ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-09-2001

PART #1/4 - From AFRICA to BURUNDI

Part #2/4:
Centrafrique => Liberia
Part #3/4:
Libya => Somalia
Part #4/4:
South Africa => Zimbabwe
To the Weekly News Menu

* Afrique. Synode des évêques — Le pape Jean-Paul II a nommé le 24 août dernier les participants du prochain synode des évêques sur le ministère de l’évêque (30 septembre-27 octobre), en qualité de membre de nomination pontificale, soit 32 évêques et cardinaux (9) de 26 pays différents. Dans la francophonie africaine on notera: le cardinal Bernardin Gantin, doyen du collège des cardinaux (Vatican); le cardinal Bernard Agré, archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire), président délégué de la Xe Assemblée générale ordinaire du synode des évêques; Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kisangani (République démocratique du Congo), président du “Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar” (SCEAM); et Mgr Mathieu Madega, évêque auxiliaire de Libreville (Gabon). (D’après Zenith, Italie, 3 septembre 2001)

* Africa. Fight to save Durban Conference3 September: Amnesty International says the Conference’s focus must be about human rights. 4 September: Delegations to the UN racism conference in South Africa have spent the night battling to save the summit after a walkout by the US and Israeli delegations over moves to brand Israel as racist. The Americans, followed by Israel, pulled out on 3 September after failing to have «hateful» language about the Jewish state removed from meeting documents. US Secretary of State Colin Powell, who like Canada expressed sympathy for the US stance but did not follow their lead — worked through the night to draft a «completely new text» on the Middle East conflict. «But that does not mean that we are necessarily going to have anything approaching an agreed text on 4 September,» a European Union spokesman said. «There are still four days to go before the conference ends.» The conference in the South African port city of Durban reached deadlock on 3 September, when paragraphs criticising Israel’s treatment of the Palestinian people came up for discussion. Arab and Islamic countries want Israel singled out for condemnation in the conference’s final declaration and have rejected a compromise text proposed by Norway and backed by the US. US Secretary of State Colin Powell had already boycotted the event, but a mid-level US diplomatic team had been sent to Durban where it was heavily involved in behind-the-scenes efforts to amend the wording — although they took no public role in the conference. Israeli Foreign Minister Shimon Peres called the activities at the South African conference an «unbelievable attempt to smear Israel.» Human rights groups Amnesty International and Human Rights Watch said they were disappointed by the US and Israeli decision. Mary Robinson, the UN human rights chief, says the USA has not fully walked out of the conference. She said the USA is still represented despite the pullout of the country’s delegation. The US consul general based in Durban will represent the USA and look after US interests. South African and EU officials are working together to try to salvage the conference and South Africa has won approval to remove the controversial draft text on the Middle East. South Africa’s foreign minister, Nkosazana Dlamini-Zuma, says she is optimistic there will be a final declaration acceptable to all. — African countries have issued a fresh set of demands over the transatlantic slave trade and colonialism which European delegates to the conference warn could lead to the final collapse of any agreement. 5 September: The Europeans have threatened to withdraw over language they see as vindictive towards Israel, and over demands for reparations for the trans-Atlantic slave trade. Today, delegates hear about another subject, AIDS. 6 September: Talks are suspended, early today, with delegates asking South Africa to propose a new draft statement by daybreak. (ANB-BIA, Brussels, 6 September 2001)

* Afrique. Conférence mondiale contre le racisme — Le 31 août, à Durban (Afrique du Sud), les délégués de quelque 150 pays, dont une quinzaine de chefs d’Etat, se sont retrouvés pour assister à la troisième conférence des Nations unies contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, qui durera jusqu’au 7 septembre. Mais les pays riches n’ont envoyé aucun chef d’Etat et la plupart des pays occidentaux n’ont pas envoyé de délégations de haut niveau. Les travaux ont débuté par les interventions de M. Kofi Annan et du président sud-africain Thabo Mbeki. M. Annan a appelé les délégués à mettre de côté leurs divergences. “Si nous partons d’ici sans accord, nous allons encourager les pires éléments de chaque société”, a-t-il déclaré. - 2 septembre. Le Forum des organisations non gouvenementales, qui se tenait en marge de la conférence, s’est achevé dans la confusion, tard dans la nuit du 1er au 2 septembre. La déclaration finale comporte une prise de position très dure sur Israël, qualifié d’“Etat raciste”, coupable d’actes de “génocide”. Plusieurs grandes organisations comme Amnesty International, Human Rights Watch et la Fédération internationale des droits de l’homme ont refusé de signer le texte. D’autre part, à la conférence, les dirigeants africains ont abordé la délicate question de l’esclavage; certains se sont démarqués des demandes de réparations financières pour mieux plaider un accroissement de l’aide au développement ou l’annulation de la dette. - 3 septembre. Les Etats-Unis et Israël ont quitté Durban, arguant de la mise au pilori d’Israël. Dans les rangs africains, c’est l’amertume, certains estimant que la conférence a été sabotée par le problème du Moyen-Orient. Les Européens qui étaient sur le point d’arriver à un accord avec les Africains, ont décidé de rester. Beaucoup d’organisations ayant participé au Forum des ONG sont restées à Durban pour faire pression sur la conférence, en particulier celles réclamant des excuses et des réparations pour la traite négrière et le colonialisme. - 5 septembre. Le forcing diplomatique pour tenter de trouver un consensus sur la déclaration finale s’est poursuivi, mais l’Union européenne et l’Afrique restaient loin d’un accord sur la question de l’esclavagisme et du colonialisme; car si les Européens ont relevé leurs offres d’aide, ils n’acceptent pas la notion de réparation. On semblait aller vers l’impasse. L’UE a menacé de quitter la conférence. Dans la nuit du 5 au 6, les négociations sur le Proche-Orient se sont achevées “sans consensus”. L’Afrique du Sud a été chargée d’une ultime tentative pour dégager un compromis et a présenté, le 6 septembre, un nouveau texte sur le Proche-Orient, espérant éviter le retrait de l’Union européenne. Le texte modifié, qui a ramené les participants à la table des négociations, conviendrait aux Européens, tandis que les Arabes devraient donner une réponse dans la soirée. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 septembre 2001)

* Africa/France. Euro printing hits Africa — Preparations for Europe’s new currency, the Euro, are making life difficult for people across West Africa. Residents of both Dakar and Bamako are having trouble getting hold of small denomination banknotes because local banks say they do not have any in stock. An official from the West African Central Bank (BCEAO), says the French Bank is too busy printing new euros to supply the scarce African notes. The BCEAO Senegal director says that the shortages were being caused by Europe’s new currency, due to be introduced on 1 January 2002. «The Bank of France is giving priority to printing the Euro at the expense of our requests (for small denomination notes)». The link with the French treasury has remained in force despite the creation of the Euro. The exchange rate is fixed at FF 1=FCFA 100. (ANB-BIA, Brussels, 6 September 2001)

* Algérie. Les massacres continuent — Treize personnes ont été tuées en Algérie lors d’attaques imputées aux islamistes, selon des sources officielles et médicales. Cinq membres d’une même famille de retour d’un mariage ont été égorgés et une adolescente de 16 ans enlevée à un faux barrage vendredi soir 31 août à 360 km d’Alger. Huit autres personnes ont été assassinées le samedi 1er septembre au sud-est de la capitale. L’Algérie connaît un regain de violences qui aurait fait une centaine de morts en deux semaines selon la presse locale. - D’autre part, le 31 août au matin, un engin artisanal bourré d’explosifs a été jeté au milieu de la foule au marché Boumaati à El Harrach, une banlieue populaire à l’est d’Alger. L’engin n’a pas explosé et les artificiers de la police ont réussi à le désamorcer. Cette tentative survient 48 heures après un autre attentat à la bombe qui a fait 34 blessés dans la Casbah d’Alger. Le retour des attentats à la bombe fait craindre le pire aux Algérois. - Dans la nuit du 1er au 2 septembre, cinq membres d’une même famille ont été assassinés par un groupe armé près de Tissemsilt, à 260 km au sud-ouest d’Alger. Et dans la nuit du 2 au 3, trois personnes ont été assassinées et deux autres blessées par un groupe armé sur la plage de Djenane El Bey, près d’Annaba. -Dimanche 2 septembre, selon le quotidien “El Watan”, sept personnes ont été égorgées et deux autres blessées lors d’une attaque perpétrée sur une plage de Seraïdi (près de Annaba, 600 km à l’est d’Alger), en début de soirée, par un groupe armé dénommé GSPC (Groupe salafiste pour le combat et la prédication) et dirigé par Kamel Necib, alias Camillo, actif dans la région. De son côté, “Le Matin”, indique que deux jeunes gens ont été kidnappés dans un café près de Jijel, puis égorgés par un groupe armé d’une dizaine d’individus. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 septembre 2001)

* Algeria. Seven killed on beach — Reports from north-eastern Algeria say suspected Islamist militants have attacked a large group of young people who were camping on a beach. Local authorities say that seven people were killed in what is being described as a brutal attack, and several more were wounded. They say that Islamic militants are responsible for the murders. The incident comes amid a wave of recent reports of attacks on young couples by religious conservatives in different parts of the country. According to survivors, about 30 young people were camped on the beach at Saraida, just to the west of the town of Annaba. Five of them who had made their way to their vehicle in a nearby car park were confronted by men wearing police uniforms. The five became suspicious and began running away, then the armed men opened fire. The attackers shot three of them dead and wounded the other two. They then turned their attention onto a young couple, including a 16-year-old girl, who tried to get away in their car. (ANB-BIA, Brussels, 4 September 2001)

* Angola. Attaques de bus: 38 morts — Des membres présumés du groupe rebelle de l’Unita ont tué au moins 38 personnes et en ont blessé des dizaines d’autres le 1er septembre, dans deux attaques d’autobus à Gibela, dans la province de Cuanza Sul (sud de l’Angola), à environ 150 km au sud-ouest de la capitale. Des analystes estiment que l’Unita a récemment intensifié ses attaques en vue de forcer le gouvernement à revenir à la table de négociations. (La Libre Belgique, 4 septembre 2001)

* Angola. Ambush leaves many dead — An attack by suspected Unita rebels on a convoy of civilian buses killed 38 people and left 52 injured, says state radio. The attack took place on 1 September in Kwanza Sul province, about 300km south of the capital, Luanda. Unita has been active in the area of the ambush recently. Last week, armed men attacked a military vehicle on the same road, killing 12 soldiers. And Unita has admitted carrying out an attack not too far away on a train three weeks ago, which left 200 people dead. The state news agency, Angop, quoted a survivor as saying that a group of men, some of them in uniform, ambushed a convoy of two buses and a minibus, about 48km from the coastal town of Sumbe. The survivor said the attackers, who numbered about 20, fired on the convoy and robbed the passengers of their possessions before setting alight the three vehicles. The state news agency blamed the attack on the Unita rebel movement, but there is no independent confirmation of this. Road convoys are ambushed several times each month in various parts of Angola, often motivated by robbery. (ANB-BIA, Brussels, 4 September 2001)

* Angola. Restocking scarce wildlife4 September: The latest stage in efforts to restock Angola’s war-ravaged game parks is taking place today. A planeload of South African elephants is being flown to the Kissama national park on the Angolan coast where they will be released into the wild. About 50 elephants and antelope are due to be flown in this week. They have been donated by reserves in South Africa and Botswana. Thirty elephants were donated last year. It is hoped the resurgence of wildlife will boost Angola’s prospects as a tourist destination after 25 years of civil war during which wild animals were driven away by fighting or were killed for food by rival armies. Despite government assurances that it controls most of Angola’s territory, Unita rebels have staged a series of guerrilla attacks in recent months, including some not far from the Kissama National Park. (ANB-BIA, Brussels, 4 September 2001)

* Bénin. Les indemnités des députés — Le budget 2002 de l’Assemblée nationale béninoise, voté le 28 août, a suscité la désapprobation de plusieurs structures syndicales et de la société civile, spécialement dans sa partie consacrée aux indemnités des députés. Elles s’insurgent contre ce qu’elles appellent “la flambée” non justifiée des indemnités parlementaires face à la misère des populations. Le budget voté est de quelque 5,8 milliards de FCFA. Pour bon nombre de Béninois, ce qui est surprenant c’est que les députés de toutes tendances, toujours en désaccord lorsqu’il s’agit de textes de lois à voter, se soient entendus pour voter en un temps record la loi relative à l’augmentation de leurs indemnités. Ils ont le regard tourné vers la Cour constitutionnelle, saisie par deux députés, et souhaitent que la plus haute juridiction demande une révision à la baisse de ces indemnités. (D’après PANA, Sénégal, 30 août 2001)

* Burundi. Retour des rebelles — Afin de se soustraire au processus de paix en cours au Congo-Kinshasa, des centaines de rebelles hutu burundais et rwandais ont commencé à quitter leurs bases arrière dans l’ex-Zaïre pour s’installer au Burundi. Des habitants ont déclaré, le jeudi 30 août, qu’au cours du week-end dernier près d’un millier de rebelles se sont installés essentiellement près de Cibitoke (60 km au nord de Bujumbura) et rejoint d’autres camps dans la forêt de Kabira. Selon le gouverneur de la province de Bujumbura rural, environ 300 rebelles rwandais appartenant aux milices interahamwe faisaient partie des rebelles entrés au Burundi. Ce pays semble un choix plus sûr pour ces Rwandais, leurs tentatives de rentrer au Rwanda s’étant soldées par des échecs face à la vigilance de l’armée rwandaise. Selon un responsable rwandais de la sécurité, d’autres membres des milices interahamwe arriveront bientôt du Congo, afin d’attaquer le sud du Rwanda à partir du Burundi. (AP, 30 août 2001)

* Burundi. Attentat meurtrier — Quatre des 57 civils blessés vendredi soir, 31 août, dans un attentat à la grenade dans le quartier de Kinama, au nord de Bujumbura, ont succombé au cours du week-end, a-t-on appris le lundi. Une grenade avait été jetée vendredi sur un petit marché très fréquenté du quartier de Kinama, majoritairement hutu. Par ailleurs, le marché de Gitega, deuxième ville du pays, a été entièrement détruit par un incendie d’origine indéterminée, dans la nuit de dimanche à lundi, malgré les efforts de milliers de bénévoles. (La Libre Belgique, 4 septembre 2001)

* Burundi/Tanzania. Mkapa appeals to Burundi rebels to join peace process — On 5 September, President Benjamin Mkapa of Tanzania called on Burundi’s armed rebels to lay down their arms and join the peace process which he said has reached an advanced stage. Speaking to journalists at the end of President Pierre Buyoya’s visit in Tanzania, Mkapa said now that new leaders to oversee a transition government in Burundi had been agreed upon and the Peace and Reconciliation Agreement has been signed, there was no justification for continuing with the war. «The rebels should lay down arms and join the peace process.The fighting has not benefited the country,» Mkapa said. Earlier, speaking to journalists before his departure, Buyoya refuted allegations that had accused Tanzania of offering firearms and military training to armed rebels of Hutu origin currently staying in refugee camps in regions of Kigoma and Kagera. He said the allegations were coined by the press and challenged journalists not sow seeds of discord between the two countries by making unfounded allegations against him. Major Buyoya insisted that from time to time, his government and Tanzanian authorities have been holding discussions regarding security between the two neighbouring countries. «At this moment, Burundi is in need of more assistance from Tanzania than it was previously the case,» he noted, adding that during his visit, he held talks with Mkapa on top priority issues ranging from the repatriation of over 350,000 Burundi refugees from Tanzania, misunderstandings and bilateral relations as well as progress of the peace process. Buyoya also said that he met Dr. Jean Minani of FRODEBU and Joseph Karumba of FROLINA in Dar es Salaam and they discussed how things would be done after the installation of a new government in Bujumbura in November. (PANA, Senegal, 5 September 2001)

* Burundi/Tanzanie. Appel aux rebelles — Le 5 septembre, le président tanzanien Benjamin Mkapa a lancé un appel aux rebelles armés du Burundi pour leur demander de déposer les armes et de se joindre au processus de paix qui, à son avis, fait des avancées significatives. M. Mkapa a indiqué que, la question des nouveaux leaders chargés de diriger le gouvernement de transition au Burundi ayant fait l’objet d’un accord et que l’accord de paix et de réconciliation ayant été signé, plus rien ne justifie la poursuite de la guerre. Cette déclaration intervient après une visite du président burundais Buyoya en Tanzanie, où il a eu des entretiens avec M. Mkapa sur les questions prioritaires qui vont du rapatriement de plus de 350.000 réfugiés burundais de la Tanzanie, aux incompréhensions entre les deux pays, en passant par les relations bilatérales. (D’après PANA, Sénégal, 5 septembre 2001)


Part #2/4:
Centrafrique => Liberia
Part #3/4:
Libya => Somalia
Part #4/4:
South Africa => Zimbabwe
To the Weekly News Menu