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WEEKLY NEWS ISSUE of: 29-10-2003
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. Rebelles et troupes à l’Est — Des mouvements rebelles ougandais ont des camps d’entraînement dans l’est de la RDC, a déclaré le 23 octobre le ministre de la Coopération régionale, Mbusa Nyamwisi, leader du RCD-ML (ex-mouvement rebelle dans l’est du pays). Selon M. Nyamwisi, les camps de deux groupes rebelles ougandais, les Forces démocratiques alliées (ADF) et l’Armée nationale de libération de l’Ouganda (NALU), ont été repérés dans la province du Nord-Kivu, entre Beni et Kasindi. “Il pourrait y en avoir d’autres”, a dit M. Nyamwisi. Au cours de ces dernières semaines, Kampala avait déployé des troupes le long de la frontière congolaise à cause de la présence dans l’est du Congo d’éléments hostiles au gouvernement ougandais. Les deux groupes armés cités par M. Nyamwisi sont toutefois considérés d’importance mineure. L’ADF, qui avait compté dans le passé jusqu’à 3.000 hommes, ne compterait aujourd’hui pas plus de 150 éléments, comprenant des extrémistes islamiques et des hommes liés aux anciens régimes ougandais, indique l’agence Misna. — D’autre part, le 24 octobre, un groupe d’une centaine de soldats de l’Armée patriotique rwandaise “en uniforme et armés” a été identifié à Kanya Bayonga (Nord-Kivu) par un correspondant de l’AFP. Kanya Bayonga se trouve au début de la zone de Rutshuru. La semaine dernière, des observateurs de la société civile ont dénoncé une concentration de troupes rwandaises, chiffrée à “plusieurs milliers d’hommes”, dans le Rutshuru, ce que le ministre rwandais des Affaires étrangères avait démenti. — De son côté, dans un communiqué cité par l’AFP, la Monuc a dénoncé mardi 28 octobre, des “obstructions à ses opérations de vérification” sur la présence de troupes rwandaises. Elle cite le cas d’observateurs envoyés dans le territoire du Rutshuru qui se sont vu “refuser l’accès au camp militaire de Ruwangabo” et assure qu’elle va multiplier ses vérifications afin “d’établir les faits sur la présence supposée ou réelle de troupes rwandaises à l’est de la RDC”. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 octobre 2003)* Congo (RDC). Ituri: groupes armés — 23 octobre. Les Casques bleus de la mission de l’Onu (Monuc) retiennent le chef d’une milice de la tribu lendu, suspecté d’être à l’origine des tueries qui ont coûté la vie à au moins 50.000 personnes en Ituri, ont annoncé jeudi des responsables de l’Onu. Mathieu Ngudjolo, dirigeant de la principale faction tribale lendu, s’est rendu après avoir appris que les Casques bleus urugayens le recherchaient à Bunia, indique l’agence AP. Il a été placé en détention après le meurtre d’au moins un membre de la tribu rivale hema en septembre dernier, mais des investigations sont en cours sur son rôle présumé dans les massacres commis en Ituri. Les Casques bleus en Ituri peuvent retenir des gens jusqu’à quatre jours, après quoi, les suspects doivent être remis aux autorités locales. — Par ailleurs, la Monuc a annoncé qu’elle accordait un nouveau délai aux groupes armés de l’Ituri pour leur regroupement en vue de leur cantonnement. Le délai initial du 19 octobre n’a pu être respecté par les différents groupes. La Monuc se prépare d’autre part à entamer la 2ème phase de son déploiement dans plusieurs localités du district nord-est de la province, et un contingent népalais de plus de 1.200 hommes, arrivé à Entebbe (Ouganda), sera prochainement acheminé vers Bunia. — Le 28 octobre, l’agence Misna signale également des combats entre factions hema, qui, selon ses sources, aurait pour origine une lutte pour le contrôle du territoire. Les 23 et 24 octobre, des combats ont eu lieu dans la zone de Shari (quelque 10 km au nord-est de Bunia), entre les miliciens de l’UPC (Union des patriotes congolais, de Thomas Lubanga) et ceux du PUSIC (Parti pour l’unité et la sauvegarde de l’identité congolaise). 3.000 personnes ont pris la fuite. Il existerait une forte tension entre l’UPC et les autres formations mineures hema, qui craignent une suprématie de Lubanga. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 octobre 2003)
* Congo (RDC)
* Congo (RDC)/Ouganda. Normalisation des relations — Le mardi 28 octobre à Kampala, la RDC et l’Ouganda ont procédé à la signature d’un accord de normalisation des relations diplomatiques et de coopération régionale aux termes duquel les deux Etats s’engagent à régler par le dialogue et la voie diplomatique tous les conflits les opposant, indique-t-on mercredi au ministère congolais de la Coopération régionale. Les deux pays ont réaffirmé notamment le principe de la non-utilisation de leurs territoires comme bases arrière de déstabilisation du pays voisin par des groupes armés. Ils se sont en outre accordés sur l’échange d’ambassadeurs entre Kinshasa et Kampala, ainsi que sur la mise sur pied d’une commission mixte permanente. (PANA, Sénégal, 29 octobre 2003)
* Congo (RDC). UN unable to verify reports that Rwandan troops are still in the east — On 29 October, UN officials in Congo said former Rwandan-backed rebels had hampered efforts to verify reports that Rwandan troops were still present in the country’s east in violation of a regional peace deal. A spokesman for the UN peacekeeping mission, known as MONUC, said their observers had been prevented from working freely in the North Kivu province in eastern Congo RDC, near the border with Rwanda. «We weren’t able to do our work correctly,» Hamadoun Toure told reporters in the capital Kinshasa. The accusations about Rwandan soldiers have raised cross-border tensions at a time when resource-rich Congo is trying to implement a peace deal to end a five-year conflict which drew in neighbouring countries, including Rwanda. Amnesty International last week accused Rwanda of meddling in Congo’s northeastern Ituri region, and a senior UN official told Reuters he had reports of what appeared to be recent incursions by Rwandan troops across the border. Rwanda has denied having troops in Ituri or North Kivu. Toure said MONUC would continue its investigations. In a statement published on 28 October, MONUC said its military observers in North Kivu were denied access to one military camp by former rebels of the Rwandan-backed faction RCD-Goma. They were let into another camp, but were not allowed to talk to the soldiers. (CNN, USA, 29 October 2003)
* Congo (RDC). De Beers applies to return to Congo — De Beers, the diamond group, is seeking exploration rights in the Democratic Republic of Congo as part of plans to return to the war-ravaged country now that a fragile peace is taking root. Richard Napier, De Beers’ manager for producer relations, said he was waiting to hear from Congo’s mining licensing authority about a series of applications. The company’s planned return to Congo, four years after it officially ceased buying there as part of efforts to disassociate itself from conflict diamonds, coincides with new interest from mining multinationals in the country. Congo has the world’s largest reserves of cobalt, by some estimates its largest diamond reserves and some of the world’s richest gold fields. It also harbours a host of more specialised minerals used in the production of aeronautical and telecommunications technology. Formal mining operations largely collapsed during the past decade of conflict, giving way to an artisanal sector in which millions of people now eke out a living. The World Bank and other financial institutions involved in a post-conflict reconstruction programme are pushing for greater multinational involvement in the sector’s rehabilitation. «There are lots of opportunities in the RDC and [its] new mining code and the whole process put in place through World Bank involvement makes it a much more certain environment to do exploration,» Mr Napier said. (Financial Times, UK, 29 October 2003)
* Côte d’Ivoire. Police chief sacked — 24 October: Côte d’Ivoire’s chief of police has been sacked, three days after a French journalist was shot dead outside police headquarters in the commercial capital, Abidjan. The decision to dismiss General Adolphe Baby was taken at a meeting of the Ivorian cabinet, which issued a statement deploring the killing of the reporter, Jean Helene. He was shot in the head as he waited to interview a group of detained opposition militants. A policeman arrested after the shooting is expected to appear in court today. On 23 October, France’s President Jacques Chirac called on the Ivorian Government to punish Mr Helene’s killer in an exemplary fashion. (ANB-BIA, Belgium, 24 October 2003)
* Côte d’Ivoire. ECOWAS planning to intervene — 27 October: West African leaders are planning to intervene to rescue the faltering peace process, according to the region’s umbrella body. The executive secretary of the Economic Community of West African States (Ecowas), Mohamed Ibn Chambas, says that Ghanaian President John Kufuor and Nigeria’s President Olusegun Obasanjo were preparing an «urgent intervention» to resolve the situation. Mr Chambas said the Ivorian President, Laurent Gbagbo, had been to see both presidents, and that the leader of main rebel movement, Guillaume Soro, had been in the Nigerian capital Abuja over the weekend to see President Obasanjo. Mr Chambas accepted that Ecowas had allowed the Liberian situation to divert its attention and that the situation in Côte d’Ivoire was now a cause for deep concern. «It appears that while we were all focused on Liberia, things did get out of control and we need to refocus on Côte d’Ivoire» he said. (ANB-BIA, Belgium, 27 October 2003)
* Côte d’Ivoire. Attaques de banques — Tard dans la nuit du dimanche 26 octobre, un groupe important d’hommes armés a essayé en vain de s’introduire dans une succursale de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Korhogo (nord du pays). Ils ont cependant été repoussés par les commandants rebelles locaux, après d’âpres combats, selon un témoin. Cet incident faisait suite à une attaque similaire opérée 24 heures auparavant à l’agence BCEAO de Man (ouest), et l’assaut lancé le 25 septembre contre la BCEAO de la capitale rebelle, Bouaké, où 50 milliards de francs CFA ont été dérobés. Selon des témoins de l’attaque de Korhogo, les agresseurs étaient des combattants rebelles, loyaux à un seigneur de guerre inconnu, qui demeurerait actuellement hors de la Côte d’Ivoire. (IRIN, Côte d’Ivoire, 28 octobre 2003)
* Côte d’Ivoire. On cherche une issue — Le 25 octobre à Abidjan, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly (membre du parti du président Gbagbo), a déclaré que les accords inter-ivoiriens de Marcoussis sont “un échec” et a souhaité “organisation d’une élection présidentielle anticipée”. Selon lui, il faut oublier Marcoussis, qui est “plutôt un problème pour le pays”. Il a par ailleurs rejeté les accusations selon lesquelles il aurait participé à une campagne de haine anti-française ayant provoqué l’assassinat du journaliste français Jean Hélène. -D’autre part, le même jour à Paris, l’ancien Premier ministre sénégalais Moustapha Niasse a appelé les protagonistes à reprendre un dialogue “direct et constant”, seul moyen de sortir de l’impasse, avec le soutien de ceux qui ont parrainé l’accord de Marcoussis et celui du reste de la communauté internationale. — Le 27 octobre, un conseil des ministres extraordinaire s’est ouvert à Abidjan en vue de débattre des questions de sécurité et du processus de désarmement des forces belligérantes. Le ministre français des Affaires étrangères a appelé la Côte d’Ivoire à un double désarmement, à la fois “des esprits” et “sur le terrain”. —30 octobre. Dans un entretien au journal Le Monde, l’ancien putschiste Ibrahim Coulibaly affirme que les rebelles ivoiriens seraient prêts à désarmer si la Côte d’Ivoire était placée sous tutelle onusienne. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 octobre 2003)
* Egypt. Dollar drought irks Egyptian firms — A shortage of hard currency is undermining the Egyptian government’s efforts to boost the country’s exporting and tourism industries by allowing the pound to be devalued. There is growing frustration in the business community at how difficult it is to buy US dollars, and this has contributed to the re-emergence of an active black currency market. The government has responded to the shortage of dollars with a new law which demands all exporters hand over 75% of their foreign exchange earnings to the country’s banks. The aim of the law has been to make sure the hard currency surrendered by firms is made available to the rest of the market. The law has caused an uproar in the business community, and bankers in Cairo say it has increased the level of capital flight out of Egypt. In January this year, the government decided to let the Egyptian pound float freely, allowing the exchange rate to be determined by the market rather than the Central Bank of Egypt. This led to an instant fall of over 20% in the pound’s value against the US dollar. The slide came hot on the heels of a gradual weakening of the currency over the past few years. Critics blame the government for the subsequent hard currency shortage and insist it has «messed up». (BBC News, UK, 29 October 2003)
* Erythrée. La saga des moutons australiens — Après près de trois mois d’errance en mer, le sort de 52.000 moutons australiens à bord du cargo “Cormo Express” a finalement été réglé. Un accord a été trouvé entre l’Australie et l’Erythrée, qui a accepté de prendre en charge les animaux, ont annoncé les autorités des deux pays. Dans le cadre de l’accord, l’Australie fournira plus de 3.000 tonnes de nourriture et un million de dollars australiens (588.000 euros) pour payer les frais de déchargement, transport, entretien et abattage des moutons. L’accord met fin à quelque 11 semaines d’errance pour les moutons, envoyés début août en Arabie Saoudite, qui avait refusé la cargaison estimant que trop d’animaux étaient malades. Plus de 5.000 moutons ont péri lors de ce périple et leur sort a suscité une tempête de protestations des défenseurs des animaux dans le monde entier. Le gouvernement australien avait dû racheter le stock à l’importateur saoudien et tentait depuis de trouver acquéreur. Au total, la saga devrait coûter 10 millions de dollars australiens (5,88 milions d’euros) à l’Australie. (AP, 24 octobre 2003)
* Eritrea. Home found for «sheep of shame» — 24 October: Over 50,000 Australian sheep, stranded at sea for almost three months, have been given to Eritrea. The so-called «sheep of shame» are now being offloaded in the African nation, after several countries refused them because of fears of disease. An Australian government spokesman described the sheep as a «gift.» He said Canberra would provide Eritrea with some fodder for the animals as well as aid to meet the costs of transport and slaughter. The sheep have been at sea since 6 August, after leaving the Australian port of Fremantle bound for Saudi Arabia. But Saudi authorities in Jeddah said some of the animals were diseased and refused to accept them. The Australian government disputed this and said the Saudis had no proper basis for refusing the cargo. Several other countries also turned down the sheep when the animals were offered to them instead. Animal rights groups around the world said the sheep should have been slaughtered rather than remain stuck on the ship. More than 5,000 died during the voyage. The animals were on their way to Australia’s Cocos islands when Eritrea agreed to accept them. The sheep will eventually be slaughtered and then cooked and eaten. (BBC News, UK, 24 October 2003)
* Eritrea/Ethiopia. Border demarcation again postponed — Demarcation of the contested 1,000-km frontier between Ethiopia and Eritrea will not take place as planned this month, the United Nations acknowledged on 24 October. After being hampered by two earlier delays, the independent border commission charged with the task had planned to begin physically marking out the border this month. The commission, based in The Hague and established under a deal to end the 1998-2000 Ethiopia-Eritrea war, has yet to announce a new date for the exercise. (IRIN, Kenya, 24 October 2004)
* Ethiopia. Malaria threatens 15 million — Fifteen million Ethiopians are facing a deadly malaria epidemic, according to a warning issued by the UN on 22 October. This new development comes in the wake of an unprecedented and complex humanitarian crisis hitting the impoverished country, leaving 13 million people in need of food aid. «The risk of death spread by malaria mosquitoes looms in millions of homes in Ethiopia,» the UN Country Team announced in its emergency warning. It said “thousands of deaths” could occur, because those under threat were already weakened by months of drought and hunger. Poor rains last year country-wide resulted in the loss of nearly one-fifth of the harvest. This year, however, Ethiopia received satisfactory rains from June until September, which, analysts predict, will result in a good harvest. But humanitarian organisations have noted that the rains have left pools of stagnant water, which have provided a fertile breeding ground for mosquitoes. (IRIN, Kenya, 23 October 2003)
* Ethiopia. AIDS drugs free of charge to poor — On 28 October, Ethiopia said it planned to distribute anti-retroviral drugs for free to poor people living with HIV/AIDS. Up to 2.2 million Ethiopians are HIV-positive out of a population of some 70 million. «Preparation is underway to enable people who cannot afford (the drugs) and certified as HIV/AIDS positive (to) get access to anti-retroviral drugs free of charge,» the Health Ministry said in a statement. «Trained personnel will be engaged in screening those seeking free medications from the low income bracket», the statement added. Donors last year gave the Horn of Africa country some $60 million for programmes to tackle HIV/AIDS. (CNN, USA, 29 October 2003)
* Ghana. Ashanti Goldfields sticks with Anglo bid — 27 October: Ghanaian mining firm Ashanti Goldfields has backed a takeover offer from South Africa’s AngloGold, brushing off a higher bid from Randgold Resources. Ashanti’s board says it has unanimously backed the AngloGold offer, describing it as «in the best interests of Ashanti’s shareholders, employees, and the people of Ghana.» The move comes three days after Randgold upped the stakes in a long-running battle to buy Ashanti by tabling a fresh bid which eclipsed AngloGold’s offer. Randgold’s latest bid values Ashanti at about $1.7bn, against AngloGold’s most recent offer -also revised upwards — of $1.5bn. Both would-be buyers are proposing to pay for the acquisition entirely in shares. Randgold says it will not comment until it had studied Ashanti’s decision. 28 October: AngloGold and Ashanti Goldfields have been given the green light to create the world’s biggest gold producer, after the government of Ghana endorses the merger. Government approval was essential as it owns 16.9% of Ashanti, including a «golden share» that gives it power of veto over big decisions affecting the mining company. (ANB-BIA, Belgium, 28 October 2003)
* Ghana. Rachat d’Ashanti Goldfields — 29 octobre. AngloGold, premier producteur d’or d’Afrique du Sud, a déclaré que le gouvernement du Ghana avait approuvé son rachat du groupe minier ghanéen Ashanti Goldfields pour 1,48 milliard de dollars. Cet accord met un terme à cinq mois d’incertitude. Le gouvernement ghanéen devrait formuler une déclaration officielle durant la journée. L’Etat ghanéen, qui déteint 17% d’Ashanti, pouvait opposer son veto à la fusion, qui constitue une déconvenue pour le groupe ghanéen de mines d’or Randgold Resources, qui avait encore renchéri la semaine dernière. Mais la plupart des observateurs estiment que le gouvernement a préféré l’offre d’AngloGold, deuxième mineur d’or du monde, parce qu’il semble un meilleur investissement et que le groupe sud-africain peut facilement débloquer les fonds nécessaires au développement d’Ashanti. (D’après Reuters, 29 octobre 2003)
* Guinée-Bissau. Divergences sur le calendrier électoral — Les divergences sur le calendrier des prochaines élections législatives en Guinée-Bissau se sont accentuées ces derniers jours. L’ancien parti au pouvoir, le PRS (Parti de la rénovation sociale, du président déchu Koumba Yala), plaide pour la tenue des élections en janvier 2004. Mais son secrétaire général, Artur Sanha, actuel Premier ministre du gouvernement de transition, a décrété que les six mois prévus dans la Charte de transition politique sont insuffisants pour l’organisation du processus électoral dans le pays. La position du PRS est aussi défendue par deux autres partis représentés au Conseil national de transition. Ce dernier, qui remplace le Parlement durant la période de transition, ne s’est pas encore prononcé sur cette proposition de date que seul le chef d’Etat est habilité à définir. (D’après PANA, Sénégal, 28 octobre 2003)
* Guinée-Bissau. Agriculture sinistrée — Les fortes pluies des dernières semaines ont entraîné la destruction de vastes étendues de rizières dans les régions est de la Guinée-Bissau, affectant 80% des paysans, a déclaré le 28 octobre, Mamadou Badji, ministre de l’Agriculture. Le gouvernement est prêt à saisir la communauté internationale pour “demander une aide d’urgence”. (La Croix, France, 29 octobre 2003)
* Kenya. Killer buses challenge authority — The government of Kenya and the owners of the country’s commercial mini-buses are headed for a confrontation over a directive on the use of seat belts and speed governors. The government wants all public vehicles fitted with safety belts and speed governors by next month to help reduce the ever increasing number of accidents on Kenyan roads. According to police statistics, 3,000 people are killed on Kenya’s roads every year, with half of these deaths being blamed on the mini-buses, commonly known as Matatus. But the operators of Matatus — whose drivers are infamous for their reckless driving and flouting of traffic laws — are challenging the government directive. «Matatus carry four passengers per seat and I can’t see a situation where it will be possible to have four seat belts on these seats...unless you say that there will be one seat belt tying all the passengers on the seat,» said Justin Onyanyi, who manages one of the many Matatu routes in the capital, Nairobi. Kenya Matatu Welfare Association chairman Dickson Mbugua agrees, adding that the government should not rush the implementation of the new directives. «We cannot really absorb all these new requirements — the seat belts and the speed governors are very expensive. We are talking about over 100,000 shillings ($1,300) for each unit...bearing in mind that there are 40,000 Matatus in this country,» said Mr Mbugua. (BBC News, UK, 23 October 2003)
* Kenya. Moves to end telecoms monopoly — 24 October: The Kenyan Government is reported to have given the go-ahead for a new fixed-line telephone licence, raising the prospect of competition for the state-run monopoly. Communications Minister John Michuki has told the Communications Commission of Kenya, the national industry regulator, to start the process of issuing a second fixed-line licence, Reuters news agency reported. The government will also now start the legal process of lifting the monopoly enjoyed by Telkom Kenya, the state carrier. (ANB-BIA, Belgium, 24 October 2003)
* Kenya. Réhabilitation d’infrastructures — La Banque mondiale et l’Union européenne ont approuvé un financement destiné à réhabiliter le réseau routier et ferroviaire du Kenya, mais aussi ses ports et aéroports, a annoncé un haut responsable gouvernemental le 24 octobre. Parmi les projets prioritaires figurent la remise en état de la route Mombasa-Lungalunga, qui relie le port kényan à la Tanzanie, et la voie de contournement Dongo Kundu, destinée à remplacer les services de ferry existant entre Mombasa et la région littorale sud à potentiel touristique. Le gouvernement avait fait de ces projets une priorité pour ouvrir le corridor sud et encourager les investisseurs. Le gouvernement a déjà passé une annonce pour les soumissions en faveur des travaux de construction qui devraient commencer immédiatement. — Par ailleurs, au cours d’une conférence des ministres de la région de l’Afrique de l’Est réunis sur l’initiative du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le ministre ougandais des Travaux publics, du Logement et des Communications, John Nasasira, a annoncé que le Kenya et l’Ouganda ont convenu de lancer le processus de privatisation de leur réseau ferroviaire. La privatisation des infrastructures est un volet majeur du NEPAD, qui est actuellement au stade de l’identification des “projets vedettes”, qui couvrent essentiellement le chemin de fer, les ports et les routes. (PANA, Sénégal, 24-28 octobre 2003)
* Kenya. Attentat de Mombasa: procès — Le 27 octobre, le procès de six Kényans suspects de participation à l’attentat contre un hôtel de Mombasa (sud-est), qui avait fait 18 morts le 28 novembre 2002, s’est ouvert devant un tribunal de Nairobi. Parallèlement, on apprend qu’une menace d’attentat combiné terre-air visait en juin dernier la nouvelle ambassade des Etats-Unis au Kenya, quand Washington avait décidé de la fermer pendant plusieurs jours. (Le Figaro, France, 28 octobre 2003)
* Kenya. Foreigners’ jobs in peril — Kenya’s labour minister said the government would not renew the work permits for about 16,000 foreigners, mostly Europeans, in an attempt to provide positions for the more than 2 million jobless Kenyans. «I believe that there are enough qualified Kenyans, who are currently languishing in poverty yet they can earn a living by taking up those jobs,» the minister, Ali Mwakwere, said. (New York Times, USA, 29 October 2003)
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