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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-09-2000
PART #2/4 - From COTE D'IVOIRE to LIBERIA
Part #1/4: Africa => Congo RDC |
Part #3/4: Malawi => Somalia |
Part #4/4: South Africa ==> Zimbabwe |
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* Côte d’Ivoire. La France renforce sa présence militaire — Les effectifs des forces françaises, stationnées à Port Boué, près d’Abidjan, ont été portés de 510 à 680 hommes, avec l’envoi d’une compagnie de légionnaires et de 40 commandos des opérations spéciales destinés à la protection de l’ambassade. Un transport de chalands de débarquement, l’Orage, avec des hélicoptères et des commandos à bord, a été positionné dans le golfe de Guinée. Selon les accords de défense qui lient la France et la Côte d’Ivoire, les forces françaises peuvent compter, en temps normal, jusqu’à 700 hommes environ. Quelque 20.000 Français demeurent en Côte d’Ivoire, où des élections présidentielles se tiendront le 22 octobre. (Le Monde, France, 17 septembre 2000)
* Côte d’Ivoire. Coup de force avorté — Le 18 septembre à 3 heures du matin, la résidence du chef de la junte, le général Gueï, a été attaquée par des assaillants non identifiés. Après des échanges de tirs qui ont duré environ deux heures, les forces loyalistes ont eu le dessus. Deux des gardes ont été tués et un attaquant blessé. De jeunes soldats, reprochant au général Gueï de n’avoir pas “respecté ses engagements” en se présentant à la présidentielle, ont revendiqué dans la nuit cette attaque, avant de revenir sur leur déclaration. La junte a arrêté une vingtaine de soldats de la garde présidentielle, qui seraient proches d’Alassane Ouattara, le principal rival du général aux présidentielles. Mais le parti de M. Ouattara a démenti toute implication dans l’attaque. Dernièrement, le général Gueï avait repris l’offensive contre Ouattara, lançant un nouvel assaut juridique pour démontrer son “inéligibilité”. La Cour suprême doit se prononcer, le 7 octobre au plus tard, sur la légalité de la candidature de M. Ouattara. - Le 19 septembre, après une nuit calme, la vie a repris normalement à Abidjan, mais un impressionnant dispositif de commandos s’est positionné sur les points stratégiques de la ville. Le porte-parole de la junte a annoncé qu’il détenait des preuves sur la tentative d’assassinat de son chef. Mais l’hypothèse d’un coup monté circule aussi à Abidjan. Le bruit court également que la présidentielle serait une nouvelle fois reculée. - Le 20 septembre, la junte a suspendu toute activité politique jusqu’à l’ouverture officielle de la campagne pour l’élection présidentielle. Par ailleurs, le général Gueï a convoqué pour le 21 septembre une réunion des responsables politiques, des chefs militaires et des diplomates du pays; les chefs traditionnels, les syndicats et les dirigeants religieux aussi ont été invités à assister à ce qui est décrit comme une “réunion de consultation”. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 septembre 2000)
* Côte d’Ivoire. Guei escapes attack — 18 September: General Robert Guei, Côte d’Ivoire’s military ruler, has escaped what he called an assassination attempt, after loyalist troops clashed with armed assailants who broke into his residence. At a news conference following the attack, General Guei says two of his bodyguards have been killed. «Some young military people were more or less invited by certain people who are known to me to make an attempt on my life», he says, without clarification. The attempt is thwarted after heavy gunfire around the official residence in Abidjan. 19 September: The attack is further evidence that the army and the country have grown disenchanted with General Guei since he backtracked on his promise to hold free elections after he seized power in december. He has chosen to run for office himself while trying to bar more popular opponents. Several soldiers have now been arrested in connection with yesterday’s attack. The authorities have outlawed all political rallies and demonstrations until campaigning begins for the 22 October presidential elections. The Organisation of African Unity has called a meeting of Côte d’Ivoire’s political leaders and certain heads of state to discuss the situation in Côte d’Ivoire. 20 September: Côte d’Ivoire’s Chief of Defence Staff, General Diabakate Soumahilia, has appealed to people not to put the country in peril by cultivating divisions within the military. He was speaking after security forces searched the Abidjan home of the second-in-command of the military government, General Lanssana Palenfo. General Palenfo is presently out of the country attending the Olympic Games in Australia. (ANB-BIA, Brussels, 21 September 2000)
* Egypt. Muslim Brotherhood offers a sister and a Christian in elections — Egypt’s Muslim brotherhood has selected a Muslim sister to stand at next month’s parliamentary elections for a seat in Alexandria. For good measure, the Brotherhood, whose very name evokes male domination and religious exclusivity, has picked a Christian to stand alongside her. Juhan el-Halafawi’s candidacy, due to be formally submitted next week, may turn out to be largely symbolic. (Financial Times, UK, 16-17 September 2000)
* Ethiopie/Erythrée. Envoi de casques bleus — Le 15 septembre, le Conseil de sécurité de l’Onu a autorisé à l’unanimité le déploiement pour six mois de 4.200 casques bleus pour surveiller le cessez-le-feu entre l’Ethiopie et l’Erythrée. Celui-ci avait été signé le 18 juin sous le patronage de l’OUA. La mission de l’Onu aura à contrôler et à s’assurer que les deux pays respectent leur accord de cessation des hostilités, impliquant le redéploiement de leurs troupes respectives sur les positions fixées. Elle devra aussi coordonner et fournir une asssistance technique pour les activités humanitaires. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 septembre 2000)
* Ethiopia-Eritrea. UN observers arrive in the Horn — 14 September: UN military observers have arrived in the capitals of Ethiopia and Eritrea at the start of an international mission. The monitors are due to undergo a four-day training programme before being dispatched to the demilitarised border zone. The 46 monitors from the UN Mission to Eritrea and Ethiopia (UNMEE) are an advance party for a force of 4,000 troops, designed to police a ceasefire while peace talks take place. 19 September: The first 40 members of the UN peacekeeping force being deployed on the Eritrean-Ethiopian border will be in place by the weekend. The military observers will be stationed on both sides of the disputed border and will meet with local military personnel to prepare for the arrival of the main force. (ANB-BIA Brussels, 20 September 2000)
* Guinée. Les 5.000 étrangers libérés — Les quelque 5.000 Libériens, Sierra-Léonais et Burkinabé interpellés ces derniers jours à Conakry ont été libérés, alors que la diplomatie régionale s’active pour apaiser les tensions entre la Guinée et ses voisins. Le 13 septembre, les lieux dans lesquels les “étrangers” avaient été regroupés étaient vides, selon le HCR. Ces personnes avaient été accusées d’abriter des “rebelles” à l’origine des incursions meurtrières lancées à la frontière sud de la Guinée. En Sierra Leone, le président Kabbah a lancé un appel à ne pas “exagérer” la situation. Il a estimé qu’il “ne pouvait qu’être d’accord” avec les raisons qui ont conduit le président guinéen Conté àl’interpellation des Sierra-Léonais en Guinée, “parce qu’il avait eu des informations selon lesquelles les rebelles les avaient infiltrés”. (Le Monde, France, 15 septembre 2000)
* Guinée. Une ville attaquée par des rebelles — 17 septembre. Macenta, une ville guinéene située à une trentaine de km de la frontière libérienne, a été attaquée le dimanche 17 septembre, alors qu’au Mali, des ministres de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone ont appelé à l’arrêt des “attaques” à la frontière. L’offensive a fait des victimes, dont un employé du HCR, le Togolais Lensah Kpognon; une autre employée de cet organisme a été enlevée. Le 1er septembre, une attaque, qui avait fait une cinquantaine de morts, avait été lancée contre Massadou. Depuis, les incursions ont continué dans les régions guinéennes frontalières du Liberia et Sierra Leone. Le gouvenement guinéen accuse le Liberia, le Burkina Faso, la rébellion sierra-léonaise du RUF, ainsi que des opposants guinéens (dont d’anciens militaires mutins) d’être les commanditaires ou les auteurs de ces incursions, qui poussent des milliers de civils à fuir. La Guinée accueille sur son sol 470.000 réfugiés au total, dont 340.000 Sierra-Léonais et 128.000 Libériens. 18 septembre. Un groupe de rebelles guinéens, le Rassemblement des forces démocratiques de Guinée, a revendiqué l’attaque. Il nie avoir des liens avec les rebelles du Liberia et de Sierra Leone. 19 septembre. Les opérations de ratissage continuent aux alentours de la ville de Macenta. Selon la police, l’attaque a fait au moins 35 morts. Le HCR est toujours sans nouvelles de son employée enlevée, Sapeu Laurence Djeya, de nationalité ivoirienne. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 septembre 2000)
* Equatorial Guinea. Brave swimmer thrills crowds — Eric Moussambani, the swimmer from Equatorial Guinea whose determination to finish his race thrilled the Sydney crowds as an example of the Olympic spirit, began swimming only in January. The only other two participants in his 100m freestyle heat were disqualified but Moussambani doggedly pressed on. He had never swum the distance previously. «I didn’t want to swim 100m but my coach told me that I should do it anyway. I thought it was too much, but I made it,» he said in remarks quoted on the official Olympics website. The Games are the first international event he has taken part in, and the trip to Sydney is his first out of his homeland. When he appeared to be struggling to finish, spectators rose to cheer him on with the same enthusiasm as they had shown to Australian swimmers previously, according to news agency reports. Reuters reported that he was taking part as part of a plan by the sport’s world governing body FINA to promote swimming in countries not already competing. His national swimming federation was formed only six months ago and has only seven members. The 22-year-old Moussambani has played basketball «just for fun» in the past. He recently finished school and now plans to study science at university. He carried the flag for his country’s delegation in the opening ceremony. «They needed a small swimmer to do it, and nobody knew who I was. But now, when I go home, everyone will know,» he said. (PANA, Dakar, 20 September 2000)
* Kenya. Row over prison deaths — The Kenyan Human Rights Commission has called for a full-scale investigation into the deaths of six prisoners, saying it appeared they had been summarily killed by warders. Police said the prisoners were shot while attempting to escape from Kigongo Maximum Security Prison, in the Nyeri district of Central Province 10 days ago. But a preliminary medical report — ordered by the government — says none of the six had gunshot wounds. Doctors who conducted the investigation say the prisoners had fractured arms, legs and joints, all had similar fractures of the skull and some had their eyes gouged out. (BBC News, 14 September 2000)
* Kenya. Vaccine breakthrough — A private firm in Kenya has announced a medical breakthrough in the fight against a killer disease which wiped out thousands of ostrich chicks in the country in 1999. An announcement by the Maasai Ostrich Farm in the Kajiado district of southern Kenya said a vaccine against the «Ecoli» disease has been developed by scientists after several months of research at the farm. The 200 plus acre farm was in the news in 1999 when it reportedly lost 2,000 young ostriches valued at more than 500,000 US dollars when the disease struck. Farm manager Jim Gardiner told journalists that since the vaccine began to be used, the epidemic has been contained. He said currently, the farm has 1,500 of the giant non-flying birds. Gardiner said he was hopeful that with the containing of the disease, the farm will take its rightful place in the tourism and trade sector, as it lies in the Amboseli, Masai-Mara and the Tanzanian northern circuit zone. He also announced that soon, an ostrich leather tannery would be set up at Limuru, 25 kilometres west of Nairobi, to supply by-products for shoes, purses, handbags, briefcases and keyholders. (PANA, Dakar, 20 September 2000)
* Liberia. Déplacés face à la famine — Plus de 13.000 personnes déplacées dans les zones de conflit du nord du Liberia font face à de sérieuses pénuries de vivres, alors que les combats entre les dissidents et les troupes gouvernementales se poursuivent. La pénurie a obligé les adultes et les enfants à s’aventurer dans les zones de guerre à la recherche de vivres abandonnés dans les fermes par des villageois en fuite. Le flux de personnes déplacées vers les villes et les villages a entraîné également une pénurie d’eau potable, et l’absence de latrines pour les populations au nombre sans cesse croissant est en train de dégénérer en un désastre sanitaire. (PANA, 19 septembre 2000)
* Liberia. Thousands of displaced face starvation — More than 13,000 internally displaced persons in embattled northern Liberia are facing severe food shortages as fighting between dissidents and government troops continue. The majority of the displaced are surviving on wild yams from the forest, leaves prepared with palm oil and cassava from farms of host villages that they have to labour to obtain. Rice, the Liberian staple, is almost non-existent in many areas, including Zorzor, a provincial headquarters, 210 km from Monrovia, and the major buffer for people en route to or from the war zone. The influx of displaced persons into nearly 14 towns and villages in Zorzor and Salayea districts has impacted on food security and availability, triggering a triple hike in the cost of food and other items in the area. The severe food scarcity has compelled adults and children to venture into war zones to fetch food on farms abandoned by fleeing villagers. «We have to weed farms, pound rice, cut wood or brush farms to even find little food for our wives and children to eat daily,» T. Jomah Kamara, a displaced teacher, says. But others are going to bed without food on many days, while a sizeable number of civilians are still in the forest living on wild fruits and fearing to come to town, Varlee Yarmah, one of the displaced, said. Physician assistant Augustine Daniels of the Konia health centre said the wild yams the displaced are surviving on were a source of diarrhoea and other health related problems. Shelter for the displaced constitutes one of their major problems as the bulk of them are sleeping in open-air and crammed huts, schools and market buildings. The influx of displaced into the towns and villages have resulted into an acute shortage of safe drinking water, as there are insufficient hand pumps while the absence of public latrines for the growing population is degenerating into a sanitation disaster. Unlike the past, the displaced are not fleeing into neighbouring Guinea which has closed its border with Liberia, and because the Liberian dissidents are reportedly attacking from that country. Meanwhile, about half a dozen international NGOs have completed a three-day assessment mission to northern Lofa County to assess the state of the internally displaced persons and the security situation in the area. (PANA, Dakar, 19 September 2000)