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WEEKLY NEWS ISSUE of: 16
-11-2000

PART #1/4 - From AFRICA to CAMEROON

Part #2/4:
Congo RDC=> Madagascar
Part #3/4:
Malawi => Somalia
Part #4/4:
South Africa=> Zimbabwe
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* Afrique. Fronde vis-à-vis de l’OMC — Lors de la réunion des ministres africains du Commerce à Libreville, qui devait s’achever le 15 novembre au soir, plusieurs pays africains ont refusé de s’engager immédiatement dans un nouveau cycle de négociations avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a indiqué l’AFP. L’Egypte et l’île Maurice ont mené la fronde, suivis par des pays comme le Kenya, la Zambie, le Botswana et la Mauritanie. Dès l’ouverture des travaux, le directeur général de l’OMC avait appelé les pays africains à s’impliquer davantage dans le commerce multilatéral. Mais “nous ne sommes pas prêts à nous engager, tant que les clauses prévues dans les accords déjà signés n’auront pas été mises en oeuvre", a déclaré le représentant égyptien. “Nous avons ouvert nos marchés, mais certains pays du Nord n’ont pas fini d’ouvrir les leurs”. (D’après AFP, 15 novembre 2000)

* Africa. Action against the MediaEthiopia: An additional charge has been filed against a member of the free press who is currently in jail. On 2 June, the Federal High Court sentenced Tewodros Kassa, former editor-in-chief of Ethiop newspaper, to a one-year prison term or a fine, after the court established he was guilty of disseminating information in his newspaper that could incite people to political violence. On 13 November, Kassa appeared in court on an additional charge filed against him by the Prosecutor. Swaziland: On 15 November, the Freedom of Expression Institute said it was appalled at the manner in which journalists are being treated in Swaziland. (ANB-BIA, Brussels, 16 February 2000)

* Africa. Info-communications — There is now growing awareness in Africa of the enormous contribution that telecommunication could make in the areas of education, trade, democracy, environment, health and other opportunities, already provided to the developed world by the internet. It was for this reason that South Africa, the continent’s economic giant with sophisticated IT infrastructure, matching that of the advanced nations, recently urged African countries to pool their resources and work together so as to attract foreign investment in the region. Early this month (November), information, communications and broadcasting ministers from the 14 nation member Southern Africa Development Community (SADC) held a conference in Blantyre, Malawi, to map the way foward in bridging the gap with the West in formulating strategies for obtaining regular and effective access to the super information highway. South Africa’s minister of communications, Ivy MatsepeCasaburri, said most African countries were too poor to attract large-scale foreign investment into the telecommunications sector by themselves. (Hobbs Gama, ANB-BIA, Malawi, 15 November 2000)

* Afrique occidentale. Assemblée des évêques — La première assemblée commune des évêques anglophones et francophones d’Afrique occidentale, l’Association des évêques anglophones de l’Afrique occidentale (AECAWA) et la Conférence épiscopale régionale de l’Ouest (CERAO, se tiendra du 16 au 19 novembre à Ouagadougou (Burkina Faso). Plus de 150 évêques de 16 pays se rencontreront sur le thème: “Annoncer l’Eglise famille de Dieu: défis et ressources au seuil du troisième millénaire”. L’Eglise du Burkina fête cette année le centenaire de son évangélisation. (D’après Fides, Rome, 10 novembre 2000)

* Afrique occidentale. Crise humanitaire — Le 15 novembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un appel aux pays donateurs pour réunir $65 millions afin de venir en aide à des centaines de milliers de personnes en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. “Depuis septembre, les combats le long de la frontière entre la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria ont fait plus de 300 morts et contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons. En Guinée seulement, le nombre de personnes déplacées est estimé à 50.000", écrit le PAM dans un communiqué. Le PAM fournit dans ces trois pays de l’aide à 965.000 personnes, en majeure partie des réfugiés et des déplacés. (La Croix, France, 16 novembre 2000)

* Afrique/USA. Les élections américaines — Dans plusieurs pays africains, on se rit de la confusion électorale aux Etats-Unis. Au Zimbabwe, accusé par les pays occidentaux d’avoir truqué les résultats des législatives en juin, le journal gouvernemental Herald constate de façon moqueuse que “le Tiers-monde n’a pas le monopole de la comédie et de l’intrigue”. En Côte d’Ivoire, l’éditorialiste de Soir Info écrit que “les capitales africaines se sont émues des troubles qui ont marqué les premiers résultats des élections américaines” et évoque une possible médiation de l’OUA pour tenter de trouver une issue à cette parodie de démocratie. Et l’ancien président zambien, Kenneth Kaunda, suggère l’envoi d’observateurs africains pour superviser les opérations électorales aux Etats-Unis... (ANB-BIA, de sources diverses, 11 novembre 2000)

* Algérie. Parti interdit — Le 8 novembre, le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, a réitéré son refus d’agréer le Mouvement fidélité et justice (Wafa) de l’ancien ministre Ahmed Taleb-Ibrahimi. La création de Wafa “n’est rien d’autre qu’une reconstitution du parti dissous”, le Front islamique du salut (FIS), a affirmé M. Zerhouni, précisant que ses services avaient mis en évidence “qu’une grande partie des membres fondateurs sont issus” de ce parti et certains d’entre eux seraient même impliqués dans des affaires liées au terrorisme. Cette affirmation reste cependant sujette à caution, car aucune poursuite judiciaire n’a été lancée à leur encontre. L’offensive contre Wafa, qui réclame en vain son agrément depuis un an, semble s’inscrire dans le verrouillage politique qui vise à museler toute voix discordante. Le 12 novembre, la police a commencé à fermer les permanences du mouvement. - D’autre part, selon le quotidien L’Expression du 12 novembre, Ali Belhadj, le numéro deux du FIS actuellement incarcéré au secret, aurait récemment adressé une lettre au président Bouteflika, où il s’engageait, s’il était libéré, à convaincre les derniers groupes armés, encore hostiles à la concorde civile, de cesser le combat. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 novembre 2000)

* Angola. Réfugiés — 18.000 Angolais ont afflué vers le Congo-Kinshasa au cours des dix derniers jours. Ils fuient les violents combats dans la province de Lunda (à 1.000 km à l’est de Luanda) entre les troupes angolaises et les rebelles de l’Unita. Après avoir reçu la semaine dernière l’aval de Kinshasa, des milliers d’entre eux se sont dispersés dans les villages congolais le long de la frontière et n’ont pas rejoint les camps du Haut commissariat pour les réfugiés. La pénurie de carburant au Congo empêche le HCR d’acheminer de l’aide. (La Croix, France, 9 novembre 2000)

* Angola. MSF: “illusion de normalisation” — A l’occasion du 25e anniversaire de l’indépendance de l’Angola, le 11 novembre, Médecins sans frontières rappelle que ça fait aussi 25 ans que dure la guerre civile dans l’ancienne colonie portugaise. Dans un rapport intitulé «Angola. Derrière les faux-semblants de “normalisation”, une population abandonnée», l’organisation humanitaire reproche tant à l’armée du président dos Santos qu’aux rebelles de Savimbi de commettre des exactions “de plus en plus graves” et d’utiliser le déplacement de civils comme “stratégie de guerre”. MSF relève le “désintérêt patent” du gouvernement pour sa population, affamée et privée de soins. Or, l’Onu adapterait ses progrmmes d’aide à la “politique de relocalisation” des autorités “et non pas aux besoins de la population”, poursuit MSF. (Le Monde, France, 12 novembre 2000)

* Angola. Humanitarian situation remains serious — The United Nations has appealed for nearly US $202 million to continue its humanitarian work in Angola over the coming year. The UN Consolidated Inter-Agency Appeal for Angola 2001 report said the humanitarian situation in Angola remains serious and is likely to deteriorate if assistance is reduced either too quickly or significantly. During 2000 at least four million people, that’s one in four of the population, received UN aid of some kind. The appeal document highlights some positive developments in Angola over the past year. These include the saving of hundreds of thousands of lives, a drop in malnutrition rates and fewer people being displaced by the ongoing conflict. Some transit centres were closed and tens of thousands of displaced people were resettled on agricultural land. The report also noted that the Angolan government is spending more than ever before on humanitarian programmes. One of the most important factors affecting the humanitarian operation in 2000 was a change in military tactics, with a shift early in the year by UNITA to guerrilla warfare, the inter-agency report said. In 1999, shelling occurred frequently in major provincial capitals, this became less frequent during 2000. But in a disturbing new trend, several previously secure locations, where recovery activities were either underway or scheduled, were attacked. Access to populations in need also increased markedly during 2000. As in previous years, the main constraints affecting access were insecurity and logistics. On the logistical side, at least six major road corridors were opened, facilitating the transport of assistance by more cost-effective surface routes. The return of government administration in some areas also facilitated access to malnourished and or displaced populations. The report said that during 2001, displacement is expected to continue in areas with active warfare although overall numbers are projected to drop by one-third. State administration is also expected to further expand in some provinces, giving humanitarian agencies increased access to vulnerable populations and paving the way for pilot resettlement in secure areas. But humanitarian partners anticipate that insecurity will persist, limiting large-scale resettlement and return. The number of people in need of humanitarian assistance is projected at the same levels as 2000, although the number requiring emergency assistance is expected to drop to approximately one million. (IRIN, Southern Africa, 15 November 2000)

* Angola. Nouveau crash d’avion — Le 15 novembre, au moins 41 personnes ont été tuées dans l’accident d’un avion Antonov-24 qui s’est écrasé peu après avoir décollé de l’aéroport de Luanda. L’appareil a pris feu après s’être écrasé dans les minutes qui ont suivi le décollage. Il n’y aurait aucun survivant parmi les 40 passagers. Une personne au sol a également été victime de l’accident. L’appareil s’est écrasé sur un vaste terrain inhabité. (Le Soir, Belgique, 16 novembre 2000)

* Burkina Faso. Nouveau gouvernement — Le nouveau gouvernement du Premier ministre Paramanga Ernest Yonli, dont la composition a été publiée le dimanche 12 novembre, comprend 36 membres issus de 8 partis politiques proches du pouvoir et de l’opposition modérée. Le gouvernement nommé se fixe pour objectif de travailler à consolider le dialogue social avec l’opposition radicale et la société civile. Une loi régissant les partis politiques et une autre portant statut de l’opposition devront être élaborées et mises en oeuvre dans les meilleurs délais. Il en est de même des dossiers judiciaires pendants, qui feront l’objet d’un traitement diligent et accéléré, tout comme les conditions d’apaisement pour la réouverture de l’université. (PANA, 13 novembre 2000)

* Burundi. Le processus de paix — L’Union européenne, l’un des principaux bailleurs de fonds des négociations d’Arusha, a décidé de s’impliquer sérieusement dans le processus de paix interburundais, indique l’agence burundaise Netpress le 10 novembre. Depuis le 8 novembre, l’envoyé spécial de l’UE, M. Aldo Ajello, se trouve au Burundi pour relancer ce processus qui est apparemment bloqué. Selon des sources diplomatiques, M. Ajello a été chargé de régler au plus vite ou tout au moins faire avancer les dossiers qui restent en suspens, à savoir la cessation des hostilités et le leadership de la transition. M. Ajello aurait aussi été chargé de presser le gouvernement pour que l’accord d’Arusha soit entériné avant le 11 décembre prochain, date de la tenue de la conférence des amis du Burundi qui réunira l’ensemble des bailleurs de fonds de ce pays. - D’autre part, selon IRIN, le médiateur Nelson Mandela a l’intention de convoquer vers la fin du mois un sommet spécial sur le Burundi dans la capitale ougandaise Kampala. Les détails et l’ordre du jour de cette rencontre n’ont pas encore été communiqués. - Par ailleurs, le porte-parole de l’armée, le colonel Minani, a indiqué le 13 novembre que les affrontements entre l’armée et les rebelles se poursuivaient dans différentes parties du pays “avec une intensité variant d’un jour à l’autre et selon les régions”. Les organes d’information ont rapporté que quelque 30 rebelles et 7 soldats avaient été tués dans les derniers combats. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 novembre 2000)

* Cameroon. Anti-police demonstrations — Leaflets, signed by a mysterious «Citizen Generation» movement, inviting the population to take the streets in protest have been handed out over the last few days in Cameroon’s commercial capital of Douala. The leaflets describe a situation in the city that has become unsustainable since two citizens were killed by the «operative command» of the security forces. The victims were Paul Patchueke, killed on 24 October and Luc Bassilekim, killed four days later, supposedly in cold blood by a soldier at the Bertaud barracks. The version of the Chief of General Staff of the Operative Command was violently contested by the brother of the victim, an eyewitness currently hospitalised with injuries inflicted on the same occasion. Authorities have expressed serious concern for the protest appeal, supported by various local politicians, including Mboua-Massock, Anicet Ekani and Victorin Hamani Bieuleu. Security measures were visibly stepped up in the city by the Governor of the Province, who in an evident attempt to calm the situation, ordered the arrest of the soldier responsible for killing Bassilekim. The family of the victim filed a case against the author of the crime and State, demanding an autopsy. According to sources close to the victim’s family, Cardinal Christian Tumi, the Archbishop of Douala renowned for his perseverance in denouncing abuse by security forces, supposedly offered to celebrate the funeral. (MISNA, Italy, 9 November 2000)


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