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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-01-2001

PART #2/4 - From CONGO BRAZZA to GAMBIE

Part #1/4:
Africa => Cameroon
Part #3/4:
Ghana => Rwanda
Part #4/4:
Rwanda => Zimbabwe
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* Congo-Brazza. Patrons non payés — Le 27 décembre, une centaine de chefs d’entreprise ont manifesté à Brazzaville devant la Caisse congolaise d’amortissement (CCA) pour obtenir de l’Etat le paiement de ses factures. La CCA est l’organisme public chargé de la gestion de la dette de l’Etat congolais qui est l’un des pays les plus endettés du monde par habitant. (La Croix, France, 28 décembre 2000)

* Congo-Brazza. Passenger train link resumes — In Congo-Brazzaville, the first passenger train for two years has arrived in the capital using the vital railway line from the Atlantic port of Pointe-Noire. Civil war and sabotage disrupted the line and freight services only resumed last August. Railway officials said the passenger service on the five-hundred kilometre line was an experiment and its future frequency had not been decided. Much of the rolling stock became unusable by the time peace agreements ending the fighting between rebels and forces loyal to President Denis Sassou Nguesso were signed just over a year ago. (BBC News, 3 January 2001)

* Congo-Brazza. La liaison Congo-océan rétablie — Le trafic passagers du chemin de fer Congo-océan (CFCO) entre le port de Pointe-Noire et Brazzaville, interrompu depuis plus de deux ans à cause de la guerre, a repris le 3 janvier. Le trafic marchandises avait été relancé en août 2000. Le CFCO est la principale voie de communication entre le centre économique, Pointe-Noire, et la capitale congolaise. (La Croix, France, 4 janvier 2001)

* Congo-Brazza. Oil fraud suspects charged — Fifty people connected to the Congolese oil company Hydrocongo have been charged in connection with massive oil fraud in which government ministers are also being implicated. They are accused of stealing petroleum products from Hydrocongo and selling them for personal profit at vastly inflated prices. The suspects were arrested in Brazzaville and Pointe Noire. Ten are being held in Brazzaville central jail, while 40 others arrested in Point Noire are being transferred to the capital. A number of government ministers, former ministers and army chiefs are also suspected of being involved, though none of them have so far been arrested or charged. Last week, two army officers were questioned but allowed to go free. Others are expected to be questioned in the coming days. Investigating magistrates have asked President Sassou Nguesso to allow them to interview eight ministers and three ex-ministers. Police say they have uncovered a vast network of illegal sales of oil products. They believe that employees of Hydrocongo, an oil distribution company, have been diverting supplies and storing them in private warehouses, before selling them on the local market at inflated prices. Police believe that the operation has been on such a large scale that senior government and security officials must have been involved. Despite Congo being the fourth largest producer of of oil in sub-saharan Africa, it has often suffered oil shortages. But police say that since making the arrests there have been few problems with supplies. (BBC News, 4 January 2001)

* Congo (RDC). Appel oecuménique — L’évêque catholique Paluku Sikuli (Beni-Butembo) et le pasteur protestant Mauka Mathé Bulalo (Lubero) ont rédigé ensemble un message de paix et dénoncent les “atteintes aux droits à la vie et à la sécurité, ainsi que la pratique de la torture, les détentions arbitraires”. Ils demandent à la communauté internationale de venir en aide aux populations de l’est du Congo RDC. (La Croix, France, 2 janvier 2001)

* Congo (RDC). Imbroglio22 décembre. Le sommet du “pré-dialogue intercongolais” (prévu le 21 décembre) à Libreville, organisé par le président Kabila mais boycotté par l’opposition, a été annulé et reporté à janvier, faute de participants. Seuls étaient présents les membres de la délégation amenée par le chef de l’Etat. Après cet échec, les deux principaux mouvements rebelles congolais ont exprimé le souhait que le médiateur dans le conflit reprenne son rôle et ont lancé un appel pressant au président Kabila pour qu’il accepte les accords de Lusaka. - 27 décembre. Le Congo-Kinshasa a demandé au Conseil de sécurité de l’Onu d’imposer l’arrêt des livraisons d’armes au Rwanda et à l’Ouganda, l’interdiction du commerce et des transactions financières et le gel des relations diplomatiques entre les gouvernements membres de l’Onu et ces deux pays, indique l’agence Reuters. Kinshasa accuse Kigali et Kampala d’avoir lancé de nouvelles attaques dans les provinces du Katanga et de l’Equateur. Kigali accuse de son côté les formations alliées de Kinshasa d’avoir lancé des attaques au Katanga, àKasinge, Kabalo et Manono. Selon le mouvement MLC de J.P. Bemba, l’aviation zimbabwéenne aurait bombardé Gbadolite et Dongo, deux villes de l’Equateur. Des rumeurs persistantes indiquent que les troupes rwando-rebelles avanceraient en direction de Lubumbashi. - Le 28 décembre, le Conseil de sécurité de l’Onu a exhorté le Rwanda et l’Ouganda à cesser leurs offensives militaires en RDC et à retirer leurs troupes de ce pays. Le Conseil a exprimé son “inquiétude” concernant les combats dans les provinces du Katanga et de l’Equateur. - Le 30 décembre, la campagne de bombardements s’est poursuivie. Selon Aviation sans frontières, les aéroports de Gemena, Bondo et Basankusu ont été visés par des avions de chasse non identifiés. Quelques jours après, la ville de Pweto, reprise le mois passé par les troupes rwandaises et rebelles, aurait également été bombardée, selon les rebelles. -Le 4 janvier, les deux principaux mouvements rebelles (le RCD et le MLC) ont annoncé qu’ils ne se rendront pas à une réunion avec les représentants du régime de Kinshasa organisée à Libreville par le président Omar Bongo. La rébellion ne reconnaît comme médiateur du processus de paix que l’ancien président botswanais Ketumile Masire. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 janvier 2001)

* Congo (RDC). Fièvre de Marburg — Cinq personnes sont mortes dans le nord du Congo de la fièvre de Marburg, similaire au virus Ebola, a annoncé le 5 janvier l’OMS, en mettant en place un système de surveillance destiné à contenir l’expansion de l’épidémie. Les décès sont intervenus le mois dernier dans le forêt d’Ituri, à proximité de la ville frontière de Bunia, où six personnes avaient manifesté des symptômes ressemblant à ceux du virus Ebola. En Ouganda, sur les 429 personnes infectées par le virus Ebola, 172 sont mortes, selon le dernier bilan fourni le 5 janvier. (AP, 5 janvier 2001)

* Congo (RDC). Evêque arrêté et libéré — Le 28 décembre, le gouvernement a fait arrêter Mgr. Cyprien Mbuka, l’évêque auxiliaire de Boma (à environ 300 km de Kinshasa), indique une dépêche de l’agence Misna du 2 janvier. Il a été interpellé à Matadi pour apprendre qu’il devait se rendre à Kinshasa où les motifs de l’accusation lui seraient notifiés. Ces chefs d’accusation vont de la possession de moyens de communication à l’instigation de la population par ses homélies. Sa valise d’équipement satellite a été saisie, bien qu’il possède tous les papiers officiels autorisant son usage. Mgr. Mbuka serait actuellement détenu à la prison du Demiap (agence militaire d’enquêtes sur les activités non patriotiques) à Kinshasa. - Le 9 janvier, le cardinal Etsou, archevêque de Kinshasa, a transmis un communiqué de presse à l’agence DIA, où il exprime son indignation devant le refus des autorités de libérer Mgr Mbuka, alors qu’elles reconnaissent n’avoir “aucun grief valable” contre lui. Le cardinal accuse à cette occasion “l’acharnement” des autorités politiques et militaires contre l’Eglise catholique, et rappelle les arrestations récentes de plusieurs évêques (Mgr Kaboy de Kasongo, Mgr Kasenge de Molegbe et Mgr Ngoy Katahwa de Manono) et autres responsables religieux. Le texte conclut en disant: “si les fidèles expriment leur mécontentement et leur réprobation suite à la longue et inutile détention de Mgr Mbuka, les autorités n’auront qu’à s’en prendre à elles-mêmes”. -10 janvier. Cette intervention vigoureuse du cardinal Etsou a eu de l’effet. Selon l’agence DIA, le secrétariat de la Conférence épiscopale a annoncé la libération de Mgr Mbuka. Elle est intervenue à 11h.15 (heure de Kinshasa). (ANB-BIA, de sources diverses, 10 janvier 2001)

* Congo (RDC). Bukavu: un membre du Congrès américain rabroué devant l’archidiocèse — Une délégation du Congrès américain, conduite par le républicain Frank R. Wolf, a achevé le mardi 9 janvier une visite de travail de deux jours dans les territoires contrôlés par la rébellion congolaise, pour se rendre ensuite au Rwanda. Selon des sources locales, un étrange incident a cependant eu lieu au début de l’après-midi de ce mardi. M. Wolf et la délégation étaient arrivés à l’archidiocèse de Bukavu où ils devaient avoir une réunion de travail avec les représentants de l’Eglise catholique. Alors que les deux délégations se saluaient, un groupe des services de sécurité du RCD et du Rwanda s’interpose et interdit la rencontre. Aux protestations, arguant qu’un membre du Congrès américain peut tout de même parler à qui il veut, il est répondu: “Le Congrès américain n’a rien à dire au Congo!”. Sur ce, Mgr Gwamuhanya et le personnel du diocèse sont poussés à l’intérieur de la propriété et la porte est fermée. La délégation américaine ne voulant pas envenimer les choses, est allée visiter les tombes de Mgr Kataliko et de Mgr Munzihirwa, et a rebroussé chemin. (ANB-BIA, Bruxelles, 10 janvier 2001)

* Congo (RDC). Offensive en préparation — L’armée de Kinshasa prépare une offensive contre l’île de Kilwa, située sur le lac Mweru (à la frontière avec la Zambie), afin de reprendre une route importante occupée depuis décembre par les rebelles congolais et l’armée rwandaise, ont indiqué des sources militaires de la région. Après avoir reçu en renfort de l’Angola de l’équipement militaire et des soldats, les loyalistes seraient prêts à lancer leur première offensive dans la région depuis deux mois. Selon une source katangaise, ces renforts d’Angola pourraient être des “Tigres katangais”, restés en Angola après l’arrivée au pouvoir de Kabila. L’Angola fait pression depuis plusieurs mois sur ces hommes pour les forcer à combattre au Congo. (La Libre Belgique, 11 janvier 2001)

* Côte d’Ivoire. Excluded from Canadian debt relief — Côte d’Ivoire is not among 11 highly indebted poor countries covered by a Canadian debt repayment moratorium because it failed to meet the condition stipulated by Ottawa. Countries that obtained Canada’s debt reprieve are Benin, Cameroon, Ethiopia, Ghana, Madagascar, Senegal, Tanzania and Zambia, together with Guyana, Honduras and Bolivia. The Canadian move was aimed at reducing the debt burden of these countries to enable them finance their respective health and education sectors, and poverty reduction. Out the 17 states targeted by the Canadian moratorium, only 11 had demonstrated their total commitment towards the principles of peaceful development and sound public management, including the protection of individual rights. According to Canada’s finance minister, Paul Martin, these countries were expected to fulfil these conditions before qualifying for the moratorium. However, 280 billion CFA francs out of the 770 billion set aside under the moratorium for the 17 countries is still pending to be shared among six other nations, including Côte d’Ivoire, once they meet the set preconditions. According to a news release issued by the Canadian embassy in Abidjan, these countries will have to undertake reforms in the social sector, embark on transparent management and improve human rights. Cote d’Ivoire’s total debt stood at 8,000 billion francs at the end of December 1999 while creditors demand the annual payment of 700 billion francs. Until 14 September 2000, Abidjan had only paid 231 billion francs and the country’s debt now stands at 7,769 billion. Canada’s suspension of debt repayment on the 11 highly indebted poor countries became effective 1 January 2000. It decided the move 19 December 2000. (PANA, Dakar, 2 January 2001)

* Côte d’Ivoire. Blow for democracy — Côte d’Ivoire’s former ruling party said on 3 January that its deputies would not take part in a new parliament, dealing a fresh blow to the restoration of democracy. The Democratic Party (PDCI), which ruled Côte d’Ivoire from independence in 1960 until a military coup in December 1999, is demanding by-elections be held in northern constituencies, where polling was blocked in December’s election. The government of President Laurent Gbagbo whose Ivorian Popular Front (FPI) won most seats in the 225-strong parliament but not an absolute majority, wants the Assembly to sit from 5 January. (Financial Times, UK, 4 January 2001)

* Côte d’Ivoire. Prochain scrutin2 janvier. Le Rassemblement des républicains (RDR) a conditionné sa participation aux législatives partielles à la “réhabilitation” de son leader Alassane Ouattara, à la libération de ses militants détenus, et à la reprise du processus électoral. Les législatives du 10 décembre, boycottées par le RDR, n’ont pas pu avoir lieu dans le nord (musulman) de la Côte d’Ivoire, où les partisans de Ouattara se sont mobilisés afin de protester contre le rejet de sa candidature pour cause de nationalité douteuse. - 5 janvier. Le ministre de l’Intérieur a annoncé que les législatives partielles dans le nord du pays se tiendront le 14 janvier. Le ministre estime que l’organisation matérielle du scrutin dans cette région, entrée en rébellion après le rejet de la candidature de Ouattara “ne pose pas de problème” et il espère que le RDR, “qui a sa place sur l’échiquier ivoirien” acceptera d’y participer, ce que ce parti semble exclure pour le moment. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 janvier 2001)

* Côte d’Ivoire. Putsch avorté — Dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 janvier, des soldats mutins en vêtements civils ont attaqué la présidence, la radio, la télévision et la principale caserne de gendarmerie d’Abidjan. Le président Gbagbo était toutefois en province durant les violences. Le lundi matin, alors que des tirs résonnaient encore, le Premier ministre Affi N’Guessan a déclaré que les soldats loyalistes avaient repoussé les assaillants et que la situation était largement sous contrôle. Dans la soirée, les autorités ont annoncé avoir mis fin à la tentative de putsch, qui a fait au moins six morts. Un couvre-feu a cependant été décrété pour les trois prochaines nuits. Dans la journée, des rafles ont été opérées dans la ville. En l’absence de toute précision sur l’identité des putschistes, on en est réduit aux supputations. Une première piste est celle du général Robert Gueï, auteur du putsch à la Noël 1999. L’autre piste est celle des militaires musulmans, sympathisants de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. - 9 janvier. C’est cette dernière piste qui semble être favorisée par les premiers éléments de l’enquête rendus publics le lundi après-midi. Jamais explicitement, mais par tout un faisceau d’indices M. Ouattara est mis en cause. Son parti, le RDR, a cependant démenti vigoureusement toute implication dans la tentative de putsch. Par ailleurs, dans la soirée, dans une allocution télévisée le président Gbagbo a appelé ses concitoyens à la “sérénité”, et a annoncé le maintien des élections législatives partielles dans les 26 circonscriptions du nord pour le dimanche 14 janvier. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 janvier 2001)

* Côte d’Ivoire. Normality after coup attempt —  After a failed coup attempt starting late Sunday, the Ivory Coast’s government urged people to return to work on Tuesday as President Laurent Gbagbo called coup members amateurs and terrorists. Gbagbo, who was in his home village of Mama in the west at the time, said he was not unduly worried by the trouble in Abidjan. At least eight people were killed in the attempted coup, which happened just over a year after a military takeover sparked months of turmoil. Earlier, the government said that the security forces had arrested more than 30 people after the coup attempt, and threatened to cut diplomatic relations with any neighboring countries found to have aided the rebels. (ANB-BIA, Brussels, 8 January 2001)

* Egypte. La Cour pénale internationale — Le 26 décembre à New York, l’Egypte a signé les statuts de la Cour pénale internationale (CPI), qui sera le premier tribunal international permanent destiné à juger les crimes les plus graves. Cette signature porte le nombre des pays signataires à 124. Une vingtaine de pays ont aussi ratifié le traité; soixante ratifications sont nécessaires à son entrée en vigueur. (Le Monde, France, 28 décembre 2000)

* Egypte. Journalistes libérés — Deux journalistes du bi-hebdomadaire Al-Chaab ont été libérés le 28 décembre à la suite d’une grâce présidentielle. Magdi Hussein et Salah Bedawi ont purgé treize mois de prison. Al-Chaab a été suspendu en mai par les autorités, qui lui reprochent ses liens avec les Frères musulmans. (Libération, France, 30 décembre 2000)

* Egypte. 20 Frères musulmans arrêtés — Le 30 décembre, 20 cadres des Frères musulmans, originaires de cinq gouvernorats différents, ont été arrêtés alors qu’ils s’étaient réunis chez l’un de leurs candidats aux élections législatives. La police a déclaré avoir réussi à confisquer des livres, des publications et des cassettes vidéo exprimant leurs idées pour ressusciter leur mouvement, sachant que la confrérie est officiellement interdite, mais tolérée par le gouvernement. Le parquet a accusé les 20 membres d’appartenir à une organisation secrète qui a pour objectif de renverser le régime. Un ancien cadre du mouvement considère cette intervention comme une action contre les Frères après leur succès aux élections législatives. (Al Ahram Hebdo, Egypte, 3-9 janvier 2001)

* Ethiopie/Erythrée. Après l’accord de paix — Le 23 décembre, l’Ethiopie et l’Erythrée ont procédé aux premières libérations simultanées de prisonniers de guerre, onze jours après la signature d’un accord de paix global. 220 prisonniers érythréens et 230 éthiopiens ont retrouvé leur pays respectif sous la supervision du Comité international de la Croix-Rouge. - Le 26 décembre, la Mission de l’Onu en Ethiopie et en Erythrée (Minuee) a ouvert un quatrième corridor terrestre à la frontière entre les deux pays. Ce nouveau corridor, uniquement destiné au personnel civil et militaire de la Minuee, relie la ville érythréenne d’Omhajer à la localité éthiopienne d’Humera, près de la frontière soudanaise. Il y a dix jours, la Minuee avait ouvert trois corridors aériens réservés à ses hélicoptères. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 décembre 2000)

* Ethiopia-Eritrea. Redeployment and deployment2 January: The peace agreement signed by Ethiopia and Eritrea in Algiers on 12 December has run into difficulties, with Ethiopia accusing the Eritreans of refusing to accept a troop redeployment agreement. At present, Eritrean and Ethiopian troops face each other all along a 1,000km border. The redeployment is essential, since it will set in train a series of steps leading to the demarcation of the border by the United Nations. This does not reflect the seriousness of the problem, which could jeopardise further progress towards peace. It was a dispute over the exact location of the border that led to the outbreak of the war in May 1998, resulting in over 100,000 deaths. The details of the redeployment are currently being worked out by the Military Co-ordination Committee which brings together representatives of both countries and the UN Mission in Ethiopia and Eritrea. Details of the most recent meeting of the committee, which took place in the Kenyan capital, Nairobi, on 28 December, are only now emerging. The Ethiopian representative at the meeting, Major General Alemshet Degife, accused Eritrea of failing to abide by the provisions of the cessation of hostilities, signed in June 2000, and incorporated in the Algiers peace agreement. This stipulates that «Ethiopia shall submit redeployment plans for its troops from positions taken after 6 February 1999 and which were not under Ethiopian administration before 6 May 1998, to the peace keeping mission». The agreement also states that Eritrean Forces shall remain at a distance of 25km — artillery range — from positions to which Ethiopian Forces shall redeploy in accordance with the agreement. 3 January: The UN is close to completing the deployment of more than 4,000 peacekeepers and support staff to monitor the ceasefire. Troops from 22 countries have been arriving on a nearly daily basis in the Horn of Africa. So far, 2,245 peacekeepers and support staff, as well as 146 military observers have been deployed, most of them in Eritrea. The Ethiopian government has announced the release of 914 Eritrean detainees «with a military background». (ANB-BIA, Brussels, 4 January 2001)

* Ethiopia-Eritrea. UN to lift Horn embargo — The United Nations Security Council is expected to lift an eight-month-old arms embargo on Ethiopia and Eritrea, despite concerns that such a move could be premature, diplomats said on Tuesday, 9 January. A spokesman for Singapore, this month’s council president, confirmed that a meeting had been scheduled for Wednesday to discuss a draft resolution to remove the embargo unconditionally. The United States sponsored the draft, but it has been reported that several council members will abstain in the vote. However, diplomats have commented that, since none of the permanent members is opposed, it is likely that the resolution will be adopted. The arms embargo was imposed in May 2000 following renewed fighting in the border war between Eritrea and Ethiopia. Its purpose was to force the warring parties to immediately cease all military action, withdraw from military engagement, and resume peace talks. Ethiopia and Eritrea signed a comprehensive peace agreement in Algiers on 12 December. But the two sides have not fully disengaged their forces, and, in a letter to the Security Council on Thursday, Ethiopian Prime Minister Meles Zenawi accused Eritrea of seeking to renegotiate the Algiers agreement. One diplomat, speaking on condition of anonymity, said that those against lifting the embargo believed that the US was trying to force the pace before President Bill Clinton leaves office on 20 January. (BBC News, 10 January 2001)

* Ethiopie/Soudan. Projet de chemin de fer — L’Ethiopie et le Soudan ont convenu de construire un chemin de fer reliant Port Soudan à la ville de Moyale située à l’extrême sud de l’Ethiopie à la frontière avec le Kenya. Selon le ministre des transports Dirrir Mohammed, les deux parties ont signé cet accord au cours de la commission ministérielle mixte tenue en mars 2000 à Khartoum. Deux projets sont à l’étude, l’un de 2.160 km, l’autre de 2.240 km. Les experts des deux parties choisiront entre les deux options. L’estimation préliminaire du coût final sera déterminée à la prochaine réunion de la commission mixte. Les deux pays envisageront aussi de chercher des partenaires pour le projet. On aurait également entrepris des études parallèles pour relier par chemins de fer l’Ethiopie aux ports de Mombasa (Kenya), de Mogadiscio (Somalie) et de Berbera (Somaliland). L’Ethiopie ne dispose plus de débouché maritime depuis l’indépendance de l’Erythrée. Addis Abeba est en train de construire une route reliant l’Ethiopie au Soudan pour pouvoir utiliser Port Soudan. (D’après PANA, 9 janvier 2001)

* Gambie. Sharia — Le 28 décembre, le président Yahya Jammeh a annoncé que son gouvernement envisageait d’instaurer la sharia (loi islamique) sans préciser les modalités pratiques d’introduction. “J’ai été assez tolérant par le passé, mais mon gouvernement se prépare à introduire le droit islamique l’année prochaine”, a-t-il déclaré en recevant les chefs religieux musulmans à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, la fête qui marque la fin du ramadan. (Le Monde, France, 30 décembre 2000)


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