying Rabat should instead accept a plan for the desert territory set out by the United Nations. «The ball is in Morocco’s court. We have absolutely no intention whatsoever to have talks with Morocco on Western Sahara,» Algerian Ambassador Abdallah Baali told Reuters. He spoke as the UN Security Council unanimously adopted a resolution giving Morocco, Algeria and the Polisario Front independence movement until Jan. 31, 2004, to strike a deal that could resolve their differences over the territory. The future of Western Sahara, which is rich in phosphates and may also have offshore oil deposits, has been up in the air since it was seized by Morocco in 1975 after winning independence from Spain. The Polisario Front, backed by Algeria, fought a guerrilla war with Morocco from 1976 to 1991 in hopes of regaining independence for the vast territory. Since 1991, a UN peacekeeping mission has been trying to stage a referendum on independence, but Morocco flatly opposes such a vote, and the mission has been plagued by delays. The territorial dispute has been the main stumbling block to a full normalization of ties between Morocco and Algeria, neighbours whose shared border has been closed since 1994. In a breakthrough this year, former US Secretary of State James Baker, the UN special envoy for Western Sahara, put forward a compromise plan that won the support of Algeria and the Polisario Front, but not Morocco. Baker’s proposal would make the territory a semi-autonomous part of Morocco for a transition period of four to five years. A referendum then would let residents choose independence, continued semi-autonomy or integration with Morocco. (CNN, USA, 29 October 2003)

* Algérie/France. Coopération contre le terrorisme — Le 25 octobre à Alger, les ministres français et algérien de l’Intérieur ont signé deux accords de coopération marquant “la volonté des deux pays” d’intensifier en particulier leur lutte contre le terrorisme. Ces accords portent également sur la lutte contre la criminalité organisée, le renforcement des échanges et l’aide en faveur de la protection civile algérienne, qui va bénéficier d’une enveloppe de 2,4 millions d’euros. (La Croix, France, 27 octobre 2003)

* Algérie. Le Code de la famille — Une commission chargée de la révision du Code algérien de la famille, actuellement très défavorable aux femmes, a été créée par le gouvernement, a-t-on appris de source officielle le 27 octobre. L’actuel code, largement inspiré de la charia, adopté en 1984, fait de la femme algérienne “une mineure à vie”, selon les associations de défense des femmes. Selon elles, les Algériennes sont actuellement les femmes du Maghreb les plus mal traitées. Les Tunisiennes ont, depuis l’indépendance de leur pays, un statut personnel quasi égal avec leurs concitoyens; les Marocaines viennent d’obtenir le lancement du processes de transformation du statut qui les infériorisait. Le 8 mars dernier, des associations de femmes algériennes ont lancé la campagne “Code de la famille, barakat (ça suffit)”. La commission qui vient d’être créée devrait rendre ses recommandations dans les mois à venir. Mais plusieurs tentatives de révision de ce code ont déjà échoué en raison notamment du poids de la religion et de l’opposition des islamistes et des conservateurs. Par ailleurs, la révision annoncée du Code par les autorités apparaît insuffisante pour les militants de l’émancipation de la femme, qui réclament son abolition pure en simple. L’annonce est surtout perçue par beaucoup comme une manoeuvre électorale destinée à gagner les voix des femmes aux prochaines élections. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 octobre 2003)

* Angola. Food rations halved23 October: The UN‘s food agency has reduced by half the amount of food being distributed to nearly two million people in Angola this month. The World Food Programme (WFP) says it had no choice but to cut down the amount of food being provided to each beneficiary because there was a delay in the arrival of food shipments. The country is still frail, as it continues picking up the pieces after a 27-year civil war that ended just 18 months ago. Millions of people were displaced or fled the country because of the devastating conflict. Some 3.8 million of those are now said to have returned to their areas of origin, which in some cases means moving back to places they have not seen for decades. These people are still vulnerable and the communities they are returning to are — more often than not — poverty stricken. Many of these returnees have been relying on the WFP food rations to give them some breathing space while they put their lives back together and try to find some kind of sustainable footing. (ANB-BIA, Belgium, 23 October 2003)

* Angola. Education drive receives govt. boost — Angola made one of its biggest peacetime strides on 27 October as education experts set the wheels in motion to train 29,000 new teachers, with the aim of getting one million children back into the classroom. The massive US $40 million-plus project will help slash the number of grade one to four children -– those under the age of 11 —who are not in school, from 1.1 million now to 100,000, the United Nations Children’s Fund (UNICEF) said. «This $40 million and the engagement of the Ministry of Education mean that with international assistance, Angola can cut its number of first-level children out of school by 90 percent,» said UNICEF representative Mario Ferrari. «We must seize this opportunity. Angola has already lost two generations of children to war.» Angola’s Ministry of Education, whose spending on schooling was woefully inadequate during the three decades of civil war, is ploughing $40 million into the project to pay for the salaries of the teachers. UNICEF is funding and organising their training. The war destroyed at least 4,000 classrooms in Angola. At the start of this year, 44 percent of children did not get any basic primary education. UNICEF hopes this will drop to four percent on the back of the education drive, which has the potential to initiate Africa’s biggest education push in 2004. (IRIN, Kenya, 27 October 2003)

* Burkina Faso. Alleged coup plotters23 October: The government of Burkina Faso has arrested Norbert Tiendrebeogo, leader of the opposition Social Forces Front (FFS) party, in connection with an alleged coup plot. The FFS deputy leader Brice Yogo, who explained that Mr Tiendrebeogo had been summoned to the police headquarters for questioning on 20 October and was subsequently detained, reported the news of his arrest. Tiendrebeogo is the sixteenth person to have been arrested in connection with the alleged plot to overthrow President Blaise Compaore, who has ruled the West African country since 1987. Earlier this month, 15 military personnel were arrested in connection with the alleged coup plot, one of whom subsequently died in custody. State prosecutor Abdoulaye Barry said Sergeant Moussa Kabore, who was born in neighbouring Cote d’Ivoire, hanged himself in his cell on 8 October. Barry said earlier this month that the coup plot was backed by a neighbouring country, which he refused to name, which had provided the conspirators with cash and had promised to deliver them weapons. He said however, that the alleged mastermind of the plot, Captain Wally Luther Diapagri, had held meetings with «key officials in Côte d’Ivoire and Togo» last September. 24 October: People arrested in Burkina Faso for planning an alleged coup against President Blaise Compaore are to be charged before a military tribunal for «conspiracy against state security». The alleged mastermind of the plot, Captain Luther Diapagri Oualy, will also face treason charges. (ANB-BIA, Belgium, 24 October 2003)

* Burundi. Guerre entre factions? — Malgré les accords de cessez-le-feu, les hostilités n’ont pas cessé au Burundi. Le lundi 27 octobre, deux civils, l’administrateur de la commune de Mutambu (Bujumbura rural) et le directeur d’un collège, ont été tués dans une embuscade attribuée aux rebelles des Forces nationales de libération (FNL). Dans la nuit du lundi au mardi, des tirs se sont encore fait entendre dans les quartiers nord de la capitale Bujumbura. Dans le quartier de Cibitoke, deux hommes et un garçon ont été brulé vifs. Selon une source locale, on craint maintenant des luttes entre Hutu, à savoir entre les Forces pour la défense de la démocratie (FDD, qui ont signé un accord avec le gouvernement) et les FNL, qui ont refusé de le faire. - Par ailleurs, les négociations entre le gouvernement et les FDD devaient reprendre le 27 octobre au soir à Pretoria (Afrique du Sud), sur “les questions qui n’avaient pas encore pu être traitées”. Il s’agit, entre autres, de l’immunité temporaire pour les cadres rebelles retenus pour participer aux institutions transitoires, des conditions d’agrément officiel des FDD comme parti politique, de la taille et la composition des futures forces de défense et de sécurité. Aucune date n’a été fixée pour la fin de ces négociations, mais, si toutes ces questions sont réglées, un sommet régional est prévu à Dar es-Salaam, du 31 octobre au 1er novembre, pour entériner solennellement l’accord global et définitif de cessez-le-feu entre le gouvernement et les FDD. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 octobre 2003)

* Burundi. Peace talks set to begin29 October: The government of Burundi and the country’s largest rebel group are due to resume talks in the South African capital, Pretoria, today. A transitional government delegation are meeting leaders from the main rebel group, the Forces for the Defence of Democracy (FDD) to iron out what is being billed as a final agreement. The two sides, who agreed to a new ceasefire three weeks ago, are meeting to work out the details of sharing power. This should give the rebels 40% of the top jobs in the army, four government ministries and just under a fifth of the seats in the national parliament. But the government in Burundi has signed several peace accords before with rebel groups to no avail and doubts remain over whether this latest ceasefire will hold. In recent weeks there has been renewed fighting between the FDD, the army and the National Liberation Forces — another rebel group that refuses to sit down and talk. A number of people are reported to have been killed in recent days as sporadic fighting broke out between the two rebel forces over areas of the city the FDD was said to be keen to hold. (ANB-BIA, Belgium, 29 October 2003)

* Centrafrique. Fin du Dialogue national — Les travaux du Dialogue national, qui avaient débuté le 15 septembre, ont officiellement pris fin le lundi 27 octobre à Bangui, sous la présidence du chef de l’Etat, François Bozizé, assisté des présidents Bongo du Gabon et Nguesso du Congo-Brazzaville. Le Dialogue avait pour but d’étudier les principes qui devraient guider les actions des dirigeants pour éviter la répétition des crises qui ont secoué le pays depuis 1996, et d’identifier les freins au développement du pays afin de permettre une relance socio-économique. Les délégués ont fait plusieurs dizaines de recommandations. Ils ont notamment recommandé de négocier un programme d’urgence avec les institutions de Bretton Woods dans le cadre d’une stratégie de sortie de crise. Pour sa part, le général Bozizé s’est engagé à faire de ces recommandations une “application sans précipitation ni lenteur”. Il a aussi réitéré son souhait que “les élections aient lieu en janvier 2005, si la communauté internationale nous accompagne”. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 octobre 2003)

* Congo (RDC). Lendu’s military leader arrested — Today, UN peacekeepers arrested the military leader of one of the armed factions involved in the Ituri clashes. The news was reported by a spokesperson of the UN mission, Leo Salmeron, who specified that the UN soldiers had arrested «Ngolulo», leader of the Front for National Integration (FNI), a militia faction mostly made up of people belonging to the Lendu ethnic group. (MISNA, Italy, 23 October 2003)

* Congo (RDC). L’implication des entreprises dans le conflit — Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait insister pour que les Etats membres lancent immédiatement des investigations sur l’implication des entreprises multinationales accusées de profiter de la guerre en République démocratique du Congo, a déclaré le 27 octobre un groupe d’organisations internationales non gouvernementales. Le Conseil de sécurité examinera, jeudi 30, le dernier rapport du panel d’experts sur la question de l’exploitation illégale des ressources naturelles en RDC. Le Conseil de sécurité n’a pas donné de suites concrètes aux précédents rapports du panel qui mettent en évidence le lien entre les activités des entreprises multinationales et les groupes armés coupables de massacres et autres atrocités. La guerre en RDC aurait causé la mort de plus de trois millions de personnes, le plus lourd tribut payé par des civils depuis la seconde guerre mondiale. Selon le panel d’experts constitué par le Conseil de sécurité en juin 2000, la volonté de contrôler les ressources naturelles est l’une des motivations principales de cette guerre. Malgré de nombreuses critiques à l’encontre du panel d’experts, ses principales conclusions ont été corroborées par un nombre de plus en plus important de rapports indépendants. Les ressources naturelles ont été exploitées par toutes les parties en guerre soi-disant pour financer la guerre et acquérir des armes, entraînant souvent des violations généralisées des droits humains aux dépens des civils. Dans un rapport d’octobre 2002, le panel d’experts a estimé que 85 entreprises impliquées dans des relations d’affaires au Congo avaient violé les normes internationales, y compris les directives pour les entreprises multinationales de l’Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE). Aucun des gouvernements participant à l’OCDE n’a à ce jour ouvert d’enquête sur la conduite d’une seule des entreprises listées. Au contraire, plusieurs gouvernements ont fait pression sur le panel pour qu’il retire les noms des compagnies enregistrées dans leur zone de compétences ou qu’il déclare que de tels cas avaient trouvé une solution. (D’après HRW, USA, 27 octobre 2003)

* Congo (RDC). UN should act on Congo plunder28 October: Human rights campaigners are calling for a probe into allegations that multinational companies and governments are profiteering from gold and other minerals mined in Congo RDC. The allegations, in a report by an independent panel for the United Nations on the plunder of Congo’s natural resources, were left out of a version of the report to be published later this week. The UN Security Council now needs to decide whether to disclose the contested part of the report as well, which had been circulated to Security Council members. The Security Council can no longer ignore clear evidence linking the exploitation of resources to the war in the Congo. UN officials are reported to have expressed fears that its revelations could jeopardise the peace process. The governments of Rwanda, Uganda, and Congo RDC itself are said to be implicated in the plunder, which human rights campaigners say is fuelling the conflict. «The Security Council can no longer ignore clear evidence linking the exploitation of resources to the war in the Congo,» said the group of non-governmental organisations. «It must insist that member-states hold the companies and individuals involved to account, including companies based in Western countries». The report warns that without a strong central democratically-elected government, illegal exploitation will continue and fuel the conflict. It says serious consideration should be given to breaking up the large state-owned mineral resource firms which have channelled money away from the people. (ANB-BIA, Brussels, 28 October 2003)


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   Part #4/4:      
Sahara occ. => Zimbabwe

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