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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-09-2000

PART #1/4 - From AFRICA to CONGO RDC

Part #2/4:
Côte d'Ivoire => Liberia
Part #3/4:
Malawi => Somalia
Part #4/4:
South Africa => Zimbabwe
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* Africa. COMESA — Nine of the 20 members of the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA) have confirmed their participation in the establishment of a Free Trade Area (FTA). The countries have also agreed to grant each other zero tariffs that will allow them to trade in free trade area zone. At the end of a meeting in Lusaka, Djibouti, Egypt, Kenya, Madagascar, Malawi, Mauritius, Sudan, Zambia and Zimbabwe are the only countries that have committed themselves to join the FTA. Burundi, Rwanda, Uganda and Seychelles have «signalled» they will join the FTA. (PANA, Dakar, 14 September 2000)

* Africa. Disabled urged to participate in policy-making issues — Africa’s disabled must take advantage of opportunities triggered by the democratic wave sweeping across most southern African countries to participate in decision-making processes in their countries, acting executive secretary of the Southern African Development Community (SADC), Prega Ramsamy said on 19 September. People with disabilities should strive to «guide the process of establishing and enabling policy instruments and frameworks aimed at addressing their situation», Ramsamy said. Addressing the official opening of the strategic workshop of the Southern Africa Federation of the Disabled (SAFOD) in Gaborone, Ramsamy urged the disabled community to strive to actively participate in discussions revolving around major constitutional changes, the formulation of legislation and lobby to secure major commitments of SADC governments to adopt policies and practices that befit the disabled. «We need to work together to come up with a clear and inclusive strategy that will bring the concerns of the disabled onto the SADC agenda. There is every reason for us to do this because disability is a human rights issue, and SADC is committed to the observance and respect of human rights,» Ramsamy said. He added that the disabled population was the most disadvantaged in respect of education, health, housing, employment and social recreation. «The majority of the disabled live on the lowest level of the social strata and are marginalised economically, politically and socially. They miss out on equal access to mobility, accommodation, education and employment,» Ramsamy said. He added: «People with disabilities want to be accorded equal rights and opportunities. They want to be part of the development planning and the policy-making processes of their countries." Social observers, however, said the state of affairs surrounding the plight of the less privileged remained grim and demanded institutional measures to be taken so that issues affecting them could be fully addressed to their best interests by governments concerned. (Africa Press Bureau, Johannesburg, 19 September 2000)

* Afrique. Le contrôle du commerce des diamants — Le 19 septembre, lors d’une conférence internationale à Pretoria (Afrique du Sud), les pays producteurs de diamants ont examiné les mesures permettant de mettre fin au commerce illicite de diamants qui finance plusieurs guerres civiles sur le continent africain, rapporte l’agence AFP. Environ la moitié des diamants commercialisés proviennent de l’Afrique. Les ministres et représentants d’une douzaine de pays ont appelé à la mise en place d’un système mondial de certificiation et de contrôle fiable, qui puisse différencier techniquement les “diamants de guerre” de la grande majorité des diamants commercialisés légalement. Il est proprosé notamment d’imposer l’exportation des lots de pierres brutes uniquement dans des sacs scellés, sécurisés par des certificats d’origine. Les sanctions pourraient prendre la forme de confiscation, tant des diamants illicites que des moyens de transport ayant servi à les convoyer. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 septembre 2000)

* Africa. Action against the MediaCongo RDC: Radio Elikya of the Catholic Diocese of Kinshasa was ordered to close by 20 September, together with another 9 radio and private TV broadcasting stations in the country. The Communications Minister has stated that the stations in question are in violation of the law. The same day, Human Rights Watch called on the Congolese government to immediately release five jailed journalists, and to reverse the ban on the radio and TV stations. (ANB-BIA, Brussels, 20 September 2000)

* Africa. World Bank/IMF - USA calls for wider lending role — On 20 September, the USA called for the World Bank to enlarge its capacity to lend during financial crises, a role the Bank has often resisted. Larry Summers, US treasury secretary, also urged in a speech in Washington that the International Monetary Fund (IMF) and the World Bank stop so-called defensive lending — making new loans to ensure past lending is repaid. He said that was important to ensure that poor countries now benefiting from debt relief did not fall back into debt. He was speaking ahead of the annual IMF-World Bank meetings. Mr Summers also said he supported the effort to bring 20 countries this year into the debt relief initiative intended to benefit the most heavily-indebted poor countries. (Financial Times, UK, 21 September 2000)

* Afrique/UE. Affronter la mondialisation — Peu après avoir redéfini ses relations avec les pays partenaires de l’ACP, l’Union européenne s’est repenchée sur la situation des Etats les plus pauvres de la planète. Dans l’espoir que la confrontation de ces Etats avec le marché mondial sera moins douloureuse, la Commission propose de lever les droits frappant l’importation des produits de ces pays. Concrètement, la Commission a proposé, le 20 septembre, une directive visant à établir une franchise totale pour tous les produits (sauf les matériels d’armement) importés des “pays les moins avancés”. Ces 48 pays verraient donc leurs marchandises bénéficier d’un libre accès aux marchés européens, dès l’adaption de la directive par les Quinze ou par étapes, dans un délai de trois ans. (D’après La Libre Belgique, 21 septembre 2000)

* Algérie. AI: Peu de repentis poursuivis — Quelque 5.500 islamistes armés se sont livrés aux autorités algériennes dans la cadre de la loi sur la “concorde civile”, selon un mémorandum d’Amnesty International publié le 19 septembre par la presse algérienne. Parmi ces repentis, seuls 350 ont fait l’objet de poursuites judiciaires; les autres, mis sous probation, sont de facto amnistiés. Amnesty regrette par ailleurs qu’aucun mécanisme indépendant n’ait pu être mis en place pour enquêter sur les nombreux cas de “disparition” et exprime une nouvelle fois son inquiétude à propos de l’action des “milices paramilitaires”, désignées en Algérie sous de nom de “groupes d’autodéfense”. (Le Monde, France, 21 septembre 2000)

* Burkina Faso. Elections municipales — Les élections municipales, prévues au départ pour février, ont été fixées au 24 septembre 2000, après avoir été reportées à trois reprises. Les députés avaient voté le 21 juillet une loi prolongeant les mandats des maires des 33 communes du pays, suite à une requête de la commission électorale, qui a fait état de “retards dans l’affichage des listes électorales”. (Marchés Tropicaux, France, 15 septembre 2000)

* Burundi. Fire destroying forest — A fire is continuing to burn in Burundi’s biggest forest, which lies to the north of Bujumbura, and stretches northward into Rwanda. The blaze has continued for several days destroying parts of the dense natural forest, known as the Kibira. Correspondents say it appears the authorities are unable to bring the blaze under control — Burundi has only two fire engines. It’s not clear how the fire started. (BBC News, 14 September 2000)

* Burundi. La guerre continue — Depuis deux jours, des opérations d’envergure contre les rebelles ont repris près de Bujumbura. L’armée a soumis à un tir d’artillerie les collines dominant la commune de Kabezi, où étaient réfugiés de fortes concentrations de rebelles. D’autre part, dans l’est du pays, les forces gouvernementales ont intensifié les patrouilles de nuit pour barrer les mouvements rebelles dans les secteurs frontaliers avec la Tanzanie. Selon des informations provenant des camps de réfugiés, les rebelles ont poursuivi les préparatifs militaires. Au moins quatre bataillons devraient être bientôt opérationnels pour prendre part à un vaste projet d’occupation des provinces de Cankuzo, Ruyigi, Rutana et Makamba. Les 14 et 15 septembre, dans la seule commune de Giharo, au moins 15 personnes ont été tuées: 9 rebelles, 4 militaires et 2 civils. (Agence Azania, Burundi, 15 septembre 2000)

* Burundi. Les musulmans critiquent des “lacunes” — Dans une lettre adressée le 15 septembre au président Buyoya et communiquée le lendemain à l’agence AFP, une des principales associations musulmanes burundaises critique “les lacunes” de l’accord de paix interburundais signé le 28 août à Arusha. Le Groupe de réflexion sur les droits des minorités islamiques et swahilophnes (GREDMIS) “déplore le déséquilibre religieux encore observé dans la quasi-totalité des nouvelles institutions qui seront mises en place” et regrette qu’“il n’y a aucun musulman dans les instances dirigeantes du pays”. Selon l’association, la communauté musulmane du Burundi représente entre 8 et 10% de la population. (Burundi-Information, 16 septembre 2000)

* Burundi. Réunion des bailleurs de fonds — Les “Amis du Burundi” (bailleurs de fonds pour un pays qui n’a pas de relations avec le FMI) se sont réunis le 15 septembre à Bruxelles et ont entendu le ministre burundais des Affaires étrangères présenter son plan à court et moyen terme pour la relance du Burundi, évaluée à 960 millions de dollars. Sans avancer de proposition d’aide, les bailleurs de fonds ont posé de nombreuses questions sur le texte d’accord signé à Arusha. Tout paraît conditionné par la question de savoir si, le 20 septembre à Nairobi, les guérillas accepteront un cessez-le-feu. Le 25 septembre, les parties burundaises devront se retrouver à Arusha pour éclaircir leurs réserves sur le texte sigé le mois dernier. (La Libre Belgique, 16 septembre 2000)

* Burundi. Doubts over ceasefire19 September: President Buyoya of Burundi says he doesn’t expect a ceasefire to be signed any time soon in his country. «There can be no ceasefire without negotiations. I have no illusions that a formal ceasefire will be signed». 20 September: President Buyoya is now in Kenya for talks aimed at ending his country’s civil war. Representatives of the two main rebel groups in Burundi, the FDD and the FNL, which were among those who did not sign last month’s peace accord signed in Tanzania, are expected to attend the meeting. 20 September: MISNA has sent the following dispatch timed at 17.08 hrs: «A short while ago in Nairobi the three missing Tutsi delegations signed the preliminary peace accord which had previously been signed by the others involved in the negotiations on 28 August in Arusha, Tanzania. The three groups that signed are: the Independent Workers Party (PIT); the Rally for Democracy and Economic and Social Development (RADDES); and the National Alliance for Law and Economic Development (ANADDES). For the moment there are no reports on the outcome of the second part of the Kenyan summit, in which President Buyoya is to meet with the leaders of the two main Hutu rebel groups, the National Liberation Forces (FNL) and the Forces for the Defence of Democracy (FDD)». The BBC issued a report the same day, timed at 18.53 hrs GMT, stating: «Burundi’s two main Hutu rebel groups have refused to sign the ceasefire...The FDD and the FNL said they had had no input into the process aimed at ending Burundi’s civil war». 21 September: Reuters sent the following report at 1.24 a.m.: «A communique issued after the meeting — which included the Presidents of Kenya, Uganda, Rwanda and Tanzania — called for all sides to sign a ceasefire within 30 days. The summit further called on them to declare an immediate suspension of hostilities pending the conclusion of a ceasefire agreement». (ANB-BIA, Brussels, 21 September 2000)

* Burundi. Toujours pas de cessez-le-feu18 septembre. Un responsable du bureau de coordination des agences humanitaires de l’Onu (OCHA) a indiqué que les camps de regroupement de la province de Bujumbura rural ont “tous été démantelés”. Il s’agit des camps où sont regroupés de force les paysans hutu de zones où l’armée est confrontée à des attaques des guérillas. Le démantèlement de ces camps, éparpillés dans tout le pays, est exigé par la guérilla hutu avant toute négociation d’un cessez-le-feu. Mais il en resterait quelque 300 en dehors de Bujumbura rural, abritant plus de 550.000 Burundais, selon AFP. D’autre part, la rébellion exige également la libération de plus de 11.000 prisonniers politiques. Les deux principaux mouvements rebelles, le FDD et le FNL, se rendront le 20 septembre àNairobi pour des discussions avec le gouvernement, mais un accord de cessez-le-feu semble rester encore bien loin au regard des préconditions posées. Le 18 septembre, le président Buyoya a dit qu’il ne s’attendait pas à la conclusion d’une trêve dans un proche avenir. -19 septembre. Lors de la prochaine session de pourparlers à Arusha du 25 au 28 septembre, le gouvernement, le Parlement et l’opposition discuteront de l’application de 24 clauses de l’accord de paix signé le 28 août, rapporte l’Agence burundaise de presse. Seront notamment au menu des pourparlers: la future transition au pouvoir, la nomination des représentants à la commission de suivi, le retour des réfugiés et des dirigeants en exil, le calendrier pour la mise en place de l’exécutif et du législatif. - 20 septembre. Réunis à Nairobi, le gouvernement burundais et les groupes armés rebelles ont refusé d’avoir des négociations directes. Les guérillas refusent de négocier un cessez-le-feu avant la réalisation de leurs prélables. Le sommet, auquel participaient les chefs d’Etat de la région, a appelé les parties à “résoudre les problèmes et à signer un accord de cessez-le-feu dans les trente jours”. Sinon, des sanctions internationales pourront être utilisées pour forcer les rebelles à coopérer, ont déclaré les présidents du Kenya, du Rwanda, de Tanzanie et de l’Ouganda. Ils ont dit qu’ils se réservaient le droit de mettre un terme au cycle de violences au Burundi. Le sommet a par ailleurs été l’occasion pour trois petits partis tutsi de signer l’accord de paix, qu’ils avaient refusé de signer le mois dernier. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 septembre 2000)

* Congo (RDC). Mgr Kataliko revient à Bukavu — Le 14 septembre au soir, l’archevêque de Bukavu, Mgr. Kataliko, est rentré inopinément chez lui après sept mois d’exil forcé à Butembo. Venu en avion de Beni, accompagné des évêques de Butembo, de Kasongo et de Goma, il est arrivé à l’aéroport de Bukavu vers 18h. Les cloches ont sonné et la population a laissé éclater sa joie dans une courte cérémonie à la cathédrale. En février dernier, Mgr Kataliko qui s’était élevé souvent contre les répressions commises par les armées rwandaise et ougandaise, avait été accusé par les rebelles du RCD-Goma et l’armée du Rwanda de haine raciale et relégué à Butembo. Cet exil forcé avait provoqué de nombreuses manifestations à Bukavu. Pendant ce temps aussi, Mgr Kataliko a été nommé vice-président de la conférence épiscopale congolaise. Le 15 septembre au matin, plus de 10.000 personnes ont assisté, devant la cathédrale de Bukavu, à l’eucharistie présidée par Mgr Kataliko. Le dimanche suivant, le 17 septembre, entre 30 et 40.000 chrétiens étaient massés devant la cathédrale pour participer à la messe célébrée par leur évêque. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 2000)

* Congo (RDC). Médias interdits — Le gouvernement congolais a interdit huit chaînes de télévision et de radio privées. L’interdiction prend effet immédiatement. Les chaînes censurées incluent les chaînes à grande écoute RTKM et Antenne A, ainsi que plusieurs stations de radio religieuses. Un communiqué du ministre de la Communication, Dominique Sakombi, a accusé les médias interdits de n’avoir pas respecté la loi. Les irrégularités évoquées incluent des enregistrements incomplets et le non-règlement des taxes imposées aux médias dirigés par des étrangers, comme Antenne A. (Le Soir, Belgique, 18 septembre 2000)

* Congo (RDC). Affrontements et déplacés — Selon la télévision congolaise le 14 septembre, les forces gouvernementales auraient tué 93 soldats rwandais dans des affrontements dans la province du Sud-Kivu, dans la région de Walikale. Les soldats rwandais auraient ensuite mis le feu au village de Malembe, tuant 41 civils, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées. Ces informations n’ont pu être confirmées. - D’autre part, dans la province de l’Equateur, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de J.P. Bemba a affirmé, le 15 septembre, que l’armée gouvernementale avait exécuté 51 civils “parce ce qu’ils soutenaient le MLC”, à Dongo, ville reprise par le MLC le 10 septembre. J.P. Bemba a par ailleurs annoncé qu’il rejetait l’initiative de dialogue intercongolais proposée par le régime de Kinshasa. “Nous demandons à Kabila de dire clairement si oui ou non il est encore engagé vis-à-vis des accords de Lusaka”, a-t-il dit à l’AFP. - Le 16 septembre, l’armée rwandaise et les rebelles congolais ont démenti la mort de 93 soldats rwandais annoncée par Kinshasa. “Il n’y a même pas eu de combats... Il y a bien eu quelques accrochages dans le Nord et le Sud-Kivu”. - Pendant ce temps, la situation humanitaire en RDC continue à se détériorer. Selon le bureau de l’Onu OCHA, le nombre de personnes déplacées est passé de 1,4 million en juin à 1,8 million à la mi-septembre, suite aux affrontements à Kisangani, à l’intensification des hostilités au Nord et Sud-Kivu, et aux combats actuels au nord de l’Equateur. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 septembre 2000)

* Congo (RDC). Cobalt riches — In the war-torn Congo RDC‘s heartland, George Forrest, the Belgian mining and engineering magnate, is literally moving a mountain. In what he says is the country’s largest private investment since independence, Mr Forrest’s family company, together with America’s OMG and state-owned Gecamines, will by the end of the year start transforming a 120-metre high and kilometre-round slag heap into cobalt, a mineral used in aeronautics and mobile phone batteries. The hill, a byproduct of copper processing, has dominate Lubumbashi — the capital of southern Katanga province and now the home of Congo’s new 300-seat parliament — since the 1920s and is a potent symbol of the region’s one-time mining greatness. (Financial Times, UK, 20 september 2000)


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