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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-03-2002

PART #4/4 - From SOUTH AFRICA to  ZIMBABWE

     Part #1/4:       
 Africa  => Burundi
      Part  #2/4:      
 Burundi => Liberia
       Part  #3/4:          
  Madagascar => Somalia
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* South Africa. Foreigners home in on Cape property — Cape Town in South Africa is one of the world’s most beautiful cities. Tourists have been travelling there in increasing numbers ever since the end of apartheid — but now many are starting to make a longer term commitment. After all, if you are buying a house, it is all about location — and Cape Town has an irresistible combination of sea, mountains and sunshine. In the past foreigners would only buy when they had long-established family connections —now they’re doing so on impulse. And one more thing - if you are coming from Europe or the United States, it is all very affordable. It is the steep fall of the South African currency, the rand, which has given foreigners extraordinary spending power. And local people are just having to learn to live it. (BBC News, UK, 27 February 2002)

* Afrique du Sud. Budget: critiques des évêques — Les évêques d’Afrique du Sud ont exprimé leur étonnement quant au budget de l’Etat pour la période 2002/2003, en soulignant leurs inquiétudes pour la réduction des dépenses publiques dans le domaine social. A travers la commission justice et paix, la conférence épiscopale se dit déçue par la carence d’investissements aptes à créer de l’emploi et par l’absence de l’annulation de la TVA sur les produits alimentaires de base. Si les évêques accueillent favorablement les sommes destinées au traitement des malades du sida et celles visant à rendre plus performants la police et le système judiciaire, ils déplorent l’augmentation des dépenses militaires, considérée comme inconcevable pour l’Afrique du Sud qui compte 20 millions de personnes vivant en deça du seuil de  pauvreté. (Misna, Italie, 2 mars 2002)

* Soudan. “Erreur” — Le bombardement aérien de l’armée soudanaise qui avait fait, le 20 février, 17 morts dans le sud du pays et provoqué la rupture de la médiation américaine pour mettre fin à la guerre civile au Soudan, était une “erreur”, a expliqué l’ambassade soudanaise à Londres, le 28 février, exprimant de “profonds regrets”. 17 civils avaient trouvé la mort et de nombreux autres avaient été blessés, quand un hélicoptère avait ouvert le feu sur un point de distribution du Programme alimentaire mondial (PAM) à Bieh. (Le Monde, France, 2 mars 2002)

* Sudan. Western military experts to monitor cease-fire — Three Western military experts, including an American general, arrived in Khartoum on 6 March and headed south to monitor a cease-fire in the Nuba Mountains. The US-Swiss mediated truce, struck in Buergenstock, Switzerland, on January 19, began January 22. Its success so far has raised cautious hopes for a broader agreement to end Sudan’s 19-year-old civil war. The truce deal had called for a joint monitoring commission composed of representatives of each side and neutrals and an international monitoring unit of 10-15 military and civilian personnel. The three Westerners who arrived on 6 March are the vanguard of the international unit. The three were to hold a number of meetings with Sudanese officials and «check the arrangements related to the (cease-fire) implementation and mechanism,» according to a statement from the office of Sudan’s presidential peace adviser, Ghazi Salah Eddin Atabani. A Foreign Ministry official said the three would meet Sudanese military commanders on 6 March before flying on Thursday to the Nuba Mountains, in central Sudan some 500 kilometres south of Khartoum. The Nuba people, squeezed between the Muslim government dominated by Arab northerners and southern rebels, are among those hardest hit by the war. Also on 6 March, army spokesman Gen. Mohammed Bashir Suleiman was quoted in the independent daily Akbhar Al-Youm as saying the military was working to ensure it did not repeat the firing by an army helicopter on civilians gathered to receive UN aid. The February 20 firing killed 17 people, according to UN World Food Program. (CNN, USA, 6 March 2002)

* Tanzanie. Rapatriement des réfugiés — Selon des sources bien informées, mais requérant l’anonymat, les réfugiés rwandais présents en Tanzanie seraient bientôt rapatriés de force. Des émissaires du gouvernement tanzanien auraient fait savoir au HCR que, tout en étant prêts à garder les réfugiés burundais qui ne veulent pas rentrer volontairement, ils désiraient absolument se défaire des réfugiés rwandais. Ceux-ci sont quelque 25.000, regroupés dans le nord-ouest du pays. Ils sont revenus en Tanzanie  après avoir déjà été rapatriés de force au Rwanda en décembre 1996. On suppose une pression très forte de la part du gouvernement rwandais pour obliger ces réfugiés à rentrer avant que ne commencent à fonctionner les tribunaux populaires “gacaca”. -D’autre part, le ministre tanzanien de l’Intérieur et la ministre burundaise chargée de la réinstallation des réfugiés se sont rendus dans plusieurs camps, afin d’encourager les réfugiés burundais à rentrer chez eux volontairement. Ils les ont informés sur la situation sécuritaire au Burundi. Cependant, un représentant du HCR a dit qu’il ne pouvait pas encourager ce rapatriement, et un groupe de défense des réfugiés, Jesuit Refugee Society, a manifesté une réaction similaire, déclarant que le retour était “prématuré et pouvait donner lieu à une nouvelle tragédie”. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 mars 2002)

* Togo. Législatives reportées — Le 5 mars, le gouvernement togolais a annoncé un nouveau report des élections législatives anticipées, indiquant qu’en l’absence de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), le scrutin initialement prévu le dimanche 10 mars, ne peut avoir lieu. Dans un communiqué publié à Lomé, le gouvernement affirme que “dès que la nouvelle CENI sera installée, celle-ci proposera une nouvelle date pour les élections”. En janvier dernier, l’Assemblée nationale togolaise, composée uniquement des députés du parti au pouvoir, avait refusé de renouveler le mandat des membres du CENI. Elle avait également modifié certaines dispositions de la loi électorale, suscitant la colère de l’opposition et la réaction hostile de l’Union européenne. Initialement, les élections législatives anticipées étaient prévues pour octobre 2001. (PANA, Sénégal, 5 mars 2002)

* Tunisie. Recherche d’hydrocarbures — Le 28 février, un permis de recherche d’hydrocarbures en Tunisie a été octroyé à la compagnie américaine CMS Energy, qui aura pour partenaire l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP). Le permis couvre une superficie de près de 4.500 km² dans le centre du pays. Le programme de recherche prévoit un investissement de l’ordre de 4,2 millions de dollars sur une période de cinq ans. Il s’agit de la première concession octroyée par la Tunisie depuis la récente promulgation d’un nouveau code “incitatif” à l’investissement dans la prospection des hydrocarbures. (AP, 28 février 2002)

* Ouganda. Fermeture de la frontière avec le Soudan — L’Ouganda a annoncé qu’il a fermé sa frontière avec le Soudan, dans le but de faire échec aux attaques des rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui seraient soutenus par le gouvernement de  Khartoum. Les rebelles de la LRA ont attaqué, le 30 février, trois villages dans les districts de Kitgum et de Pader (nord), tuant des douzaines de civils non armés. L’armée ougandaise est alors entrée en territoire soudanais et a tué 96 rebelles. “Nous avons décidé de fermer la frontière et de limiter la circulation afin de monter une garde permanente contre toute attaque”, a dit le porte-parole de l’armée. (D’après PANA, Sénégal, 4 mars 2002)

* Uganda. Army pursues rebels into Sudan — The Ugandan army has sent more troops into Sudan in pursuit of the Lord’s Resistance Army (LRA) rebels who killed three people and injured eight more in the northern district of Gulu on 3 March. A Ugandan army spokesman said that an LRA splinter group had attacked a funeral service firing indiscriminately at the mourners in Lagot village. This is the second attack by the rebels who the Ugandan army says have been in the area for the past two months targeting civilians. The Ugandan army said that on 1 March it killed 80 LRA fighters following another raid a week ago. The government hopes that the new deployment, in the Sudanese regions of Rubone and Kisaga, will drive out the LRA rebels from the border region who are said to have been roaming neighbouring villages for the past two months. Uganda has in the past accused Khartoum of supporting the LRA, which has been fighting President Museveni for the past 15 in the north, planning to replace the present constitution with the Bible’s Ten Commandments of God. Sudan on its part had accused Uganda of aiding the Sudan People’s Liberation Army, which since 1983 has been fighting for autonomy for the animist and Christian southern Sudan from the Arabic north. Following a peace accord signed in Nairobi in 1999 both countries pledged to stop supporting each other’s rebels and last year the two restored diplomatic ties after a six-year break. The LRA, led by Joseph Kony, is notorious for abducting children turning them into soldiers and some into concubines. At least 12,000 children have been abducted since 1986. (ANB-BIA, Brussels, 4 March 2002)

* Western Sahara. Moroccan king visits Western Sahara — King Mohammed VI of Morocco has begun a two-day tour of Western Sahara, in a move officials say asserts Moroccan sovereignty over the disputed territory. It is King Mohammed’s second visit there in the past four months. The Polisario Front, which seeks independence for Western Sahara, described the trip as «a provocative expedition.» There has been no serious fighting since both sides signed an agreement in 1991 to settle the Western Sahara issue through a referendum. But voting has never taken place because of disagreements between Morocco and the Polisario Front about who is eligible to take part. Last year, the UN Secretary General ‘s special  representative on Western Sahara, James Baker, presented a plan that would give the region limited autonomy for about four years under Moroccan sovereignty. Morocco has backed the plan, while Polisario has rejected it. (BBC News, UK, 6 March 2002)

* Zambia. Chiluba loses retirement benefits — A judge in Zambia has ordered former President Frederick Chiluba to stop using government-owned facilities and personnel. Over the weekend, Mr Chiluba parted company with his Mercedes, a number of other vehicles and the keys to a government-owned house in the fashionable district of Kabulonga. In what amounts to a rapid and rather humiliating climbdown, the former leader of Zambia also said goodbye to his security guards and some other domestic staff. Ever since he left office at the beginning of the year, the opposition have been trying to have him stripped of a variety of state assets. Trying to minimise any embarrassing political fall-out, Zambia’s Minister of Information, and one of Chiluba’s closest allies, Vernon Mwaanga, stressed to the media that Mr Chiluba had surrendered all of the assets «voluntarily». However, there was no mention of the High Court ruling on 1 March by Judge Anthony Nyangulu, who ordered Mr Chiluba to be stripped of all state benefits. Judge Nyangulu even ordered that Mr Chiluba’s salary be cut off, as well as his entitlement to free fuel and free phone calls. The ruling was based on one of his own laws - that past presidents are not entitled to any state benefits if they stay involved in active politics. The legislation was specifically targeted at Mr Chiluba’s predecessor, Dr Kenneth Kaunda. Having lost his benefits because he is still president of the ruling MMD, Mr Chiluba will be supplied with the same perks by his party. He also has his own, reputedly sizeable, wealth to fall back on. However, the matter is unlikely to end there. Many opposition politicians are already calling for the former president to be prosecuted for illegal use of state resources over the past two months. And emboldened by this legal victory, the opposition will now be clamouring to have Mr Chiluba’s presidential immunity lifted by parliament to allow him to be questioned about allegations of corruption relating to his 10 years in office. (BBC News, UK, 4 March 2002)

* Zimbabwe. A l’approche des élections28 février. Parlant à une foule de 40.000 partisans, le président Mugabe a réitéré son engagement à mener à terme son programme de réforme agraire, affirmant qu’aucune pression ne l’en dissuadera. D’autre part, à Harare, la police a pris d’assaut un bureau du parti d’opposition MDC et a arrêté 38 collaborateurs du parti. Plusieurs personnes ont été blessées. Bureaux et sympathisants du MDC sont régulièrement l’objet de brimades de la part des autorités. Selon le parti, plus de  90 de ses partisans ont été assassinés depuis 2000. -1er mars. Des militants du parti au pouvoir ont obligé l’opposition à annuler un meeting crucial à Marondera (70 km à l’est de Harare), à une semaine des élections. Ils ont brûlé des pneus et dressé des barrages pour bloquer les accès au lieu du meeting. Il y avait une importante présence militaire et policière, mais les autorités n’ont rien fait pour empêcher les agressions. Au moins six opposants ont dû être hospitalisés. -Le 3 mars, le chef de la mission d’observation du Commonwealth, l’ancien chef d’Etat nigérian, le général Abubakar, a déclaré que la presse exagère l’ampleur de la violence électorale. “Il y a des cas de violence ici ou là, mais pas de l’ampleur que vous décrivez”, a-t-il dit aux journalistes. - Le lundi 4 mars, les dirigeants du Commonwealth, réunis depuis samedi à Coolum (Australie), ont exprimé leur profonde préoccupation concernant la situation au Zimbabwe, mais ont décidé de reporter au-delà de l’élection présidentielle leur décision sur d’éventuelles sanctions contre ce pays. (Le Zimbabwe a profondément divisé ce sommet du Commonwealth: la Grande-Bretagne et l’Australie avaient appelé à des sanctions immédiates, mais les pays africains ont fait bloc autour du Zimbabwe). Par ailleurs, le même jour, une réunion de M. Tsvangirai, leader du MDC, avec plusieurs ambassadeurs en poste dans la capitale a été interrompue par la police et annulée. A cinq jours du scrutin, les deux poids lourds de la politique, Mugabe et Tsvangirai, intensifient leurs campagnes par des meetings dans la périphérie d’Harare. - Le 5 mars, les militaires et les policiers ont commencé à voter, afin de leur permettre de maintenir l’ordre pendant le vote de l’électorat civil. Par ailleurs, les responsables des élections ont annoncé que plus de 5,6 millions d’électeurs étaient inscrits pour voter lors de l’élection présidentielle, un chiffre jamais atteint dans l’histoire électorale du pays. -6 mars. A trois jours de la présidentielle, le président Mugabe a changé par décret la loi électorale, annulant de facto une décision de la Cour suprême. Par ce décret, il a décidé de rétablir la loi électorale telle qu’elle avait été amendée début janvier par le Parlement. La nouvelle loi limite les activités des observateurs locaux, autorise les agents électoraux à interroger les électeurs sur leurs lieux de résidence (où ils doivent habiter depuis un an pour pouvoir voter) et interdit aux Zimbabwéens de l’étranger d’accomplir leur devoir électoral, à l’exception des diplomates et des militaires. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 mars 2002)

* Zimbabwe. Lead-up to elections28 February: Opposition leader Morgan Tsvangirai has started legal action against an Australian television station after it broadcast allegations that he plotted to kill President Robert Mugabe. Despite strongly denying the allegations, Mr Tsvangirai has been charged with  treason in Zimbabwe. The state-owned media in Zimbabwe seized on the footage and broadcast it repeatedly. A spokesman for Mr Tsvangirai says: «The allegations in the film are false and the SBS television station has been duped by Mr Mugabe’s supporters. 1 March: Commonwealth foreign ministers meeting in Australia have finalised what action to take against Zimbabwe after months of mounting political violence. The Commonwealth Ministerial Action Group released no details of the report it will submit to the full heads of government summit, which begins in the resort of Coolum near Brisbane on 2 March. President Robert Mugabe’s government is accused of breaches of democratic rule and intimidation during the campaign for presidential elections which take place on 9-10 March. Britain is pressing for Zimbabwe’s immediate expulsion from the Commonwealth, but the move is opposed by a majority of the eight-member action group. — Zimbabwe’s main opposition party say 31 of its members had been arrested when police raided a building where 500 polling agents were being trained ahead of presidential elections on March 9/10. Amid claims by regional observers that the violence had been «exaggerated», the Movement for Democratic Change said four truckloads of police had arrived at the building and «started beating up people at random». The police claimed they had raided the building because a group of MDC activists travelling in a truck from a rally in Seke on the outskirts of Harare had stoned passers-by from the truck. When chased by police, some had run away and sought refuge where the MDC training session was under way. Those arrested have been charged with attending an illegal gathering and malicious damage to property. 4 March: President Mugabe has put the army in charge of the presidential election and vote count. — South Africa’s Trade Union Federation (COSATU) voices its «extreme concern» that militias in Zimbabwe are intensifying their persecution of trade union activists. — The Commonwealth heads of government have mandated the leaders of Australia, Nigeria and South Africa to decide on disciplinary action against Zimbabwe if the election is found to be rigged. — Zimbabwean police cut short a meeting between foreign diplomats and the opposition leader, Morgan Tsvangirai, who was briefing them on his plans. 5 March: The World Council of Churches and the All Africa Conference of Churches are coordinating an international team to observe the elections. — Fears are increasing that there will be widespread irregularities in the presidential election. President Robert Mugabe has signed a decree reinstating a law thrown out by the Supreme Court last week which gives state election officers sweeping powers and restricts the activities of monitors. Election observers say they are extremely concerned by the failure of the government to finalise details such as the location or the number of voting stations, which is being seen as a possible attempt to disenfranchise opposition supporters. And police and soldiers have said they are being forced to vote for President Robert Mugabe in secret votes ahead of the election. Members of the security forces say they are being ordered by their superiors to vote by postal ballots and they have no choice who to select — a charge which Mr Mugabe’s ruling Zanu-PF party denies. 6 March: The MDC is mounting a legal challenge to last-minute changes to the election laws. The party says it hopes to file an appeal at the Supreme Court, after President Mugabe had re-introduced regulations thrown out by the Court last week. (ANB-BIA, Brussels, 7 March 2002)


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