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WEEKLY NEWS ISSUE of:
07-03-2002

PART #3/4 - From  MADAGASCAR to  SOMALIA

       Part #1/4:       
   Africa
=> Burundi 
          Part #2/4:        
 Burundi => Liberia
        Part #4/4:        
South Africa  => Zimbabwe
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* Madagascar. Power vacuum28 February: Madagascar’s incumbent President, Didier Ratsiraka, is expected to address the nation, today - a day after the crisis over disputed election results deepened with riots and violence in the capital. The city, which is an opposition stronghold, is reported to be calm early today. An overnight curfew was declared after the clashes. But reports from Antananarivo said it had been widely flouted and that opposition supporters were still manning roadblocks. President Ratsiraka has not spoken about the situation for two weeks. The fact is; the formal economy and government of Madagascar has been at a virtual standstill for more than a month. Most government ministries are closed and the army appears determined to stay out of the political struggle. The central bank has been closed since the beginning of the general strike, and the city is facing a liquidity crisis. — The Foreign Minister, Mrs Lila Ratsifandrihamanana, has presented her resignation without giving a reason. The decision was taken following a Council of Ministers held last night. — President Ratsiraka declares martial law in Antananarivo. 3 March: Pope John Paul II has asked Madagascar’s political leaders to initiate dialogue as a solution to the country’s grave crisis. 4 March: The Catholic Bishops say that the peoples’ will must be respected. — The opposition leader, Marc Ravalomanana sets up his new «government». — Marc Ravalomanana says that civil servants who have been on strike, are ready to go back to work under his new administration. 5 March: A plan to set up a rival capital to opposition-controlled Antananarivo has been revealed by regional governors as the crisis over Madagascar’s disputed presidency continues. Five of the country’s six provincial governors, say the new  capital should be Tamatave (or Toamasina), an eastern port city which is in incumbent President Didier Ratsiraka’s heartland. Mr Ravalomanana now controls administrative power in Antananarivo, and has not met any resistance from the military so far. On 4 March, he took over as commander of the armed forces and appointed a high-profile general, Jules Mamizara, as his defence minister. He also said he was ready for dialogue with Mr Ratsiraka. The Organisation of African Unity is to send a «contact group» to Madagascar tomorrow to try to resolve the political crisis. 6 March: OAU Negotiators have arrived to try to kick start dialogue between the two rivals. (ANB-BIA, Brussels, 6 March 2002)

* Madagascar. 2 présidents - 2 capitales — Le 28 février, le président sortant, Didier Ratsiraka, a annoncé qu’il décrétait la loi martiale dans la capitale Antananarivo à compter du 1er mars. “Tous les pouvoirs détenus par le président de la République” ont été transférés par décret au “gouverneur militaire de la ville d’Antananarivo”, poste créé pour la circonstance, a-t-il déclaré, en précisant que “tout attroupement, manifestation, défilé sur la voie publique, est interdit de plein droit et sera dispersé d’office par l’autorité militaire à l’aide de tous les moyens”. Marc Ravalomanana, qui s’est auto-proclamé président la semaine dernière, a dit “ne pas être au courant”. D’autre part, l’Union européenne a dit être disposée à apporter son concours et son appui pour l’organistion du 2e tour de la présidentielle. - 1er mars. A Antananarivo, on ne voit aucune patrouille, aucun blindé. Le gouverneur militaire, le général Léon Claude Raveloarison, officier modéré d’ethnie mérina comme Ravalomanana, a pris les choses en main tranquillement. C’est par la patience qu’il compte venir à bout de la grève et amener les protagonistes à la table de négociations. M. Ravalomanana, lui, a présenté les 17 membres de son “gouvernement” parallèle. - 3 mars. Les premiers mouvements de troupes et les premiers incidents entre manifestants et militaires ont commencé l’après-midi. Partout des barrages ont été dressés. Dans la soirée le calme était revenu. -4 mars. Ravalomanana a installé son “gouvernement” dans les différents ministères. Des militaires bien armés se sont effacés sans broncher devant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui les acclamaient. Le général de gendarmerie, Jules Mamizara, a accepté le poste de ministre de la Défense (bis) et est ainsi le premier officier supérieur à franchir le pas. - 5 mars. Contraints d’abandonner Antananarivo aux partisans de Ravalomanana, les fidèles de Didier Ratsiraka, par la voix de cinq gouverneurs des provinces malgaches, ont décidé de faire de Toamasina (ville portuaire et ville natale du président sortant) leur nouvelle capitale. Les journaux locaux évoquent l’image d’une possible balkanisation du pays. - 6 mars. Une deuxième mission de médiateurs de l’OUA est arrivée dans le pays. L’ancien président du Cap-Vert,  Antonio Mascarenhas, chef de la délégation, et les autres membres, parmi lesquels le vice-président du Parlement sénégalais Abdoulye Bathili, se sont rendus d’abord auprès du président Ratsiraka, pour rencontrer ensuite M. Ravalomanana. Par ailleurs, le général Mamizara a lancé un appel aux hauts responsables militaires pour une rencontre le lendemain au palais du gouvernement. “Nous devons clarifier notre position pour éviter la possibilité d’une guerre civile”, a-t-il déclaré. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 mars 2002)

* Malawi. Famine: état d’urgence“Les gens font la file pour un morceau de pain; le nombre des homicides s’est accru d’une manière incroyable; l’insécurité règne. Je n’ai jamais vu un telle situation”, telle est la description faite par un missionnaire, le P. Gamba. Le 27 février, le président Muluzi a déclaré l’état d’urgence et lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle envoie de l’aide. Le Malawi est en proie à la famine: 70% des 10 millions d’habitants risquent de mourir d’inanition. La pénurie a commencé au mois de décembre, touchant d’abord les couches les plus pauvres, puis tout le pays. “Les gens se nourrissent de racines et d’une espèce de sauterelles”. Selon le P. Gamba, les causes de la tragédie sont partiellement des erreurs politiques. Le gouvernement a vendu les réserves de nourriture, calculant mal les besoins du pays. On suspecte même qu’une partie des réserves a été acquise à bas prix par des amis du gouvernement, qui les revendent maintenant cinq fois plus cher. Pour intervenir, la communauté internationale attendait que le gouvernement déclarât l’état d’urgence. Mais pour des raisons politiques, le président à tardé de le faire, ne voulant pas perdre la face. L’intervention est maintenant très urgente. (Fides, Rome, 1er mars 2002)

* Malawi. Coup plotters cleared — Four opposition activists who had been in jail for a year on treason charges have been acquitted. The four, led by 33-year-old Sudi Adak Sulaimana, were arrested last March, for allegedly plotting to overthrow President Bakili Muluzi. Bystander Justice Edward Twea said the director of public prosecution had told him the state was dropping the charges, after finding no evidence to substantiate the treason allegations. (ANB-BIA, Brussels, 5 March 2002)

* Mali. Candidats à la présidentielle — Réuni ce week-end en congrès à Bamako, le Congrès national d’initiative démocratique (CNID) a désigné Me Mountaga Tall comme candidat à l’élection présidentielle du 28 avril prochain, devant mettre fin aux dix années de règne du président Alpha Oumar Konaré. A deux mois du premier tour de la présidentielle, plusieurs leaders de partis politiques se sont déjà portés candidats, parmi lesquels l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita, le candidat de l’Alliance pour la démocratie au Mali  (ADEMA, au pouvoir) Soumaïla Cissé, et le président du Parti pour la renaissance africaine (Parena) Tiéblé Dramé. La candidature maintes fois évoquée de l’ancien chef de l’Etat, le général Amadou Toumani Touré, ne devrait plus tarder à se confirmer. (PANA, Sénégal, 3 mars 2002)

* Maroc. Le roi au Sahara occidental — Le 5 mars, le roi Mohammed VI a entamé une visite de deux jours au Sahara occidental pour réaffirmer la souveraineté du royaume sur ce territoire. Le souverain s’est rendu à Dakhla, une ville portuaire du sud, où il a réuni son conseil des ministres. Le Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance de ce territoire avec le soutien de l’Algérie, a dénoncé cette visite en la qualifiant d’“expédition provocatrice”. Ce déplacement de Mohammed VI, le deuxième en quatre mois, survient peu après celui du président algérien Bouteflika, le 27 février, dans les camps du Polisario à Tindouf, une visite ressentie au Maroc comme une provocation. - Le 6 mars à El Ayoun, chef-lieu du Sahara occidental, le roi a encore rejeté fermement l’idée d’un partage de ce territoire (une des options évoquées par Kofi Annan), tout en soulignant la nécessité d’accélérer son développement économique et social. “Le Maroc ne renoncera pas à un seul pouce du territoire de son Sahara, inaliénable et indivisible”, a affirmé Mohammed VI, qui a dénoncé les “visées expansionnistes” de l’Algérie dans la région, dans un discours télévisé retransmis en direct d’El Ayoun. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 mars 2002)

* Nigeria. Leaving the IMF programme6 March: Nigeria says it is withdrawing from an IMF monitoring arrangement and is aiming instead for a home-grown economic programme that better serves its people. The Nigerian Finance Minister, Adamu Ciroma, said his country did not wish to continue with arrangements where only narrowly defined macro-economic considerations came into play. Mr Ciroma said Nigeria would wait until the 2002 budget was finalised, and then develop a serious, disciplined and credible programme. Correspondents say President Olusegun Obasanjo’s government has clearly opted in favour of political considerations ahead of critical elections next year, even though IMF endorsement of Nigeria’s economic policies is critical for its foreign debt relief. A year-long agreement between Nigeria and the IMF ended in August last year, but monitoring was allowed to continue. The same day, the Nigerian government says it has not broken ties with the IMF. Nigeria remains a member of the IMF (ANB-BIA, Brussels, 7 March 2002)

* Sao Tomé et Principe. Elections législatives — Les quelque 65.000 électeurs de Sao Tomé et Principe, petit Etat situé dans le golfe de Guinée, se sont rendus aux urnes le dimanche 3 mars pour élire leurs députés. Cette élection est considérée comme capitale pour  le président Fradique de Menezes, élu haut la main en juillet 2001 à la tête du pays, mais en quête d’une majorité parlementaire. - Le 5 mars, les résultats provisoires indiquent qu’aucun parti n’a obtenu la majorité absolue (28 des 55 sièges parlementaires). Les deux principaux partis auraient obtenu chacun 23 sièges. Les résultats finaux sont attendues dans deux semaines. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 mars 2002)

* Sao Tome e Principe. Stalemate in elections — Provisional results for the 3 March legislative elections on the small West African islands of Sao Tome e Principe have been announced. Late on the evening of 4 March, the national electoral commission confirmed that no single party has won an absolute majority of seats in the National Assembly. For the first time in the country’s short history of multi-party democracy, the government will be made up of two parties. The announcement has seen little if any celebrations take place in the capital, Sao Tome, and confusion surrounds what is likely to be a long wait for the final results. Just over 24 hours after polling stations closed on the tiny archipelago, the electoral commission’s president announced what he described as provisional results. Fernando Maquengo confirmed that two parties have each won 23 seats in the national assembly. Despite the fact that at least 1,000 votes have yet to be counted, it is nevertheless clear that no single party will win an absolute majority of 28 seats. Instead, the government will comprise two parties — one the Movement for the Liberation of Sao Tome e Principe, the other the coalition group known as the MDFM/MPCD. The remaining nine seats go to a third party, Ue-Kedadji. Analysts here already predict that the division of power could cause instability within government because, they suggest, the two parties are likely to disagree on even the most basic political decisions. It has also been alleged that tension will increase because President Fradique de Menezes is closely aligned with one of the two parties, the MDFM/MPCD. It is still early days, however. Twelve boxes of ballot papers have yet to be included in the final calculations for the election. (BBC News, UK, 5 March 2002)

* Sénégal. Journées du tourisme — Les Journées nationales de concertation sur le tourisme au Sénégal se tiendront les 4 et 5 mars à Dakar, sous la présidence du chef de l’Etat M. Aboulaye Wade. Les participants seront appelés à réfléchir sur l’assainissement du secteur, la promotion touristique et la diversité des produits touristiques, ainsi que sur l’intégration des nationaux dans ce secteur presque entièrement contrôlé par des promoteurs étrangers. Selon les dernières données officielles, en 2002 le secteur du tourisme a généré 100,1 milliards de FCFA de recettes brutes et attiré 500.000 touristes. Il devance depuis quelques années les phosphates et l’arachide. La rencontre réunira des représentants du gouvernement et des professionnels du secteur. (PANA, Sénégal, 3 mars 2002)

* Sierra Leone. Strikebound hospitals — These days patients are deserting Freetown’s Connaught hospital and rats are moving in. «The situation is awful and the smell is indescribable,» Abdul Kpakra-Massally tells me as we walk around the largely empty hospital. Mr Kpakra-Massally is a field officer for the «Campaign for Good Governance», which has been condemning the Government of Sierra Leone for its failure to resolve the current nurses’ strike. The consequences are plain to see at Connaught Hospital: fat brown rats running under the floorboards. The rats are normally confined to the area around the operating theatre, where they live off bloody swabs thrown out after operations — but now that there are no more operations they are extending their territory. The nurses’ strike has paralysed Sierra Leone’s ailing health sector for almost three weeks. Hospitals are almost empty, as most patients have left for better care at home. Those who are too ill to move have been left to suffer in the wards. Military nurses and Sierra Leone Red Cross volunteers are unable to cope with the crisis. Government officials are not affected. They have money to go to private clinics. (BBC News, UK, 28 February 2002)

* Sierra Leone. Levée de l’état d’urgence - Sankoh inculpé — Le 1er mars, le président Ahmed Tejan Kabbah a annoncé la levée de l’état d’urgence, en vigueur en Sierra Leone depuis 1989. Interdisant tout rassemblement public à caractère politique, il empêchait les partis de faire campagne pour les élections présidentielle et législatives du 14 mai. “Je suis heureux d’annoncer que les conditions pour le maintien de mesures extraordinaires de sécurité et de maintien de l’ordre public ne sont plus réunies”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’un discours radio-télévisé à la Nation. Désormais, les formations politiques pourront reprendre leurs activités et participer à la campagne électorale. - 4 mars. Dans sa première apparition publique depuis son arrestation en mai 2000, l’ex-caporal Foday Sankoh, chef du mouvement rebelle du Front révolutionnaire uni (RUF), a comparu devant un tribunal pour “meurtres et vols aggravés”. Le procès a été repoussé au 11 mars. Le ministre de la Justice a précisé que l’inculpation de meurtre n’aurait aucune incidence sur un éventuel transfert de Sankoh devant une juridiction internationale, éventuellement chargée de juger les crimes de guerre. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 mars 2002)

* Sierra Leone. Rebels face murder charge4 March: Sierra Leone rebel leader Foday Sankoh has been charged with murder in a court in the capital, Freetown, according to reports. Mr Sankoh was captured in May 2000 after forces loyal to him committed widespread atrocities against civilians in the decade-long  Sierra Leonean war. The case will create great excitement in Sierra Leone, where Mr Sankoh has some loyal supporters but many sworn enemies. On his first public appearance in 22 months, he looked thin and weak, reports Reuters news agency. The specific charges relate to an incident in May 2000 when the rebel leader’s followers are alleged to have opened fire on a crowd of demonstrators in the capital Freetown, killing 20 people. The trial of Mr Sankoh is also bound to highlight other war crimes committed by the rebel Revolutionary United Front and other groups during the decade-long conflict. He has been held in secret locations for almost two years now. (ANB-BIA, Brussels, 5 March 2002)

* Somalie. Représentant de l’Unicef enlevé — Le 28 février, le représentant de l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) en Somalie, Ahmed Mohamed Moalin, a été enlevé par des hommes armés non identifiés au sud de Mogadiscio, la capitale somalienne. Il a été libéré cinq jours plus tard, le 4 mars au soir. Les enlèvements de travailleurs humanitaires et de membres de communautés minoritaires sont fréquentes en Somalie, au milieu des luttes entre factions. (La Croix, France, 1-6 mars 2002)


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