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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-11-2003

PART #3/4 - From LIBERIA to SOMALIA 

 Part #1/4:  
 Africa => DR Congo  

 Part #2/4:  
 DR Congo   => Kenya

   Part #4/4:      
South Africa => Zimbabwe

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* Liberia. Pénurie de carburant à Monrovia — Le 3 novembre, les activités économiques ont été perturbées à Monrovia en raison d’une pénurie de carburant, deux jours après l’annonce par le président intérimaire Gyude Bryant de la réduction des prix du pétrole et du riz, la nourriture de base du pays. Quelques véhicules circulaient encore, alors que de longues queues se formaient devant les stations d’essence. La pénurie aurait été provoquée par les distributeurs locaux qui, mécontents de la réduction des prix, feraient de la rétention. Un porte-parole des revendeurs de pétrole a expliqué que les stocks dont ils disposent ont été achetés à des prix élevés et qu’ils ne peuvent donc pas les vendre à un prix réduit. Le gouvernement a lancé un appel au calme, assurant que “la situation est maîtrisée”. (PANA, Sénégal, 3 novembre 2003)

* Liberia. UN report favours keeping  sanctions — A United Nations-commissioned report has recommended maintaining economic sanctions on Liberia, amid concerns over persistent embargo violations, and the country’s continued threat to regional stability. The report, which will be discussed by the UN Security Council on 6 November, says restrictions on Liberian diamond sales have been breached, despite the supposed safeguard of the Kimberley international gem certification process, and says Liberia’s defence minister attempted in August to receive a shipment of arms, also subject to embargo, originating from Serbia and channelled via Libya. The report finds little evidence that timber sanctions have been violated, but says the real test will come this month, after the rains. The research, completed before the inauguration of Liberia’s transitional national government in mid-October, comes alongside new reports of fighting in the country and worries about the control enjoyed by former warring parties over key economic assets. The report also warns, however, that «an acute shortage of government revenue» could pose a «major obstacle» to the transitional government’s efforts to rebuild a country shattered by 15 years of war. «The challenge now for the international community is to provide adequate support to the transitional government while remaining vigilant to the re-emergence of corruption and state-sanctioned violence,» the report says. (Financial Times, UK, 5 November 2003)

* Liberia. Affrontements dans le nord — Des combats entre les rebelles du MODEL (Mouvement pour la démocratie au Liberia) et les hommes de l’ex-président Charles Taylor ont débuté le 31 octobre et sont encore en cours ce 3 novembre dans le comté de Nimba (nord du pays), a rapporté David Waines, un responsable de l’ONG canadienne Equip International, cité par l’agence Misna. Derrière ces affrontements, les plus durs jamais enregistrés dans cette zone, se cacherait un vieux règlement de comptes entre les rebelles et les milices liées à Taylor. Selon M. Waines, 35.000 personnes ont pris la fuite et seraient en route vers Monrovia, alors qu’entre 200.000 et 300.000 autres se trouveraient “prises au piège entre la ligne où les rebelles se sont arrêtés et celle des fidèles de Taylor”. Une délégation de Casques bleus, amenés par hélicoptère, devrait rencontrer les deux parties au cours de la journée. La zone concernée ne bénéficie pas d’une présence internationale. - Le 4 novembre, le gouvernement de transition tentait toujours de mettre fin aux combats, a annoncé le ministre de la Défense, M. Chea. D’autre part, suite à sa mission dans le comté le Nimba, l’Onu a ordonné aux forces rebelles et gouvernementales de se retirer de la ligne de front dans un délai de 48 heures. Le porte-parole de l’Onu n’a toutefois pas dit ce qu’il adviendrait si cet ultimatum n’était pas respecté. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 2003)

* Maroc. Vague d’inculpations — Au cours des dix derniers jours, les autorités marocaines ont inculpé 102 personnes soupçonnées d’être liées au terrorisme dans le cadre d’une vaste opération contre les islamistes extrémistes lancée après les attentats de Casablanca au mois de mai, a-t-on appris le 3 novembre de source judiciaire. Les chefs d’accusation comprennent l’association criminelle et la tenue de réunions non autorisées. Depuis les attentats-suicide, les autorités maintiennent sous étroite surveillance ceux qui sont considérés comme des islamistes radicaux. Au mois de juillet, le ministre de la Justice avait déclaré que quelque 700 suspects seraient jugés pour ces attentats. (D’après Reuters, 3 novembre 2003)

* Maroc. Journalistes condamnés — Le 3 novembre à Oujda (est), trois journalistes de l’hebdomadaire Al Hayat Al Maghribia ont été condamnés en première instance à des peines de 18 mois à deux ans de prison, notamment pour “manquement au respect du roi” et “atteinte au régime monarchique”, a annoncé l’agence marocaine Map. Les journalistes étaient jugés après la publication, le 20 mai dernier, d’une interview de Mohamed Al Abbadi, un membre du conseil d’orientation de “Al Adl Wal Ihssane”, la principale organisation islamiste du Maroc, tolérée mais non reconnue. (Le Figaro, France, 5 novembre 2003)

* Mauritania. Presidential elections4 November: With only three days to go before Mauritania’s multi-party presidential election the security forces have said they have found arms. They are linking this to some supporters of former president and opposition leader Mohammed Ould Haidallah, but he denies this. Four candidates are vying for the presidency on 7 November which is being seen as the first real contest since the 1992 presidential elections and the arms claims are certain to increase tensions. The security services say they found the arms buried in some mosques and houses belonging to Mr Ould Haidallah’s supporters. But Mr Ould Haidalla, whose home was also searched, said that only two rifles were found «which were in my possession». He added that he had a permit for one of the automatic rifles which he had borrowed from the national guard. The other he said he obtained during the western Sahara war. He led battles against the Polisario fighters in 1970s. (ANB-BIA, Belgium, 4 November 2003)

* Mauritanie. A la veille de la présidentielle3 novembre. A quelques jours de la fin officielle de la campagne pour l’élection présidentielle du vendredi 7 novembre, les principaux candidats continuent de sillonner le pays. Les principaux candidats sont Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, chef d’Etat sortant (Parti républicain, démocrate et social), Mohamed Khouna Ould Haidalla (indépendant soutenu par une coalition), Ahmed Ould Daddah (Rassemblement des forces démocratiques) et Messaoud Ould Belkheir (Alliance populaire progressiste). — Le 4  novembre, la police a arrêté le fils aîné du colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla, chef de l’Etat de 1980 à 1984 et considéré comme le plus sérieux opposant au président Ould Taya, son ancien compagnon d’armes qui l’avait renversé lors d’un putsch. La direction régionale de la sécurité de Nouakchott accuse l’entourage du candidat de “s’adonner à des actes d’intimidation”. La veille, des perquisitions avaient été menées au domicile d’Ould Haidallah, ainsi que “chez certains de ses partisans et dans certaines mosquées”. Des armes auraient été saisies “à titre préventif”. — 5 novembre. La tension est encore montée. Un deuxième fils d’Ould Haidallah a été arrêté en raison d’"actes d’incitation à la haine", selon la police. De plus, une manifestation de solidarité avec le candidat visé a été empêchée dans la capitale. L’entourage d’Ould Haidallah a été accusé d’avoir préparé un “plan de coup d’Etat” visant à renverser le chef d’Etat sortant. Le candidat a rejeté toutes ces accusations. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 novembre 2003)

* Mozambique. «Justice and Transparency in the Elections» — «We call on all Mozambicans to reflect on the social and economic reality in which we live, and to assume their duty to choose by means of elections, candidates able to find solutions to the problems weighing on our society and to improve the standard of living». This is the message launched by the Catholic Bishops of Mozambique in a Letter entitled: «Justice and Transparency in the Elections». Mozambicans will be called to vote on 19 November this year in local government elections. The Bishops recall that in recent years, since the end of the long civil war in 1992, the country has made progress. Nevertheless there are still some problems which pollute political life in Mozambique. First of all intimidation during the election campaign: «It is urgent, to create and apply concrete measures to prevent these anomalies and guarantee the exercising of democratic rights». Other serious problems include corruption, disparity between rich and poor, deficiency in the economic development plan, education, health, agriculture, public transport and communications. The Bishops end their message encouraging «all Mozambicans of goodwill in particular those who believe in God to make their elective duty a political manifestation of their faith. We urge all believers to pray that the imminent administrative elections may be a celebration of culture, democracy and peace in our country». (Fides, Vatican City, 28 October 2003)

* Mozambique. Mozambique to get anti-retroviral drug plant5 November: Brazil has pledged to build a plant in Mozambique to produce anti-retroviral drugs for HIV/AIDS sufferers. President Luiz Inacio Lula da Silva gave his support to the project on a visit to the southern African state. «We intend to produce  anti-retroviral drugs here... in the shortest possible time,» said the leader who is best known by his nickname Lula. He was speaking on a five-nation tour of the continent which is also due to take him to Namibia and South Africa. Brazil has emerged as something of a model for the developing world in the fight against the HIV/AIDS epidemic, having developed cheap copycat generic drugs to the anger of global pharmaceutical companies. (ANB-BIA, Belgium, 5 November 2003)

* Namibia. Planned seizure of white-owned farms — Civic groups in Namibia are opposing planned seizures of white-owned farms by poor blacks, saying the move would plunge the southern African country into the same chaos that has ruined nearby Zimbabwe. The Namibia Farmworkers Union, which has support from landless blacks, farm labourers and the Namibian government, has announced that its members will start forcibly taking over 15 farms next week. The union said its aim was to ensure livelihoods for landless blacks, including the farm labourers it alleges have been mistreated and evicted from white-owned commercial farms. But the National Society for Human Rights, a coalition of civic groups, yesterday strongly condemned the proposed land occupation, saying it would do to Namibia what it had done to Zimbabwe. Alarmed white farmers represented by the Namibia Agricultural Union called on the authorities to protect privately owned land and warned that the action may have devastating economic consequences. The human rights coalition said it «does not support any unconstitutional and unlawful takeover of any commercial or communal farms, regardless of the colour and or political affiliation of the farm owners. If allowed to stand, the proposed invasion could become a most serious setback for the relative peace and tranquillity which this country has enjoyed since independence in 1990.» It urged Namibian President Sam Nujoma, a close ally of Zimbabwean President Robert Mugabe, to condemn the planned invasions. But Mr Nujoma had not done so by yesterday. Junior members of the Namibian government have condemned the plans but are powerless to stop them if approved by their authoritarian leader. Mr Nujoma has said African land must go back to its rightful owners — black people. He has warned white Namibian farmers that they risk facing the same fate as their Zimbabwean counterparts unless they give up their land. (Independent, UK, 6 November 2003)

* Nigeria. Oil posts reshuffled — President Olusegun Obasanjo has reshuffled several of the country’s top oil industry posts in what analysts say boosts prospects for reform. Edmund Daukoru, a free-market reformer, has been appointed presidential adviser on oil, replacing Rilwanu Lukman. And Funso Kupolokun replaces Jackson Gaius-Obaseki as chief of state-owned Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC). «The reshuffle is driven by political, ethnic and reform considerations. Daukoru is pro-reform,» said Bismarck Rewane of consultants Financial Derivatives Company. President Obasanjo is known  to want to remove NNPC‘s monopoly over import of refined oil products. In a television programme broadcast on 2 November, he said: «Maybe those who get involved in the monopoly of importation are also ensuring that the refineries are not working satisfactorily. Maybe if there is no monopoly it will be easier to get our refineries to work.» (BBC News, UK, 3 November 2003)

* Rwanda/UE. Aide à la ville de Kigali — L’Union européenne a décidé d’octroyer une aide financière de 3.860.000 euros à la ville de Kigali pour la réalisation de travaux à forte densité d’utilisation de main-d’oeuvre locale, annonce un communiqué publié le 3 novembre à Bruxelles. Le but est l’insertion sociale des démobilisés, dont 71% sont installés à Kigali. Cette ville, qui compte 600.000 habitants, doit faire face à l’afflux d’un grand nombre de démobilisés, alors qu’elle n’est pas en mesure de “leur assurer une vie convenable”. La première phase de démobilisation (1997-2001) a concerné 18.692 ex-combattants; la seconde phase, qui a débuté en 2001, concerne 20.000 anciens soldats et 25.000 membres de milices rapatriés essentiellement du Congo-RDC. Le présent projet vise à procurer du travail pendant trois ans à 6.000 personnes, dont 3.000 démobilisés et 3.000 chefs de ménages (en grande majorité des femmes, veuves de guerre). (D’après PANA, Sénégal, 3 novembre 2003)

* Rwanda. Médiateur de la République — Le 4 novembre, le Sénat a élu M. Tito Rutaremara, membre influent du Front patriotique rwandais, comme Médiateur de la République, une nouvelle institution chargée de “concilier les gouvernants et les gouvernés et lutter contre les injustices et la corruption”. Il sera secondé par deux anciens hauts fonctionnaires. Le Médiateur de la République, institution prévue par la nouvelle Constitution, se veut un organe indépendant des autres pouvoirs de l’Etat. Elle a pour mission de concilier la population avec les instances dirigeantes publiques comme privées, de prévenir et de lutter contre toute forme de corruption et d’injustice, de recevoir les doléances des personnes lésées dans leurs droits, sans s’ingérer dans le fonctionnement de la justice, et de recevoir les déclarations des avoirs des plus hauts responsables du pays avant leur entrée en fonction. (PANA, Sénégal, 5 novembre 2003)

* Senegal. Senegal’s dying reptile skin trade — Trade in belts, shoes, and ladies bags made out of reptile skin is no longer a lucrative business in Senegal. The international treaty banning all exports of such items has meant a serious downturn for vendors in the craft market in the capital, Dakar. Hardly anyone now comes to the market to buy the products made out of reptiles such as snakes, crocodiles, alligators, lizards, and camel skins. And even the few who take the risk of buying struggle hard to smuggle the products to beat customs officials at international airports and inland border points. Mbye Seck, who has been  engaged in making leather shoes, belts, ladies bags and wallets for the past 20 years, says that the desperation is now too much. «Most of the products that you see here have been lying here for the past three years or more because tourists who used to be our major buyers are no longer interested,» he said. «They say the harassment they go through at international airports when they have products made out of reptile skins is not worth the trouble.» Indeed the sale of products made out of reptile skins used to be a booming business here in Senegal. It was a business that most tourist vendors used to be involved in because goods sold fast. The products themselves are decorated in colourful and fashionable designs. But Mr Seck says that the shoes, belts and ladies bags are now more or less a liability. «You see the value of the products is far less now and every morning all what we do is to look at them like statues. What we cannot do, though, is it to throw them away,» said Mr Seck. But despite the difficulty in selling the products, Mr Seck and his colleagues at the craft market in Dakar continue to make the shoes and bags from reptiles skins in the hope that one day they will be allowed to export the products to the outside world. (BBC News, UK, 30 October 2003)

* Sénégal. Protestation contre la violence politique — Le 3 novembre, l’opposition sénégalaise s’est estimée satisfaite de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Macky Sall, qui a dit que la sécurité serait assurée lors de la marche de protestation contre la violence politique prévue le 6 novembre à Dakar. Les leaders du Cadre permanent de concertation (CPC) de l’opposition ont indiqué que leur marche a pour but de dénoncer les violences politiques, l’impunité, l’inertie des pouvoirs publics et la monopolisation des médias d’Etat. L’opposition a accusé le pouvoir du président Wade d’être “proche des criminels” qui ont agressé récemment l’opposant Talla Sylla, leader du parti Jëf-Jël. Les gardes du corps du chef de l’Etat et son porte-parole ont été entendus par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur cette affaire, mais les présumés agresseurs n’ont pas encore été arrêtés. Selon les leaders du CPC le régime en place est à l’origine des violences politiques notées depuis quelques temps dans le pays, notamment l’agression de Talla Sylla dans la nuit du 5 au 6 octobre. M. Sylla a été évacué en France pour traitement. (D’après PANA, Sénégal, 3 novembre 2003)

* Somalie. Sécheresse dans le nord — La survie de milliers de personnes est mise à risque dans le nord de la Somalie. Selon le coordinateur de l’Onu, Maxwell Gaylard, il est fort probable que la brève saison des pluies, dite Deyr, de la plateforme septentrionale de Sool soit totalement inexistante, ce qui provoquerait un véritable désastre humanitaire qui pourrait toucher 15.500 familles de pasteurs, soit 90.000 personnes. La saison des pluies de septembre à octobre n’a donné aucune précipitation abondante. De nombreux animaux gravement sous-alimentés à cause du manque d’herbe et d’eau, sont en train de mourir. Ainsi, explique Gaylard, “des familles entières risquent de se retrouver au bord du gouffre et de devoir émigrer”. Les Nations unies viennent aussi de lancer une alarme identique pour le Somaliland, situé à l’ouest du plateau du Sool, qui souffre également de trois années de sécheresse. (D’après Misna, Italie, 3 novembre 2003)

* Somalia. UN warns of Somalia terror link4 November: United Nations investigators have raised fears of new terror attacks in East Africa, warning that surface-to-air missiles may recently have been smuggled into Somalia for use in neighbouring states. Last November’s al-Qaeda attack in Mombasa, Kenya, was organised from Somalia. The information is contained in a UN report due to come before the Security Council shortly. The report is detailed and alarming. United Nations investigators say smugglers are using boats and small planes to pour weapons into Somalia. A key route leads from Yemen. Eight missile systems, perfect for use by terrorists, may well have been brought in this year alone. The UN believes the shoulder-launched missiles, as well as an anti-tank systems and consignments of explosives, are almost certainly intended for use in neighbouring countries like Kenya. Speedboats have been used in the past to smuggle weapons down the coast. (ANB-BIA, Belgium, 4 November 2003)


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