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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-01-2001
PART #3/4 - From GHANA- RWANDA
Part #1/4: Africa => Cameroon |
Part #2/4: Congo Brazza => Gambie |
Part #4/4: Rwanda => Zimbabwe |
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* Ghana. Handing-over power — 2 January: Ghana’s president-elect and representatives of the outgoing government have begun a series of meetings aimed at ensuring a smooth handover of power. A meeting of the transition committee was held on 1 January, co-chaired by President-elect Kufuor and Vice-President John Atta Mills. President Rawlings is due to hand over power on 7 January. 4 January: President Rawlings has met with President-elect Kufuor at the Castle, seat of government, to discuss the transition from the National Democratic Congress (NDC) to the New Patriotic Party (NPP) administration. The NPP will have 100 of the 200 seats in the new parliament following a by-election victory in western Brong-Ahafo. (ANB-BIA, Brussels, 5 January 2001)
* Ghana. Kufuor président — Le 28 décembre, les Ghanéens ont voté, en un 2e tour d’élections présidentielles, afin de désigner le successeur du président Jerry Rawlings. Les opérations de vote se sont déroulées globalement dans le calme, mais la participation n’était pas aussi forte qu’attendue. - Le 30 décembre, le vice-président John Atta Mills, candidat du parti au pouvoir, a reconnu sa défaite face à l’opposant John Kufuor. La commission électorale a proclamé que M. Kufuor l’a emporté au second tour avec 56,73% des suffrages. Devant la presse, M. Kufuor s’est félicité d’une “grande réussite de notre jeune démocratie”. La passation de pouvoirs entre M. Kufuor et le président Rawlings est prévue le 7 janvier. - Le dimanche 7 janvier à Accra, le nouveau président John Kufuor a prêté serment, refermant la page sur 19 années de pouvoir de Jerry Rawlings et effectuant la première transition d’un président démocratiquement élu à un autre depuis l’indépendance du pays. Le nouveau vice-président, Aliju Mahama, un musulman du nord du pays, a également prêté serment, jurant au nom d’Allah. Un peu plus tôt dans la matinée, les députés du nouveau Parlement avaient prêté serment et élu à l’unanimité le président de leur assemblée, un membre du parti de Kufuor, le Nouveau parti patriotique, Peter Ala Adjetey. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 janvier 2001)
* Guinea. Camps for internally displaced — Technical experts from the United Nations refugee organization today began preparations for a new transit site in south- central Guinea for up to 60,000 refugees who have fled camps in the country’s strife-torn Gueckedou region. The new camp at Sangardo, 30 kilometres north-west of Kissidougou, will initially offer shelter for groups of up to 10,000 refugees that have been spotted moving on roads between Kissidougou and Faranah, according to the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR). Meanwhile, tens of thousands of refugees from Liberia and Sierra Leone have fled a string of border camps in Gueckedou since a series of cross-border attacks began in early December. Their fate is currently unknown, UNHCR said. The agency pulled out from the area when its office there was burned and several vehicles destroyed earlier this month. The withdrawal also followed an attack by unidentified rebels in September in the town of Macenta, where UNHCR‘s head of office was murdered, and another staff member abducted and later released. According to UNHCR, some of the refugees fleeing Gueckedou said several camps had emptied completely and large concentrations of refugees were concentrating in others. They also said Guinean authorities had set up roadblocks in some areas to prevent refugees from moving northwards into safer areas of Guinea. The authorities reportedly fear that camps located in a thumb of Guinean territory (known as the «parrot’s beak») that juts into Sierra Leone south-west of Gueckedou are infiltrated with Sierra Leonean rebels from the Revolutionary United Front (RUF), and do not want those populations moving into the interior of Guinea, UNHCR said. (United Nations, 2 January 2001)
* Guinée. Crise humanitaire — Théâtre de violents combats depuis un mois, le sud-est de la Guinée est confronté à une crise humanitaire sans précédent, selon le HCR qui a pu envoyer une mission dans la région de Guekedou le week-end du 23-24 décembre. La ville était pratiquement vidée de ses 97.000 habitants et deux camps de réfugiés à sa périphérie avaient été incendiés et leurs occupants s’étaient volatilisés. Avant le début des combats, la Guinée accueillait 460.000 réfugiés libériens et sierra-léonais. -Le 27 décembre, les chefs d’états-majors de la CEDEAO, réunis à Abuja, ont décidé le déploiement d’une force d’interposition ouest-africaine aux frontières de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, espérant ainsi mettre un terme au chaos qui règne dans le sud-est de la Guinée et menace d’embraser l’ensemble de la région. La force de 1.676 hommes sera composée de troupes venant du Mali, du Niger, du Nigeria et du Sénégal. Les attaques dans la région ont été imputées parfois à des groupes armés d’opposition guinéens. Mais Conakry accuse plutôt le Libéria, qui reproche en retour à la Guinée de tolérer la présence d’un mouvement armé, l’Ulimo, hostile au régime en place à Monrovia. Le mouvement rebelle sierra-léonais du RUF circule également de part de d’autre de la frontière. Riche en or et en diamants, le sud-est de la Guinée suscite bien des convoitises. Dans l’immédiat, c’est la famine qui guette la région. - 5 janvier. L’OIM (Organisation internationale pour les migrations) et le HCR prévoient de démarrer le 8 janvier le rapatriement de 20.000 réfugiés sierra-léonais candidats au retour. Le ministère guinéen de l’Intérieur a aussi donné le feu vert au HCR pour la construction d’un nouveau site de transit à Sangardo qui accueillera 60.000 réfugiés de Guekedou, et deux autres sites à Albadaria et Dabola qui pourront accueillir au total 40.000 réfugiés. D’autre part, le Nigeria a annoncé qu’il fournira 700 soldats à la force ouest-africaine qui se déploiera à la frontière de la Guinée. Le gouvernement du Libéria s’est pour sa part engagé à coopérer avec ces troupes de la CEDEAO. Par ailleurs, le président Conté a relevé de ses fonctions son ministre de la Défense, tandis que les groupes d’opposition ont fait connaître leurs conditions (notamment la libération d’Alpha Condé) pour donner une réponse favorable à l’appel au dialogue lancé par le président. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 janvier 2001)
* Guinea. Conte blames neighbours — President Lansana Conte has accused a «syndicate of African leaders» of supporting armed incursions into his country from neighbouring states. In an address broadcast by state radio and television, President Conte said that neighbouring leaders had been attracted by his country’s mineral wealth. He named President Charles Taylor of Liberia and President Blaise Compaore of Burkina Faso, but said others were also involved. President Taylor has rejected similar accusations in the past.and in turn has accused Guinea of backing armed dissidents in northern Liberia and harbouring members of Liberia’s Ulimo movement. (BBC News, 6 January 2001)
* Guinée-Bissau. Réconciliation — Le président Kumba Yala a promis la réconcilitaion nationale et l’instauration de bonnes relations avec ses voisins, le Sénégal et la Guinée, a rapporté PANA le 25 décembre. M. Yala a indiqué qu’en dépit du fait qu’il regrettait le décès, le 30 novembre, de son opposant le général Mane, l’armée “retournera maintenant à son rôle constitutionnel” et n’interférera plus avec le gouvernement. -D’autre part, la Banque mondiale et le FMI ont approuvé un allégement de la dette de la Guinée-Bissau d’un montant de 790 millions de dollars en guise d’appui aux programmes de réduction de la pauvreté. (IRIN, Abidjan, 25/12/00 - 3/01/01)
* Liberia. Sanctions — On 4 January, the United States circulated a UN resolution calling for an embargo on Liberia’s diamond exports, an air ban and other sanctions intended to stop its gems-for-guns trade with Sierra Leone rebels. The draft Security Council resolution backed by Britain, was being discussed informally and was not expected to be enacted until later this month at the earliest, diplomats said. The Organisation of African Unity’s Secretary-General, Salim Ahmed Salim, however, has warned that the proposed sanctioins against Liberia would have ctatrophic effects on that country. (CNN, 4 January 2001)
* Libye. Sanctions américaines reconduites — Le 4 janvier, le président américain Bill Clinton a informé le Congrès de sa décision de reconduire pour un an les sanctions économiques mises en place par les Etats-Unis contre la Libye en janvier 1986 après l’attentat de Lockerbie contre un appareil de la Panam. M. Clinton a justifié le maintien de cet embargo économique en affirmant que malgré la livraison à la justice par Tripoli des suspects de l’attentat et la levée des sanctions de l’Onu, les Etats-Unis étaient toujours “préoccupés par le soutien apporté par le gouvernement libyen au terrorisme”. (La Libre Belgique, 6 janvier 2001)
* Libye. Procès Lockerbie — Le 9 janvier, dans le procès des deux suspects libyens de l’attentat de Lockerbie (270 morts le 21 décembre 1988) qui se tient à Camp Zeist aux Pays-Bas, l’accusation a annoncé qu’elle ne retenait que la charge de meurtre, la plus difficile à prouver des trois initialement formulées. Le procureur a ainsi abandonné les charges de “complot” et de “violation de la sécurité aérienne”. L’accusation de meurtre entraîne automatiquement une peine de prison à vie si les deux hommes sont reconnus coupables. (D’après AFP, 9 janvier 2001)
* Malawi. La révision de la Constitution — Le 8 janvier à Lilongwe, un groupe d’hommes d’Eglise, d’organisations syndicales et de défense des droits de l’homme du Malawi ont décidé de faire pression sur le Parlement pour bloquer un projet de révision constitutionnelle destiné à permettre au président Bakili Muluzi de solliciter un troisième mandat et d’abolir le Sénat. Au cours de leur rencontre, ils ont dénoncé le “viol de la Constitution” que se prépare à commettre l’élite au pouvoir dans le seul but de préserver ses “caprices”. Mgr Patrick Kalilombe s’est demandé comment les hommes politiques pouvaient avoir la mémoire si courte. Il a rappelé que des amendements à la Constitution adoptés pour faire plaisir à des politiciens avaient déjà dans le passé livré le pays à la dictature. M. Muluzi, réélu en juin 1999 pour un 2e mandat de trois ans, n’a pas encore évoqué, du moins publiquement, l’éventualité d’un 3e mandat. (PANA, 8 janvier 2001)
* Maroc. Pauvreté accrue — Sur un total de 28 millions de Marocains, 5,31 millions, c’est-à-dire près de 19% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 11 dirhams par jour (7,58 FF) en zone urbaine ou moins de 8,4 dirhams (5,79 FF) en zone rurale. C’est ce que révèle une étude du ministère marocain de l’économie et des finances. (La Croix, France, 27 décembre 2000)
* Morocco. Berbers press for rights — Protests are growing in Morocco over the authorities’ policy of Arabisation. More than 60% of Moroccans claim to be Berbers — the original inhabitants of North Africa. But four years ago, the government introduced new measures outlawing Berber names and restricting Berber children to approved Arab and Muslim names. At a police station in Rashidia, a town deep in the Atlas mountains, Mohand checks the blacklist of unacceptable names for his new-born son. The registry clerk tells him non-Arab names like Jurgurtha and Messina — Berber kings of the ancient world - are out. Hassan and Ahmed are in. Jalali Saib, a leading activist and professor at Rabat University, says the ban amounts to institutionalised racism. «It looks like the Moroccan authorities — at least the Ministry of Labour -don’t want Berber names, especially historical ones, to be given to children. «If you looked at the human rights charters, you would find that it is a violation of human rights to refuse names that parents would like to give their children. And to Berber militants this is a case of trying to completely eradicate any Berber heritage in Morocco,» he says. In their cafes and conferences across the kingdom, Berber intellectuals like Hassan Ouzzat argue that Moroccans are facing a new Arab conquest. «Little did they realise that the pan-Arabism based in the Middle East would expand in such fury to North Africa and result in this pan-Arab hysteria, trying to obliterate anything that is native to North Africa and especially its language,» Mr Ouzzat says. «This Middle Eastern movement generated a movement of culturally genocidal proportions. It is actually trying to subdue local identity in order to augment the numbers of so-called Arabs.» The authorities say Arabic has long been the dominant culture. They accuse the Berber movement of opposing standardisation and thereby disturbing national unity. (BBC News, 2 January 2001)
* Morocco. Dakar Rally threatened — 4 January: The Moroccan government warns rebels that any attempt to disrupt the 2001 Dakar rally when it crosses into Western Sahara would be met by force. The statement is in response to rebels from the rebel Polisario Front campaigning for an independent Western Sahara to take up arms if the Rally crosses into the disputed territory currently under Moroccan control. The Polisario Front leader, Mohamed Abdelaziz has said his movement would resume its military campaign against Morocco if the race enters the territory on 7 January as planned. (CNN, 4 January 2001)
* Maroc/UE. Pas d’accord sur la pêche — Le 4 janvier, la Commission européenne a estimé que des “obstacles majeurs demeuraient” dans les discussions sur la pêche entre le Maroc et l’Union européenne après plusieurs séances de négociations au niveau technique. Rabat souhaite notamment que le nombre des bâteaux européens devant pêcher dans ses eaux soit réduit. -Le 10 janvier, le président de la Commission européenne a appelé le Maroc à faire preuve de réalisme, en particulier au sujet des compensations financières pour un nouvel accord de pêche. Romano Prodi séjournera au Maroc du 13 au 15 janvier, dans le cadre d’une tournée au Maghreb, qui l’aura conduit auparavant en Tunisie et en Algérie. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 janvier 2001)
* Maroc. Congrès de la FIDHplain D — Prévu de longue date, le congrès de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) s’est ouvert le 10 janvier à Casablanca, rassemblant 105 ONG provenant de 86 pays. C’est la première fois qu’une organisation humanitaire se réunit dans un pays arabe. “Préoccupée par la récente régression des libertés”, la FIDH a néanmoins décidé de maintenir son congrès dans le royaume “pour accompagner la transition démocratique qui s’y déroule depuis trois ans”. Dans son message d’ouverture, le roi Mohammed VI a insisté sur l’action menée pour “réconcilier les Marocains avec leur histoire”, citant l’autorisation de retour au pays signifiée à d’anciens opposants ou les indemnisations accordées aux familles des disparus. Les récentes atteintes à la liberté de presse au Maroc et la répression de plusieurs manifestations pacifiques constituent cependant la toile de fond de ce congrès, qui se prolongera jusqu’au 14 janvier. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 janvier 2001)
* Mozambique. L’opposition reconnaît le gouvernement — Alors que, jusqu’à présent, elle contestait le résultat des élections générales de décembre 1999, la Renamo, principal parti d’opposition, a reconnu le 20 décembre le gouvernement du président Joaquim Chissano. Ce dernier consultera l’opposition pour des nominations de postes de la haute administration. (La Croix, France, 22 décembre 2000)
* Mozambique. Menaces d’inondations — Les menaces d’inondations ont continué à augmenter dans la province occidentale de Tete, la rupture des digues du fleuve Zambèze ayant endommagé les cultures dans un des districts, a rapporté le journal de Maputo Noticias le 6 janvier. La montée du niveau de l’eau du Zambèze est consécutive à des pluies torrentielles tombées en amont en Zambie voisine. Le gouvernement mozambicain s’est mis en rapport avec ses voisins de Zambie et du Zimbabwe pour la maîtrise des eaux du fleuve. Le Mozambique a souffert, il y a un an, d’inondations catastrophiques. (PANA, 8 janvier 2001)
* Nigeria. Sommet sur la sharia — Les évêques de l’Eglise catholique du Nigeria ont convoqué une brève réunion des chefs religieux dans le but de résorber la crise rampante dans le pays autour de l’introduction de la sharia islamique dans certains Etats, a rapporté le quotidien The Guardian le 3 janvier. L’archevêque John Onaiyekan a affirmé que l’introduction d’une loi religieuse dans certains Etats du nord reposait sur des motivations politiques et il a instamment prié les leaders religieux de ne pas se laisser manipuler. - Le 29 décembre, le gouvernement du Nigeria s’est opposé à une condamnation à la flagellation à l’encontre d’une jeune fille de 17 ans ayant eu des relations sexuelles hors mariage dans l’Etat de Zamfara. “En tant que gouvernement, nous ne saurons tolérer la violation du droit d’un citoyen nigérian, quel qu’il soit”, a affirmé le ministre Dubem Onyia. (Les autorités de Zamfara ont cependant affirmé que la peine serait appliquée). D’autre part, le 1er janvier dans la ville de Kano, un groupe de surveillance musulman a infligé 80 coups de canne à un commerçant chrétien qui portait une bouteille de gin. (D’après IRIN, Abidjan, 29/12/00 et 3/01/01)
* Nigeria. Fuel price warning — The Nigeria Labour Congress has accused the government of encouraging a fuel shortage in Nigeria as a prelude to raising the price. The Congress said any attempt at a price rise for fuel would be resisted and would lead to another national crisis. President Obasanjo’s government backed down on a fuel price rise last June after the Labour Congress organised a nationwide strike. Nigeria has continued to come under pressure from the International Monetary Fund to cut fuel subsidies. The Labour Congress also urged the government to stick to an agreement to raise workers’ pay by twenty-five per cent this year. President Obasanjo has said this increase will depend on how the economy performs. (BBC News, 2 January 2001)
* Nigeria. The Sharia in practice — 3 January: Nigeria’s Catholic Bishops have called for a meeting of religious leaders to resolve the lingering crisis in the country over the Introduction of Islamic Sharia law in some states. 4 January: Two men found guilty of drinking alcohol have been flogged before large crowds in the northern city of Kano, after they became the first people in the state to be sentenced under new Islamic laws. The Muslim men received 80 lashes each before excited crowds, after confessing to drinking alcohol. Later, the younger of the two promised never to drink again and said he felt happy that he had been cleansed of his sins. Also, in Zamfara State, the sentence of 180 strokes of the cane passed on a 17-year-old girl for premarital sex, will be carried out despite objections raised by the central government. Canada has already protested to the Nigerian government over the sentence on the girl, who gave birth last week and who was due to be punished 40 days later, saying it violated fundamental human rights. (ANB-BIA, Brussels, 5 January 2001)
* Nigeria. Explosion d’un oléoduc — Le 5 janvier, un oléoduc appartenant à la Royal Dutch-Shell a explosé près de la ville de Warri (sud), provoquant une nappe de pétrole sur une grande superficie. Selon The Guardian de Lagos, la nappe recouvrirait quatre kilomètres carrés d’exploitations agricoles, mais aucune perte humaine n’a été déplorée. Des responsables de Shell auraient informé que la compagnie mettait sur pied une équipe qui conduira une enquête sur les causes de l’explosion. Au cours des dernières années, plusieurs incidents similaires ont eu lieu dans cette région et se sont soldés par des dizaines de morts et par des dégâts écologiques considérables. (IRIN, Abidjan, 9 janvier 2001)
* Nigeria. Nigerian south seeks autonomy — All the governors from the 17 states of southern Nigeria are due to hold a meeting on Wednesday 10 January at which they are expected to press demands for greater regional autonomy. The meeting, which will take place in the south-eastern city of Enugu, is the second between Nigeria’s southern governors within the past three months. Until last October they had never sat down together and talked. That they are meeting a second time already is indicative of the deep dissatisfaction in the south with the current distribution of power. Broadly speaking all the southern governors want more regional autonomy and greater control over their own resources. This demand is most keenly felt in the oil-producing Niger Delta where people have long believed that Nigeria’s federal government keeps too much for itself. The governors may also raise concerns about the spread of Sharia, or Islamic law, in northern Nigeria and its implications for Christian southerners living in the north. The southern governors say they are committed to Nigerian unity but that they want a looser federation of states than exists today. Nigeria’s President, Olusegun Obasanjo, has consistently argued against devolving power, saying it will make it more difficult to hold the country together. (BBC News, 10 January 2001)
* Rwanda. Plus de 700 libérations — Plus de 700 détenus soupçonnés d’avoir participé au génocide de 1994 ont été remis en liberté la semaine dernière. 273 ont été libérés le 22 décembre à Gitesi par des juridictions populaires. Par ailleurs, 509 accusés qui étaient mineurs en 1994 ont été relâchés après avoir passé un mois et demi dans un camp de solidarité à Mukingo. 38 autres ont été libérés dans la province de Gisenyi: ces enfants n’avaient pas de dossiers depuis leur arrestation et personne ne s’était constitué en témoin à charge contre eux. Selon les Nations unies, 4.454 mineurs étaient détenus en 1999 dans les prisons rwandaises. (Le Soir, Belgique, 26 décembre 2000)
* Rwanda. Allégement de la dette — La Banque mondiale et le FMI ont accordé une aide au Rwanda et vont soutenir un ensemble de mesures visant à une réduction globale de la dette du pays, à travers notamment l’initiative en faveur des pays pauvres les plus endettés. La Banque mondiale affirme que ces mesures dispenseront le Rwanda de régler dans les années à venir près de 810 millions de dollars au seul titre du service de la dette. Cette aide réduira de 71% la valeur actuelle de la dette rwandaise, telle qu’établie fin 1999. Selon le rapport, le Rwanda recevra toutefois cette assistance sous certaines conditions d’éligibilité, notamment en matière d’engagement en faveur de la réduction de la pauvreté. (IRIN, Nairobi, 27 décembre 2000)
* Rwanda. Centenary of Evangelization — The Pope has appointed Cardinal Roger Etchegaray, president of the Committee for the Great Jubilee 2000, as his special envoy to the closing ceremony of the celebrations marking the centenary of evangelization in Rwanda, due to take place in Kigali on 8 February 2001. (Africa Infodoc, 5 January 2001)
* Rwanda. Elections communales le 6 mars — Le conseil des ministres a fixé le calendrier définitif des premières élections de l’après-guerre civile à la date du 6 mars prochain. Les résultats du scrutin seront connus le 24 du même mois. Le calendrier des élections comprend aussi l’enregistrement des électeurs et des candidats (du 5 au 19 janvier); la publication des listes définitives des candidats interviendra le 5 février et la campagne électorale s’étendra du 18 février au 4 mars. Le scrutin doit déboucher sur l’élection au suffrage indirect et à bulletin secret d’une centaine de maires indépendants des appareils politiques. Le scrutin est ainsi balisé par crainte des autorités de lâcher les partis politiques rwandais dans une population toujours à la recherche de l’unité et de la réconciliation. Par ailleurs, les premières élections générales sont attendues en 2004, à la fin de la seconde transition politique en cours au Rwanda où une nouvelle Constitution est en voie de préparation. (PANA, 5 janvier 2001)
* Rwanda. Reward offered for suspects — The United States has offered rewards of up to $5 million for information on the whereabouts of nine people indicted by the International Criminal Tribunal on Rwanda who are still at large. State Department spokesman Richard Boucher said the rewards would be given for information which resulted in the transfer to the tribunal or conviction of those indicted. Mr Boucher said the international community must continue to do all it can to help achieve justice for the genocide which occured in Rwanda in 1994. (BBC News, 6 January 2001)