ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles -
Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-04-2002
Part #1/4:
|
Part #3/4:
|
Part #4/4:
|
To the Weekly News Menu |
* Congo (RDC). Mouvements de troupes — Des informations concordantes, émanant de témoignages sur place, font état de mouvements de troupes au Sud-Kivu et au Nord-Katanga: des camions militaires seraient arrivés au bord du lac Tanganyika venant de Bujumbura, avec à leur bord des militaires rwandais mais aussi érythréens ou somaliens, utilisés comme mercenaires. Selon d’autres sources, des camions transportant des militaires rwandais ont traversé le poste frontière de Cyangugu et ont pris la direction du Sud-Kivu et du Nord-Katanga, indique le quotidien belge Le Soir. Alors que progresse le dialogue de Sun City, nombreux sont les Congolais qui redoutent une attaque surprise sur Lubumbashi, qui ferait basculer la donne militaire au profit du RCD-Goma. En 1996-97 et 1998 déjà, des combattants érythréens et somaliens s’étaient mêlés aux troupes de l’armée rwandaise APR. D’autre part, La Libre Belgique indique que, selon les observateurs militaires de la Monuc (la mission de l’Onu), près de 1.600 soldats rwandais font mouvement sur trois axes, à partir de Mwenga, Uvira et Fizi, en direction des hauts plateaux du Sud-Kivu, où des combats opposent depuis le 19 mars les rebelles du RCD à un leader tutsi congolais des Banyamulenge, le commandant Masunzu. - Par ailleurs, le 30 mars, les observateurs de l’Onu ont constaté le retour de soldats gouvernementaux dans le village de Moliro (sud-est). Ils en avaient été chassés le 16 mars par la rébellion du RCD, mais ceux-ci s’en étaient retirés le 27 mars à la demande du Conseil de sécurité des Nations unies, pour que la zone soit démilitarisée. Le 2 avril, les rebelles du RCD ont menacé de reprendre Moliro, et ont affirmé qu’ils ne retireraient pas leurs forces de deux autres localités, malgré un accord conclu en ce sens avec la Monuc. Mais le porte-parole du gouvernement a déclaré que les rumeurs d’une reprise de Moliro par ses forces était nées d’informations de la présence de seulement huit militaires aperçus dans le secteur par des observateurs onusiens. Il a démenti que ces soldats faisaient partie des Forces armées congolaises. La Monuc a confirmé que ses observateurs n’avaient vu qu’une demi-douzaine de soldats en patrouille qui ont dit qu’ils se retireraient le même jour. (Le Soir et La Libre Belgique, 29 mars/3 avril 2002)
* Congo (RDC). «Kabila Party» formed — 2 April: Supporters of President Joseph Kabila of the Democratic Republic of Congo have set up a new political party. The birth of the People’s Party for Reconstruction and Democracy (PPRD) comes as representatives from the government, the opposition, as well as civic groups and rebel forces, are meeting in South Africa to try to pave the way for elections. «We want to show the international community that the government is determined to go down the democratic road,» Theophile Bemba, a PPRD member and aide to President Kabila, said. There are already 500-odd political parties in Kinshasa. Few are taken seriously. Only a handful competed in Congo’s last democratic elections in 1959, and most — according to Kinshasa’s wags — consist of one man and his wife. The PPRD is bound to be given a bit more respect. Established over the Easter holiday, it boasts 253 founding members, including those government ministers closest to President Joseph Kabila, who has not yet officially joined. Senior PPRD figures include Leonard She Okitundu the foreign minister, Mashako Mamba, the health minister, Kikaya Bin Karubi, information minister and Vital Kamerhe, the government’s chief negotiator at peace talks in South Africa. Kikaya Bin Karubi said the new party would hold its first congress once the talks have ended, and will then nominate its leaders and other officials. He said it had been set up to prepare for the long-hoped for elections that should, in theory, be held within a year or two. Mr Bin Karubi said the PPRD would follow the patriotic teachings of Congo’s first prime minister Patrice Lumumba, and those of the late President Laurent Kabila. (ANB-BIA, Brussels, 3 April 2002)
* Congo (RDC). Pas de progrès au dialogue — Le lundi 1er avril, le dialogue intercongolais de Sun City est entré dans sa sixième semaine, avec un ultimatum de 12 jours pour un accord global, mais sans rapprochement apparent sur la nature ou les titulaires d’un pouvoir de transition, indique La Libre Belgique. Depuis dix jours, le dialogue a paru trouver sa “vitesse de croisière”, selon un conseiller du facilitateur. Mais cette atmosphère positive en commissions contraste avec le sentiment de blocage sur la question des rênes du pouvoir pour la cruciale période de transition menant à des élections démocratiques. Gouvernement et mouvements de rébellion, d’accord sur un partage du pouvoir pour la transition, campent sur leurs positions concernant la forme de ce partage, en particulier le statut du président Joseph Kabila. Pour Kinshasa, le chef de l’Etat doit rester au pouvoir; pour la rébellion, c’est exclu. - Ce même lundi, Gérard Kamanda wa Kamanda, le dernier ministre des Affaires étrangères de feu le président Mobutu, a annoncé sa candidature à la présidence pour la période de transition. Cette candidature est annoncée officiellement après celles d’Etienne Tshisekedi, d’Antoine Gizenga et de Raphaël Katebe Katoto. Ils estiment tous que la présence au sommet de l’Etat d’un des belligérants ne manquera pas d’entraîner des conflits. - D’autre part à Kinshasa, un groupe de Congolais disant partager l’idéologie de Patrice Lumumba et du défunt président Laurent-Désiré Kabila, a créé une nouvelle formation politique dénommée Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Les observateurs attribuent la paternité de ce nouveau parti au président Joseph Kabila. Son chef de cabinet, le prof. Théophile Mbemba, figure parmi les personnalités qui ont lancé cette initiative. On y trouve aussi les anciens dignitaires du régime du défunt président Kabila. - Le 2 avril, le président sud-africain Thabo Mbeki a usé de son poids moral pour que les chefs de délégations présents à Sun City puissent trouver une solution à la crise. De leur côté, les chefs de délégations ont demandé à M. Mbeki d’user de son influence sur les leaders des belligérants (Kabila, Onusumba, et Bemba) pour qu’ils viennent participer directement aux travaux de Sun City dans un esprit de réconciliation. Cet appel vient surtout de la société civile et de Joseph Olengankoy du FONUS. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 avril 2002)
* Congo (RDC). African leaders seek Congo peace — 3 April: Leaders from the countries embroiled in the conflict in the Democratic Republic of Congo are meeting in the Zambian capital, Lusaka. The talks are intended to focus on the failure of foreign forces to withdraw, in line with a ceasefire agreed in 1999. Of the five outside countries — Rwanda and Uganda on the side of the rebels and Zimbabwe, Angola and Namibia backing the Kinshasa government — only Namibia has pulled out all its troops. The summit follows the announcement on 2 April by the government, that rebel groups could share power if they agree to reunify the country which has been split by more than 3 years of war. Rebel groups insist that any transitional government should include a new president — a suggestion rejected by aides to President Joseph Kabila. At the end of the meeting, the heads of state and foreign ministers, call for the deployment of more United Nations peacekeepers in Congo. The leaders also refer to separate Congolese peace negotiations in South Africa, urging the parties to reach an agreement in order to restore unity and stability to the country. — Meanwhile, South Africa’s President Mbeki has mustered all his moral weight to convince heads of state attending the Inter-Congolese Dialogue in Sun City, to find a solution to the Congolese crisis within the remaining eleven days before the Dialogue ends. (ANB-BIA, Brussels, 4 April 2002)
* Congo (RDC). Sommet régional — Un sommet régional rassemblant les chefs d’Etat africains impliqués dans la guerre en République démocratique du Congo s’est ouvert le 3 avril à Lusaka, en Zambie. Prévu initialement le 22 mars, ce sommet devait passer en revue les progrès dans l’application de l’accord de cessez-le-feu signé dans cette même ville en 1999, le déploiement de la Mission d’observation des Nations unies au Congo (Monuc) et le retrait des troupes étrangères de la RDC. Le facilitateur du dialogue intercongolais, Ketumile Masire, devait informer les dirigeants régionaux de l’évalution des discussions en cours à Sun City. Les discussions de Lusaka réunissaient les présidents de la RDC, du Rwanda, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe et de la Zambie, ainsi que des ministres de l’Ouganda et de l’Angola. Ils ont été rejoints par de hauts responsables des Nations unies et de l’Organisation de l’unité africaine. Les principaux mouvements rebelles étaient également présents. L’envoyé spécial de M. Kofi Annan a fait part de l’impatience de l’Onu concernant le retrait des armées étrangères. Le sommet s’est achevé le soir. Les participants ont réaffirmé leur engagement dans le processus de paix, mais sans nouvelle initiative. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 avril 2002)
* Eritrea. Journalists go on hunger strike — 1 April: Ten Eritrean journalists, arrested and detained without charge since September, have gone on hunger strike. Despite their case being publicised by human rights groups, they still remain in prison six months later. In a message passed from inside their prison, the journalists said they were refusing food from 31 March onwards, to ensure their right to justice. They have demanded to be brought before a fair and independent court to face trial. The government closed the private press and jailed the journalists in September, saying the press was receiving illegal foreign funding and was working to destabilise the nation. A commission has been set up to officially establish a new, responsible private press. The Eritrean presidential adviser, Yemani Gebremeskel, said that any delay in the trial was a matter for the legal system. Neither the minister of justice nor the attorney general have been available for comment. (ANB-BIA, Brussels, 2 April 2002)
* Ethiopie. Opérations contre l’OLF — Au moins huit combattants du Front de libération Oromo (OLF) ont été tués et 20 autres capturés récemment, alors qu’ils menaient des “activités subversives” dans la région de Wollega, dans l’ouest du pays, a annoncé le 1er avril le Bureau d’information et des relations publiques de l’Etat d’Oromia. Des soldats de l’OLF ont également été blessés, tandis que 31 combattants se sont rendus aux forces de sécurité, a indiqué le Bureau. Il a ajouté que les habitants de la région avaient repris le cours normal de la vie, tandis que des opérations de nettoyage étaient en cours pour éliminer les derniers combattants de l’OLF. (PANA, Sénégal, 1er avril 2002)
* Ethiopie. Baisse des recettes — Les recettes à l’exportation de l’Ethiopie durant les six premiers mois de la saison 2001-2002 ont baissé de 81,7 millions de birrs (environ 9,54 millions de dollars) par rapport à la même période de l’année précédente, selon le rapport bisannuel de l’Agence éthiopienne pour la promotion des exportations. Le café reste, malgré la chute des cours mondiaux, la principale source de devises étrangères pour l’Ethiopie avec 37.000 tonnes de café exportées les six derniers mois, pour un montant total de 516,9 millions de birrs (environ 60 millions de dollars). (Le Figaro, France, 2 avril 2002)
* Ghana. Etat d’urgence dans le nord — Selon une source policière, le roi des Dagomba, un groupe ethnique influent au Ghana, aurait été décapité le 27 mars dans son palais et 25 de ses partisans brûlés vifs par un clan rival. Un porte-parole de la police a précisé que Ya-Na Yakubu Andani, roi des Dagomba, avait été décapité dans son palais à Yendi, à 530 km au nord d’Accra. Toujours d’après la police, les assaillants seraient des membres du clan Abudu, qui partage le pouvoir sur l’ethnie Dagomba en alternance avec la famille Andani du roi assassiné. Les Dagomba représentent environ 8% de la population ghanéenne. Toutefois, le conseiller de la faction Adani a déclaré que son chef était toujours vivant. Selon lui, les hommes de main recrutés pour l’assassiner auraient décapité par erreur un autre homme. Mais le 29 mars, le gouvernement confirmait la mort du chef traditionnel. Le président John Kufuor a décrété l’état d’urgence dans la région de Dagbon. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 mars 2002)
* Ghana. Trouble in the north — 27 March: There is trouble in northern Ghana. It is not inter-tribal but among the «Gates», i.e. the families which can produce chiefs. Traditionally the «Gates» take turns to produce a chief. The present fight is in Yendi, 90 kms east of Tamale, where the present chief was murdered, today. Yendi has been under curfew for three days. People are wondering how the Yendi chief could be murdered with so many police and soldiers around. This morning, a conciliation meeting between the factions was organised at the Tamale Chief’s house. When news came through that the Yendi chief had been killed, Tamale was also put under dusk-to-dawn curfew. Further north, there have been clashes, too. 30 March: The Interior Minister has resigned amid accusations that he backed one of the two feuding clans, the Andani and the Abudu. The Minister, Malik al-Hassan, denied he has anything to do with the violence. 3 April: The Government says it is working hard to address the refugee situation in Tamale, following the violence in Yendi. (ANB-BIA, Brussels, 4 April 2002)
* Guinée-Bissau/UE. Accord de coopération — Le 1er avril, la Guinée-Bissau et l’Union européenne ont signé un “accord de coopération financière” d’un montant de 80 millions d’euros sur une période cinq ans. Cette somme est destinée notamment à la réhabilitation et au développement des infrastructures et des transports, ainsi qu’à “l’appui à l’Etat de droit et au renforcement des réformes dans l’administration publique”, d’après le ministère bissau-guinéen des Affaires étrangères. Les décaissements se feront par des financements de projets gouvernementaux. (Le Figaro, France, 2 avril 2002)
* Equatorial Guinea. Detainees risk torture and death — On 28 March, Amnesty International reported that detainees held incommunicado in Bata, Equatorial Guinea, for their alleged links with an illegal opposition party risked torture and death. It added that people were being held in Bata, the largest city on the mainland, for their links with the Republican Democratic Force (Fuerza Democratica Republicana (FDR). The detainees, Amnesty reported, included a pregnant woman and three sons of former parliamentarian and FDR leader Felipe Ondo Obiang Alogo. They were, it added, «apparently arrested only because of their family links with the FDR leader». It added, «Eyewitnesses have seen some of these detainees in prison with visible marks of torture.» (Amnesty International, 28 March 2002)
* Guinée équatorale/Nigeria. Accord sur la frontière maritime — Le Nigeria et la Guinée équatoriale sont parvenus à un accord sur la délimitation de leur frontière maritime, à la suite de discussions entre les présidents des deux pays, selon un communiqué publié le 3 avril, au terme d’une visite de deux jours du président Nguema au Nigeria. La région récèle l’essentiel des gisements pétroliers nigérians et la totalité des gisements équato-guinéens. Les deux présidents ont exprimé leur profonde satisfaction, affirmant que cet accord est “une preuve claire de la détermination des deux pays à résoudre tous les problèmes de façon amicale”. (D’après AFP, France, 3 avril 2002)
* Equatorial Guinea/Nigeria. Oil deal — Nigeria and its neighbour Equatorial Guinea have agreed plans for joint exploitation of crude oil reserves along their maritime border. In an approach that is starkly different from that which has seen Nigeria and Cameroon slugging it out at the world court over the oil rich Bakassi peninsular, the issue of the equally rich maritime border between Nigeria and Equatorial Guinea is being handled in a brotherly way. Presidents Olusegun Obasanjo of Nigeria and Obiang Nguema Mbasogo of Equatorial Guinea have signed an agreement which allows companies on both sides of their maritime border to explore for oil. According to Nigerian foreign minister Sule Lamido the proceeds will be shared on a 60:40 basis between Nigeria and Equatorial Guinea. (BBC News, UK, 4 April 2002)