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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-04-2002
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* Africa. Nations press ahead to end child exploitation — 2 April: African ministers from French-speaking countries vowed on 29 March, at the end a two-day conference on child exploitation, to enact laws and strengthen subregional and international cooperation to protect child rights. The conference, in the Malian capital Bamako, also pledged to «advocate for a higher allocation of resources» for the protection of children. In their declaration, the ministers urged states to ratify all international legislation, including ILO Convention 138 and 182, as well as to conduct information campaigns on child rights. The conference produced a list of 21 «guiding principles» that define child exploitation activities that still need to be banned. The conference heard that child exploitation included trafficking for sex and labour, violence and other mistreatment, enrolment in armed conflict, as well as forcing school-age children to work. The conference defined a child as anyone below 18 years old. (IRIN, Kenya, 2 April 2002)
* Afrique de l’Ouest. Nouveau riz — Dix-sept pays d’Afrique de l’Ouest font partie de l’Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest (Adrao), qui a lancé le 27 mars à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) son Initiative africaine sur le riz (ARI) avec pour objectif de réduire la dépendance alimentaire et lutter contre la pauvreté. Ce programme, d’un coût évalué à 15,2 millions de dollars sur cinq ans, a pour objectif de “disséminer” auprès des paysans les semences de Nerica (Nouveau riz pour l’Afrique), un hybride particulièrement adapté aux conditions de culture du continent et offrant des rendements élevés. (Le Figaro, France, 28 mars 2002)
* West Africa. Europe’s fleets waste Africa’s fish — 1 April: Campaigners say European Union (EU) boats are wasting West Africa’s rich fishing resources by discarding most of their catch. They say what is happening proves that developing countries should keep their fish to themselves. They base their claims on a study of the problems of coastal fishermen in Senegal. The study, by the Television Trust for the Environment (TVE), is the basis of the first film in the Trust’s new Earth Report series, shown on BBC World. Foreign boats have been fishing in Senegalese waters for more than 20 years, catching huge quantities of shrimp, tuna and now sardines. The film, «A Fish Too Far», says EU boats were among the first foreign vessels to obtain licences to fish off Senegal. But it says the situation soon became an unsustainable free-for-all, with industrial fishing destroying the country’s most valuable resource. Brian O’Riordan works with a campaign group, the International Collective in Support of Fish Workers, based in Belgium. He says: «The ecosystem in tropical waters is very fragile, and very vulnerable to the industrial trawling techniques used by the EU. This has been described as being akin to clear-felling in a forest. They’re catching everything now, the small fish, the uneconomic fish. So out of the catch they make, possibly they keep anything between 10 and 20%. But anything from 80-90% is chucked back in the water dead. And very often these are the fish that form the backbone of the artisanal fishery. Not only are the trawlers clear-felling, they’re also turning the ecosystem into a kind of waste dump.» (BBC News, UK, 1 April 2002)
* Algérie. Affrontements en Kabylie — Le jeudi 28 mars, de violents affrontements ont opposé les forces de l’ordre à des milliers de manifestants à Tizi Ouzou, la capitale de la Grande Kabylie. Ces heurts se sont produits à l’occasion d’une marche pour protester contre l’occupation par la police, depuis lundi, du siège des Aarchs (tribus) à Tizi Ouzou et l’arrestation, ces derniers jours, des responsables de ce mouvement. Des dizaines de manifestants ont été blessés, selon des sources hospitalières. Parmi ces blessés, deux ont été grièvement atteints par des grenades lacrymogènes. L’un d’eux, souffrant d’un traumatisme cranien, est décédé le lendemain. Le 29 mars, dans de nouvelles émeutes, deux personnes ont été tuées. Le dimanche 31 mars, de nouveaux heurts ont eu lieu à Draa el-Mizan, à Boghni et à Tigzirt, où un manifestant à été grièvement blessé. Cinq personnes au moins ont été tuées au cours des derniers jours. Les Aarchs ont lancé un appel à la grève de deux jours. - Le 1er avril, le principal parti d’opposition non islamiste, le Front des forces socialistes (FFS) a lancé un appel à une “dissidence électorale citoyenne pacifique et nationale” en vue des élections législatives prévues le 31 mai prochain. Cet appel risque de porter un coup sévère à la crédibilité du futur scrutin. Cette annonce confirme que la Kabylie, où le FFS est principalement implanté, ne participera pas à ce scrutin. Déjà, la coordination des Aarchs ainsi que le RCD, petit parti présent essentiellement dans cette région, avaient annoncé qu’ils boycotteraient les urnes. Deux modestes formations politiques, le Parti du travail et l’Alliance nationale républicaine (ANR, qui fait partie de la coalition au pouvoir), ont réclamé le report de ces législatives à cause de la situation en Kabylie. - Notons d’autre part que le conseil des ministres a approuvé, le 1er avril, le projet de loi révisant la Constitution, introduisant la langue tamazight (berbère) en tant que langue nationale. Le projet devra être présenté dans une semaine au Parlement. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 avril 2002)
* Algérie. Nouveau chef du GIA — Le Groupe islamique armé (GIA), accusé depuis plusieurs années de multiples massacres de civils en Algérie, s’est choisi un nouveau chef en remplacement d’Antar Zouabri, a annoncé un journal indépendant le dimanche 31 mars. Antar Zouabri avait été abattu au sud d’Alger début février par les forces de sécurité algériennes. Le quotidien El Fedjr cite un tract du GIA placardé jeudi dans les mosquées de Blida, annonçant la nomination à sa tête de Rachid Oukali, alias Abou Tourab. Blida (50 km au sud-ouest d’Alger) est considérée comme le fief des extrémistes islamistes. Selon le journal, Rachid Oukali, 28 ans, a été désigné lors d’une réunion des dirigeants du mouvement le 11 février, soit deux jours après la mort de Zouabri. (La Libre Belgique, 2 avril 2002)
* Algérie. 21 militaires tués — Le lundi 1er avril vers 18 heures, 21 militaires ont été assassinés à Moulay Larbi dans la région de Saïda (ouest algérien). Ils sont tombés dans une embuscade alors qu’ils effectuaient un ratissage dans une zone montagneuse. L’agence officielle algérienne (APS) attribue cette attaque — la plus sanglante depuis le début de l’année — à un “groupe terroriste”, terme utilisé pour désigner les groupes armés islamistes. (Libération, France, 3 avril 2002)
* Algérie. 20 détenus morts dans un incendie — Le 2 avril, vingt détenus sont morts dans un incendie à la prison de Chelghoum-Laid, dans la région de Constantine (430 km à l’est d’Alger), a annoncé la télévision d’Etat. L’incendie a été allumé dans une cellule par un détenu condamné à mort, a précisé la télévision, citant un communiqué du parquet de Constantine. (Le Figaro, France, 4 avril 2002)
* Angola. Signature d’un cessez-le-feu — Le 30 mars, les Forces armées angolaises (FAA)) et la rébellion de l’Unita ont signé à Luena (est) un engagement de “cessation des hostilités” en présence de représentants de la communauté internationale. Les deux parties “s’engagent à cesser les hostilités afin de restaurer la paix sur tout le territoire angolais”, selon les termes du document signé par le chef d’état-major adjoint des FAA, le général Geraldo Nunda, et le commandant en chef de l’Unita, le général Abreu Kamorteiro. Le document prévoit la relance du processus de paix de Lusaka, les modalités du désarmement des combattants de l’Unita, de leur cantonnement en diffférents points du pays, ainsi que de leur intégration au sein des FAA. Ce processus a été enclenché à la suite de la mort du chef historique de la rébellion, Jonas Savimbi, le 22 février. -Le 2 avril, le Parlement angolais a approuvé à l’unanimité une amnistie en faveur de tous les combattants de la rébellion de l’Unita. L’amnistie concerne “tous les civils et militaires angolais ou étrangers qui ont commis des crimes contre la sécurité de l’Etat angolais” et aussi “toute personne emprisonnée pendant la guerre, ainsi que des déserteurs” des FAA passés à l’Unita. - Le 4 avril, à Luanda, lors d’une cérémonie protocolaire en présence du président dos Santos et de représentants de la communauté internationale, le gouvernement angolais et l’Unita ont signé un accord de cessez-le-feu, première étape pour la reprise du processus de paix. La guerre civile qui déchire le pays depuis 27 ans a fait un demi-million de morts et entraîné le déplacement de quatre millions de personnes. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 avril 2002)
* Angola. Ending the civil war — 2 April: Angola’s parliament has passed a law granting an amnesty to former Unita rebels. The move follows an agreement last week between the government army and Unita’s military commanders. The ceasefire agreement is scheduled to be signed on 4 April, formally ending 27 years of civil war. General Paulo Lukamba Gato, the new leader of the Unita movement, arrived in the Angolan capital Luanda, today, in preparation for the signing. Speaking on state radio soon after he arrived, Mr Gato said that Angola would now enjoy what he called a definitive peace. However, a reminder of the country’s continuing instability came on 1 April, when seven people were reportedly killed in an ambush in the central town of Huambo. A local official blamed the attack on Unita bandits, Catholic radio station Radio Ecclesia reports. The amnesty, approved unanimously, covers «all civilians and soldiers, Angolan or foreign, who committed crimes against the security of the Angolan state» as well as «any person imprisoned during the war» and «deserters» from the Angolan army. 4 April: 26 years of civil war are to be brought to an end with the signing, this morning, of a ceasefire agreement between the Angolan army and the Unita rebels. The accord is the culmination of a process of talks that began after the death of Unita leader Jonas Savimbi six weeks ago. In an address to the nation on 3 April, President Jose Eduardo dos Santos, said the country was on the eve of a historic event. Angolans had looked forward for a long time to this moment of peace and certainty, the president said. The peace agreement comes after two weeks of talks between the rival armies who on 30 March approved a plan for the demobilisation of 50,000 Unita troops. Those soldiers will now be absorbed into the Angolan army and police. Previous peace efforts in Angola have failed but most Angolans are optimistic that this latest plan will work. (ANB-BIA, Brussels, 4 April 2002)
* Burundi. Ambiteux programme économique — Le nouveau gouvernement burundais de la transition ambitionne de porter le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) à 6% sur les trois prochaines années, pour au moins retrouver les performances économiques d’avant la crise socio-politique de 1993, apprend-on de source officielle. Le PIB, qui se situait autour de 210 dollars par personne par an au cours des années 80-90, était estimé à 110 dollars en 2000. Le nouveau programme triennal (2002-2004) envisage également de s’attaquer à l’autre question épineuse qu’est l’endettement public, qui avoisine 1,5 milliard de dollars. Son règlement durable passera par un plaidoyer pour des contributions des partenaires traditionnels à un fonds fiduciaire de la dette multilatérale. (PANA, Sénégal, 1er avril 2002)
* Burundi. Affrontements — Le 3 avril, au moins huit civils ont été tués dans la province de Cankuzo (nord-est) dans des affrontements entre l’armée régulière et des rebelles, a-t-on appris de source administrative. Selon le gouverneur, les affrontements ont commencé lorsque deux colonnes rebelles ont convergé vers les localités de Musenyi et Gisagara, en provenance de la Tanzanie voisine. Ces derniers jours, la violence a également touché les provinces du nord-ouest, comme Bubanza et la réserve naturelle de la Kibira, obligeant les populations locales à s’enfuir. Le lundi 1er avril, quatre obus de mortier sont tombés sur des quartiers résidentiels de la capitale Bujumbura, en provenance des montagnes qui la surplombent, faisant quatre blessés. Suite aux combats qui opposent depuis ce lundi l’armée aux rebelles des FNL dans la province de Bujumbura rural, plus de 24.000 personnes ont fui les affrontements qui se déroulent à Kibuye. Depuis trois semaines, ces combats ont fait plus de 56 morts civils, selon des sources officielles. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 avril 2002)
* Burundi. Thousands flee fighting — 2 April: Thousands of people have fled their homes in and around the Burundian capital, Bujumbura, following renewed fighting between the Burundi army and Hutu rebels. The latest upsurge of violence intensified on 1 April when rebels launched a mortar attack on Bujumbura. Today, soldiers moved into a hillside neighbourhood where they believed the attackers were based and cleared the area. Burundi’s civil war, which has cost at least 250,000 lives since 1993, pits Hutu rebels against the Tutsi-dominated government of President Pierre Buyoya. The fighting escalated more than two weeks ago, when the army launched an offensive against Hutu rebels to the south and east of the capital. Civilians across Bujumbura province have been running for cover — more than 15,000 have fled to the town of Rushubi alone. Following todays army operation in Bujumbura, hundreds of residents fled to another part of the city in heavy rain, but found no shelter there. (ANB-BIA, Brussels, 3 April 2002)
* Cameroun. Religions contre la violence — Du 1er avril au 1er juin, la campagne Semaines pascales mobilisera pour la cinquième année consécutive les chrétiens catholiques et protestants, ainsi que les musulmans et toutes les personnes de bonne volonté au Cameroun, face à un fléau social à la lumière de la foi. Le thème retenu pour cette année est “Pour une société sans violence, combattons le tribalisme et la corruption”. Pendant deux mois, conférences, tables-rondes, soirées culturelles et célébrations oecuméniques permettront de réunir les croyants de sept grandes villes du pays pour une société plus juste et plus pacifique. L’initiative est organisée par le Cercle international pour la promotion de la création(CIPCRE), en collaboration avec le service Justice et Paix de l’Eglise catholique et la Fédération des Eglises et missions évangéliques du Cameroun. Les organisateurs soulignent que, après les événements du 11 septembre 2001 et leurs suites, la religion apparaît trop aux yeux du monde comme fomentatrice d’animosités, alors que le christianisme et l’islam sont tous deux fondamentalement des doctrines de paix et de réconciliation. (APTA, Kenya, 2 avril 2002)
* Comores. Bacar élu président d’Anjouan — Le dimanche 31 mars, à l’issue du scrutin pour l’élection du président de l’île autonome d’Anjouan, le colonel Mohamed Bacar l’a emporté par 71,41% des suffrages. Un des candidats, M. Loufti Adinane, s’était désisté en pleine campagne, estimant que “les cartes étaient battues à l’avance en faveur de Bacar”. M. Bacar faisait partie d’un triumvirat de commandants qui s’empara du pouvoir à Anjouan, le 9 août 2001, à la faveur d’un coup de force contre le colonel Saïd Abeid. Il devint ensuite le maître incontesté de l’île. Après avoir renversé le colonel Abeid, il avait résisté à une tentative de putsch par ce dernier à partir de Mayotte. (PANA, Sénégal, 1er avril 2002)
* Congo-Brazza. Attaque d’un train — Le 2 avril, au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors de l’attaque d’un train de voyageurs par des bandes armées dans les environs de la ville de Mindouli (plus de 200 km au sud de Brazzaville), a-t-on appris de source policière. Le train en provenance de Pointe-Noire a été attaqué à deux reprises, respectivement dans les gares de Kikembo et de Kimbedi. La source met en cause les “Ninjas” (une milice) du pasteur Jean Ntoumi, leader d’une ancienne rébellion armée. Ces attaques, qui sont les premières depuis la signature des accords de paix de fin 1999, ont amené les dirigeants du chemin de fer à suspendre le trafic ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire jusqu’à nouvel ordre. Par ailleurs, une source militaire a fait état de “bruits de bottes” dans la région du Pool, dans les localités de Kindamba et de Vindza, où des accrochages auraient eu lieu entre l’armée régulière et les “Ninjas”. Le 31 mars, des unités des forces armées auraient contraint Ntoumi à se retrancher dans une forêt voisine. Ces incidents ont eu lieu en l’absence du président Nguesso, actuellement en visite au Maroc. (Ndlr.: Le 3 avril, selon l’AFP,l’armée a assuré “maîtriser parfaitement la situation”). (PANA, Sénégal, 2 avril 2002)
* Congo-Brazza. Deadly attack on train — 2 April: At least two people have been killed and 12 others wounded in an attack by so-called Ninja militiamen against a passenger train, according to police in the Republic of Congo. The train, travelling between the port-city of Pointe-Noire and the capital, Brazzaville, was attacked near Kinkembo, in the Pool region, about 150 kilometres west of Brazzaville. The train completed its journey. Some of the wounded were in a critical state when they arrived in Brazzaville. This attack was the first of its kind since a peace accord ended Congo’s brutal civil war in 1999. The Pool region had been the scene of minor clashes between government troops and Ninjas —who oppose President Denis Sassou Nguesso — in the past. (ANB-BIA, Brussels, 3 April 2002)
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