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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-03-2002
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Part #3/4:
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* Afrique. Abus sexuels: le HCR n’étendra pas l’enquête — L’agence des Nations unies pour les réfugiés n’étendra pas son enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants dans les camps de réfugiés aux autres parties du monde, après la parution d’un rapport sur les pratiques de certains travailleurs humanitaires en Afrique de l’Ouest, a annoncé le haut commissaire Ruud Lubbers le 28 février, se disant choqué du degré de gravité atteint. Le HCR n’a pas l’intention d’étendre ses investigations à d’autres parties du monde, a-t-il dit, arguant que le problème a été soulevé et a ainsi mis au jour la nécessité pour les organisations humanitaires de renforcer de façon vigoureuse leurs codes de conduite et de s’assurer que les réfugiés reçoivent l’aide adéquate. “Cet exemple va alerter le monde et alertera les travailleurs et les organisations humanitaires”, a estimé M. Lubbers. “Je ne pense pas qu’une deuxième étude attirera autant l’attention”. (AP, 1er mars 2002)
* Africa. Action against the Media — Madagascar: In a 28 February letter to the President of Madagascar, The Canadian Journalists for Free Expression expressed concern about the state of press freedom in Madagascar during the current political crisis. Zimbabwe: On 28 February, the Media Institute of Southern Africa said that two Zimbabwean journalists, Edwina Spicer and Jackie Cahi had been arrested on 25 February and held for twenty hours in Harare on allegations of filming State House which is a prohibited area. In a 28 February letter to President Mugabe, the Committee to protect Journalists urged the government to give equal treatment to all journalists and news organisations with pending applications for accreditation. (ANB-BIA, Brussels, 5 March 2002)
* Africa. Human rights — Angola: On 6 March, Human Rights Watch said that the United Nations and the government of Angola are failing to protect the rights of millions of people displaced by the country’s civil war. Burundi: The Jesuit Refugee Service has expressed its concern (1 March) that Burundi refugees may be forcibly repatriated from Tanzania, contrary to international law, following repeated calls from Tanzania’s President, Benjamin Mkapa for them to go back to safe zones in Burundi. — Ligue Iteka, a local human rights organisation, states (on 1 March) that Burundi remains «profoundly affected by massive violations of human rights». Egypt: On 4 March, Amnesty International spoke out against the on-going violations of the right to freedom of belief. Sudan: On 1 March, Human Rights watch called for an independent investigation into recent helicopter killings of civilians in southern Sudan. Zimbabwe: On 1 March, Amnesty International called on the assembled Commonwealth leaders in Australia to engage constructively with the Zimbabwean authorities about the future of human rights in that country after the presidential election. (ANB-BIA, Brussels, 6 March 2002)
* Afrique. 4e sommet de la CEN-SAD — Le 4e sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) se tiendra à Syrte (Libye) les 6 et 7 mars. Il a été préparé, les 3 et 4 mars, par un conseil ministériel où l’évaluation du processus de paix en Centrafrique et la situation au Soudan et en Somalie ont été au centre des discussions. La CEN-SAD, le benjamin des organismes africains d’intégration, tentera durant ce sommet de donner un contenu plus concret à son projet communautaire. Créée en 1998 à Tripoli par la Libye, le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et le Soudan, elle fut élargie en 1999 par l’adhésion de la Centrafrique et l’Erythrée, rejoints en 2000 par Djibouti, le Sénégal et la Gambie, et en 2001 par le Maroc, le Nigeria, la Somalie, la Tunisie et l’Egypte. - Le sommet s’est ouvert le 6 mars à 17 heures locales, en présence de onze dirigeants africains et des représentants des différents pays membres. L’organisation a accueilli deux nouveaux pays, le Togo et le Bénin, portant à 18 le nombre de ses Etats membres. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 mars 2002)
* Algeria. Scores killed in violence — Algerian security forces killed 11 suspected members of a hardline Islamic group in an anti-terrorism sweep, while 15 other people were found dead after two separate attacks in this troubled North African nation, newspaper reports said. The 11 militants were suspected members of the Salafist Group for Call and Combat, whose leader Hassan Hattab figures on a US blacklist of top al Qaeda members that the United States wants dead or captured. They were killed in separate operations by armed forces in recent days near Setif, 300 kilometres east of Algiers, and Djelfa, 270 kilometres southeast of the capital, the daily El Khabar reported on 5 March. Separately, 15 community guards were killed in two attacks by suspected Islamic militants in parts of northern Algeria. In an attack on the night of 4 March, armed assailants lobbed grenades and fired automatic weapons on a barrack in Oum-Toub, near the northern coastal city of Skikda, 500 kilometres east of Algiers, newspapers Le Matin and Liberté reported on 6 March. Before fleeing, the attackers stole dozens of automatic weapons and set the guards’ camp on fire. The newspapers reported that some 30 guards were able to escape the assault, but 12 were found dead. In the village of Si Mustapha, 50 kilometres east of Algiers, suspected militants ambushed three community guards as they walked down an alleyway, Le Matin reported. The guards were unarmed. Algerian newspapers carry almost daily reports of killings of insurgents, security forces and civilians since violence erupted in 1992 following the army’s decision to cancel elections that a Muslim fundamentalist party was poised to win. An estimated 120,000 people are believed to have died since the civil war began. (CNN, USA, 6 March 2002)
* Algérie. Les deux courants kabyles — Les deux courants représentant les délégués des villages kabyles se livrent une bataille à distance, au moment où la classe politique algérienne est entrée en pleine campagne électorale pour les législatives prévues le 30 mai prochain. Le courant favorable au dialogue organisera ce jeudi 7 mars à Béjaia, une conférence préparatoire de la rencontre avec le président Bouteflika. Cette rencontre pourrait se dérouler sous forme d’une conférence nationale à laquelle seraient conviés les députés des deux chambres du Parlement, afin de procéder à l’amendement de la Constitution sans passer par le référendum au sujet de la reconnaissance de la langue amazigh (berbère). Pendant ce temps, la tendance radicale durcit le ton et poursuit sa campagne “anti-vote”. Plusieurs meetings sont prévus dans les villes et villages kabyles pour demander à la population de boycotter les élections législatives. Les deux partis les mieux implantés dans la région, le RCD et le FFS, exigent le règlement de la crise en Kabylie comme préalable à leur participation à ce scrutin. (PANA, Sénégal, 7 mars 2002)
* Angola. L’Unita décapitée? — Le général Antonio Dembo, vice-président de l’Unita, serait décédé dans l’est de l’Angola (où le chef des rebelles, Jonas Savimbi, avait été tué le 22 février), a rapporté la radio catholique Ecclesia le 4 mars. M. Dembo, présenté comme successeur possible de M. Savimbi, aurait “peut-être” succombé à ses blessures quelques jours après les combats au cours desquels l’armée nationale avait abattu le chef de la rébellion dans la région de Moxico (centre-est). L’agence angolaise de presse, citant l’état-major de l’armée, indique que, selon un militaire de l’Unita capturé, le général Dembo serait mort des suites d’une maladie. Une commission d’enquête a été constituée pour se rendre sur le lieu où il a été enterré. -D’autre part, la Zambie a décidé de renforcer la sécurité à sa frontière avec l’Angola en vue d’anticiper toute tentative du mouvement rebelle de l’Unita de se regrouper en se servant des localités frontalières. L’armée angolaise craint que l’insécurité s’y développe, alors que les rebelles subissent de nouvelles attaques de la part des forces gouvernementales angolaises. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 mars 2002)
* Angola. Aftermath of Savimbi’s death — 27 February: The Angolan Government has invited the UNITA rebels to lay down their arms. This was announced in Luanda by the Minister of Internal Affairs, Fernando Dias dos Santos. 28 February: UNITA has demanded an international inquiry into the death of its leader, Jonas Savimbi, who was shot dead by government troops on 22 February. UNITA‘s representative in Brussels, Azevedo Kangange, said the movement would ask the United Nations and the European Parliament to investigate the circumstances of Mr Savimbi’s killing. He repeated accusations that foreign countries were involved in tracking him down using sophisticated technology. On 27 February, it was announced that Vice-President Antonio Dembo is the group’s new leader. Despite initial hopes that Savimbi’s death could end almost 30 years of war in Angola, each side says the other must make the first move. Mr Kangange said the group was prepared to hold negotiations with the Angolan government as soon as the authorities in Luanda declared a ceasefire. 4 March: The Catholic Radio Station Ecclesia reports that Antonio Dembo has died from wounds received in battle. (ANB-BIA, Brussels, 5 March 2002)
* Angola. Personnes déplacées: appel de HRW — Les Nations unies et le gouvernement angolais ne parviennent pas à assurer le respect des droits de millions de personnes déplacées par la guerre civile qui ravage le pays, a accusé Human Rights Watch. Le 5 mars, au cours d’une présentation orale devant le Conseil de sécurité de l’Onu, HRW a insisté afin que le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) soit désigné comme l’organe en charge de plus de 4 millions de personnes déplacées en Angola (31% de la population totale!). Ceci représente une extension des responsabilités du HCR traditionnellement chargé des réfugiés ayant franchi une frontière internationale. Le gouvernement angolais a également échoué à rendre publiques de véritables données relatives à ses revenus pétroliers qui ont atteint un total de 3,18 milliards de dollars en 2001. Rendre de telles informations publiques aurait un effet positif sur la gouvenance, affirme HRW, qui a exhorté le Conseil de sécurité à faire pression sur le gouvernement afin qu’il divulgue ce type d’information. Enfin, la mort de Savimbi pourrait créer de nouvelles opportunités à l’établissemnt de la paix, a encore déclaré HRW. (Copie du rapport sur: http://www.hrw.org/french/press/2002/angolaarria.html) (MSHRW, New York, 5 mars 2002)
* Bénin. Crise sociale — Le gouvernement béninois est confronté depuis plusieurs semaines, sans pouvoir la calmer, à une vague de mécontentement des travailleurs de la fonction publique qui exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Les 32.000 fonctionnaires béninois réclament notamment le paiement des salaires à l’indice acquis au 31 décembre 2001, avec rappels des moins perçus sur salaire, et le retrait “immédiat et inconditionnel” par le gouvernement de la loi sur “l’avancement au mérite” dans la fonction publique. Depuis plus d’un mois, une partie de l’administration, dont la santé et l’enseignement, est secouée par des grèves répétées. Le 2 mars, l’archevêque de Cotonou, Mgr Assogba, a appelé le gouvernement et les responsables syndicaux à un “dialogue dans la vérité”, afin de trouver une solution à la crise. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 mars 2002)
* Burkina Faso. Compensation for victims of violence and rights abuses — Burkina Faso has allocated US $7.75 million to compensate families and victims of «political violence and rights abuses» and promote national reconciliation. Some families have however rejected compensation. A government-appointed council identified in 1999 some 102 victims of political killings. Their graves could not be traced. Another 150 people were found to have been victims of plunder, military vandalism or unjust administrative sanctions. The council recommended an annual remembrance day following unprecedented political unrest that erupted after the murder of journalist Norbert Zongo in December 1998. Zongo had been investigating the death in military custody of a driver to the president’s younger brother. Investigations into his murder have stalled despite the indictment of a former head of presidential security. «There is a price to pay for peace because without peace there cannot be development», Freeman Compaore, vice-president of the Managing Committee of the Compensation Fund for Persons and Victims of Political Violence, said in a press statement. The families who have rejected compensation include that of former president Thomas Sankara, who ruled between 1983-87 but was murdered in a take-over by current president Blaise Campaore, that of Norbert Zongo and of Nezin Badembie, an army colonel killed during Sankara’s 1983 military take-over. They have also refused to meet officials of the compensation fund, although the government apologised to them in 2001 and officials of the fund made direct appeals to them. (IRIN, 4 March 2002)
* Burkina Faso. Indemnisation des victimes — Le Burkina Faso a alloué 7,75 millions de dollars pour indemniser les familles et les victimes de la “violence politique et des abus des droits de l’homme”, et pour promouvoir la réconciliation nationale, ont annoncé des officiels lors d’une conférence de presse. Un conseil nommé par le gouvernement a identifié en 1999 quelque 102 victimes de crimes politiques. 150 autres personnes environ ont été victimes de pillage, de vandalisme militaire ou de sanctions administratives injustes. Toutefois, certaines familles concernées ont refusé l’indemnisation. Parmi elles, celle de l’ancien président Thomas Sankara, qui a dirigé le pays de 1983 à 1987 et fut assassiné; celle du journaliste Norbert Zongo, assassiné en décembre 1998; et celle de Nezin Badembie, un colonel de l’armée tué durant la prise de pouvoir par Sankara en 1983. Ces familles ont également refusé de rencontrer des responsables du fonds d’indemnisation. Rappelons que le Burkina a connu cinq coups d’Etat. (IRIN, Ouagadougou, 4 mars 2002)
* Burkina Faso. Vers les législatives — 28 partis politiques, sur les 66 que compte le Burkina Faso, ont déposé leurs listes de candidatures pour les élections législatives de 2002, a déclaré le 5 mars le président de la Commission électorale nationale indépendante. Par ailleurs, à la veille de la clôture des inscriptions prévue initialement pour le 6 mars, le ministère chargé de l’administration territoriale n’a enregistré que 2.264.106 millions d’inscrits sur les 5 millions de votants. En raison de ce faible taux d’inscription, le gouvernement burkinabé a décidé de reporter au 5 mai la date des élections législatives, initialement prévues le 28 avril. Le gouvernement a également décidé de prolonger jusqu’au 20 mars la période de révision des listes électorales. Le gouvernement a lancé un appel pour une large mobilisation des citoyens. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 mars 2002)
* Burkina Faso. Elections re-scheduled — Burkina Faso says it is delaying next month’s parliamentary elections. The government said voter registration had been poor, and more time was needed to encourage people to take part. The ballot is now due to take place on 5 May, and the registration period is being extended until 28 March. A total of 28 parties have registered. Burkina Faso first held multi-party elections in the 1990’s after a long period of instability following independence from France in 1960. (ANB-BIA, Brussels, 6 March 2002)
* Burundi. Coopération internationale — Des émissaires de plusieurs pays et organismes internationaux de développement se sont succédé tout le long de la semaine écoulée à Bujumbura, certains après 9 ans d’absence, en vue de relancer leur coopération avec le Burundi. Les visiteurs, en provenance d’Allemagne, de Cuba, de Libye et de la Corée du Sud, ainsi que des émissaires du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et de la Banque mondiale, ont déclaré vouloir revenir dans le pays pour récompenser les efforts en cours visant à normaliser la situation socio-politique. L’Allemagne a octroyé 45 millions d’euros au titre de reprise de la coopération bilatérale. Cuba s’est engagé dans le domaine de la santé. La Banque mondiale décaissera 36 millions de dollars d’ici au mois de juin, pour des programmes de lutte contre le sida. Le FIDA promet une enveloppe financière de 50 millions de dollars en trois ans. (PANA, Sénégal, 3 mars 2002)
* Burundi. Accord de paix expliqué — Une campagne nationale d’explication de l’accord de paix interburundais a débuté le lundi matin, 4 mars, par un séminaire de trois jours à Bujumbura, à l’intention des membres du gouvernement, du Parlement, des partis politiques, de la société civile et de l’administration. Signé en août 2000 à Arusha, l’accord reste une énigme pour de nombreux Burundais, y compris les décideurs politiques qui, “par paresse intellectuelle ou faute de disposer du texte ne se donnent pas la peine de le chercher et de le lire”, a dit le ministre de la Réconciliation nationale, Luc Rukingawa. La campagne, a affirmé le président Buyoya, doit être marquée par la détermination de rapprocher les citoyens. (Ndlr.: Le mouvement rebelle CNDD-FDD a réagi à cette initiative, la qualifiant de manoeuvre de diversion, et soulignant que les véritables thèmes conflictuels n’ont pas été traités, à savoir ceux de la sécurité, de la défense et du rétablissement de la constitution de 1992 votée par référendum). (PANA, Sénégal, 4 mars 2002)
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