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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-04-2002

PART #1/4 - From AFRICA to CAMEROON 

 Part #2/4:  
Congo Brazza   => Liberia 

   Part #3/4:    
 Madagascar  => South Africa

   Part #4/4:      
Sudan => Zimbabwe

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* Afrique. Le G8 et le Nepad — Le 27 juin, les chefs d’Etat de quatre pays africains (Nigeria, Algérie, Sénégal et Afrique du Sud) ont rejoint leurs homologues du G8 réunis à Kananaskis au Canada pour le lancement du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad). Ils leur demandaient un plan d’action pour mettre ce partenariat en oeuvre. Les membres du G8 se sont dit déterminés à appuyer l’initiative africaine, mais attendent des pays africains qu’ils présentent des projets concrets et donnent des gages de bonne gouvernance. Ils ont pourtant fait un premier pas. Reconnaissant que le fardeau de la dette est un frein à toute tentative de l’Afrique de sortir de l’ornière, ils se sont prononcés en faveur d’un effort supplémentaire, de l’ordre d’un milliard de dollars, pour aller plus loin dans l’annulation de la dette des pays touchés par des chocs extérieurs, comme la baisse des matières premières. Ils devraient également s’engager à ouvrir plus largement leurs marchés aux produits du Sud. Enfin, une partie importante de l’augmentation de l’aide publique au développement des pays riches devrait être consacrée à l’Afrique. Mais les ONG ont dénoncé l’absence d’un engagement financier immédiat. Les engagements ne parlent que d’un “bon espoir” d’accorder à l’Afrique la moitié de l’augmentation de l’aide publique promise au sommet de Monterrey (la moitié donc de $12 milliards d’ici 2006). “Il manque encore plus de $30 milliards d’aide annuelle pour atteindre les $54 milliards, nécessaires selon la Banque mondiale pour pouvoir enclencher une dynamique de développement en Afrique”, a regretté un observateur. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 juin 2002)

* Africa. G8 Summit27 June: The world’s seven richest nations have agreed to increase debt relief for the poorest countries by $1 billion. The seven countries — which with Russia form the Group of Eight (G8) — will reduce the debt repayments for up to 22 African states under the Highly Indebted Poor Countries initiative. But aid agencies said the debt relief would barely make up for the fall in commodity prices such as coffee and cotton on which many developing nations’ economies are reliant. G8 leaders gathered in the Canadian Rocky Mountain resort of Kananaskis are preparing to meet African heads of state, today, to discuss ways to help the poorest continent. Proponents of the debt relief plan, led by Canada with backing from Britain and Germany, hope the beneficiaries will use the money that is not being sent to banks for investment in areas such as health care and education. But Irish rock star and debt-relief campaigner Bob Geldof doubts that the measures will be adequate. «After (the G8 summit in Genoa last year, everyone said this was going to be the year for Africa, but in the last year you’ve seen a catastrophic failure to deal with the rhetoric,» Mr Geldof said. «It looked fairly promising up to about a month ago, but in the  last two weeks it’s all unravelled into this sort of meaningless conference,» he added. — African leaders at the Summit have expressed deep disappointment that the plan put forward by the western leaders has done nothing to open western markets, cancel debts of the poorest countries or provide the financial aid needed to meet the UN‘s targets for tackling global poverty by 2015. 1 July: News that some of Africa’s poorest countries will receive up to $1 billion in additional debt relief, wins a mixed reaction. (ANB-BIA, Brussels, 1 July 2002)

* Afrique. Préparation de l’Union africaine — Les derniers préparatifs pour le lancement de l’Union africaine (UA) ont démarré le 28 juin à Durban (Afrique du Sud) avec la réunion du Comité des ambassadeurs, destinée à finaliser l’ordre du jour du sommet de chefs d’Etat et de gouvernement, qui s’ouvrira le 8 juillet. Le Comité devait aussi examiner la situation financière de l’OUA, la mise en oeuvre du Traité établissant la Communauté économique africaine et la préparation des négociations économiques avec l’Union européenne. Les chefs d’Etat africains vont tenir le 8 juillet leur 38e session ordinaire avant de consacrer deux jours au lancement de l’Union africaine et la tenue du premier sommet de l’Union. - Le 1er juillet, a démarré une session ministérielle spéciale de deux jours consacrée aux modalités pratiques du lancement de l’UA. Les documents remis à cet effet aux ministres des Affaires étrangères concernent la structuration et le règlement intérieur des quatre organes prioritaires: la Conférence des chefs d’Etat, le Conseil exécutif ministériel, la Commission et le Comité des représentants permanents de l’UA. Le secrétaire général de l’OUA a invité les pays membres à ratifier le projet de Parlement africain afin de donner un bras législatif à l’UA. Notons d’autre part que le Maroc, qui fut l’un des membres fondateurs de l’OUA, rejette toujours l’idée de réintégrer l’organisation continentale tant que celle-ci admet dans ses rangs la République arabe sahraouie démocratique (RASD). (D’après PANA, Sénégal, 28/6-1/7 2002)

* Africa. Towards the African Union1 July: The Organisation of African Unity’s (OAU) Council of Ministers begins a two-day special session in Durban, South Africa, devoted to the inauguration of the African Union on 9 July. — South Africa’s Deputy President, Jacob Zuma, launches a special African Union commemorative stamp and envelope. — The OAU‘secretary-general, Amara Essy, urges member states to expedite the ratification of the protocol of the proposed Pan African Parliament, so as to give a legislative arm to the African Union. — A draft proposal provides for the sue of any African language in future gatherings of the African Union. 2 July: The Council of Ministers has reached a consensus on the tenure of service for the 15-member Peace and Security Council to be established under the African Union, to address gross abuses of human rights and genocide in Africa. — Tougher and broader sanctions are envisaged against member states who fail to meet their obligations under the African Union. — Civil society organisations urge African leaders to speed up the establishment of the African Parliament and Court of Justice. 3 July: A three-member delegation of the ECOWAS parliament will attend the inaugural summit of the African Union. — The Council of Ministers has failed to reach a consensus on the modalities for electing commissioners under the African Union. (ANB-BIA, Brussels, 4 July 2002)

* Afrique. Tournée de Kofi Annan — A partir du 6 juillet, le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, entamera une tournée en Afrique avant de se rendre à Durban pour y participer au sommet de l’OUA, du 8 au 10 juillet. D’Afrique du Sud il se rendra au Nigeria pour une visite de deux jours, et ensuite, le 12 juillet, au Soudan, également pour une visite officielle de deux jours. Le déplacement dans ce pays devrait entrer dans le cadre des efforts pour mettre fin à la guerre civile et aussi pour obtenir du gouvernement de Khartoum qu’il permette les opérations humanitaires. (PANA, Sénégal, 2 juillet 2002)

* Afrique. Sida: rapport de l’Onusida — Le 2 juillet, à la veille de la 14e conférence internationale sur le sida, qui doit s’ouvrir le 7 juillet à Barcelone, l’Onusida a publié son rapport sur l’épidémie. En 2001, le sida a tué environ 3 millions de personnes dans le monde. Au cours de la même année, près de 5 millions de personnes ont été contaminées par le VIH, dont 800.000 enfants. Depuis 1981, plus de 20 millions de personnes sont mortes de la maladie. L’Afrique subsaharienne demeure, et de loin, la région du monde la plus touchée. En 2001, on y a enregistré environ 3,5 millions de nouvelles infections, ce qui porte à 28,5 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH/sida sur ce continent. Depuis le début de l’épidémie, on estime à 11 millions le nombre d’enfants rendus orphelins à cause de la maladie dans la région. Face à ces chiffres terribles, l’accès aux traitements se fait avec une lenteur désespérante. En 2001, moins de 30.000 malades ont ou avaient pu bénéficier des médicaments antirétroviraux. En Afrique subsaharienne, note encore l’Onusida, l’espérance de vie, sans le sida, devrait être aujourd’hui de 62 ans; à cause de la maladie elle est désormais de 40 ans. (La Croix, France, 3 juillet 2002)

* Algérie. Il reste 700 islamistes armés — Le nombre des islamistes armés est passé de 27.000 à 700 hommes depuis le début des violences, en 1992, qui ont fait (officiellement) plus de 100.000 morts, a affirmé le chef de l’état-major de l’armée algérienne, le général Mohammed Lamari, dans un entretien au journal londonien El-Mouchahid El-Siassi. “Les terroristes restants sont  des groupes qui attaquent des citoyens désarmés et des voyageurs dans les régions isolées”, précise-t-il, ajoutant que la situation sécuritaire “s’améliore” et qu’elle est “dans la voie de sortie de la crise”. - Le vendredi soir, 28 juin, treize voyageurs d’un autobus ont été assassinés et neuf blessés par balles par un groupe armé dans la banlieue d’Alger. Depuis le début de juin, au moins 107 personnes ont été tuées et plus d’une centaine blessées dans des violences en Algérie. - Le 1er juillet en plein Alger, un policier a été assassiné et un autre blessé par balles. Ces agents réglaient la circulation près du Palais du peuple sur les hauteurs d’Alger, et ont été mitraillés par des islamistes présumés. Les autorités ont décidé de mettre en place un “large dispositif sécuritaire” de lutte contre le terrorisme dans la ville même d’Alger. Le ministère de l’Intérieur a créé un numéro vert gratuit, mis à la disposition de la population dans toutes les préfectures du pays pour leur permettre de “communiquer toute information pouvant contribuer à la sécurité des personnes et des biens dans la lutte contre le terrorisme”. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 juillet 2002)

* Angola. Mines terrestres — Entre 4 et 5 millions de mines terrestres sont enfouies en Angola et tuent et blessent une soixantaine de personnes chaque mois, a fait savoir le gouvernement de Luanda. Près de 80.000 Angolais ont été mutilés par des mines antipersonnel, a précisé le ministre de l’Assistance sociale. Des milliers de mines, la plupart enfouies dans des zones non répertoriées, ont été enterrées dans des terrains agricoles et le long des routes, mais également autour de positions militaires stratégiques. Elles entravent le retour des civils dans leur village, depuis que le gouvernement et l’Unita ont mis un terme à la guerre civile. (AP, 27 juin 2002)

* Angola. Mines kill 60 each month27 June: Between four million and five million landmines are spread across Angola and are killing or injuring about 60 people each month, the government says. Angola has about 80,000 people mutilated by mines, Social Assistance Minister Joao Baptista Kussumua said late Wednesday. The mines, a legacy of decades of war in the southwestern African country, are hindering the return of civilians to their villages after the government and UNITA rebels ended their civil war almost three months ago, Baptista Kussumua said. Thousands of land mines, many of them in unmapped minefields, were planted in agricultural fields and along roads, as well as around key military positions, during the war. Foreign non-profit groups helped clear mines in a major nationwide operation in the four years after the government and UNITA signed a peace accord in 1994. When that agreement unravelled in 1998 and they returned to war, more minefields were planted. Roughly four million people, about one-third of the population, were  driven from their homes by the fighting and are dependent on food aid. (CNN, USA, 27 June 2002)

* Angola. La menace de famine — Plus d’un million d’Angolais sont menacés par la famine, suite à la guerre civile qui a pris fin en avril, selon un rapport publié le 1er juillet par le PAM et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (OAA). Dans leur rapport, les deux organisations expliquent que 2 millions d’Angolais qui dépendaient de l’aide alimentaire dans le passé, n’en ont plus besoin aujourd’hui; en revanche, 2 autres millions qui ont quitté leurs maisons pour fuir les combats, dépendent toujours de cette assistance. Le PAM s’est engagé à venir en aide à 1,24 million de personnes. 160.000 autres devraient être secourues par d’autres agences. (AP, 1er juillet 2002)

* Angola. Internally displaced need more protection — On 3 July, Human Rights Watch said that the United Nations and the Angolan Government are not providing sufficient protection for hundreds of thousands of people displaced during the civil war. Internally displaced people in Angola, continue to face serious security threats, including harassment by government forces, restrictions on free movement, and possible forced return to areas where they would be at risk of political persecution and human rights abuses. (HRW, New York, 3 July 2002)

* Burundi. Sommet reporté — Le 16e sommet régional sur le Burundi, prévu le 29 juin à Arusha, a été reporté sine die, faute d’une entente minimale entre les belligérants sur la question du cessez-le-feu à l’ordre du jour, a indiqué la présidence burundaise le 27 juin. “Nous préférons un report plutôt qu’un sommet de plus”, a estimé le porte-parole de la présidence, avant de rappeler la disponibilité du gouvernement à répondre présent aux négociations avec les différents mouvements rebelles “dès qu’il y aura une volonté commune d’aller de l’avant dans la recherche d’une paix durable”. Il reste néanmoins que tous les acteurs de la négociation ne veulent pas le même cessez-le-feu, souligne un récent rapport de l’organisation International Crisis Group (ICG), spécialiste de la résolution pacifique des conflits dans le monde. Le rapport note qu’“à peine le président Buyoya fut-il confirmé dans ses fonctions, en novembre 2001, que son armée a relancé la guerre dans l’espoir d’écraser la rébellion et d’éviter la réforme des forces de défense et de sécurité, l’enjeu majeur de la réconciliation nationale au Burundi”. ICG recommande au président Buyoya de présenter une position claire et un programme convainquant sur la question de la réforme de l’armée. (PANA, Sénégal, 27 juin 2002)

* Burundi. Grève des enseignants — La grogne sociale au Burundi affecte particulièrement le secteur de l’éducation. Depuis un mois et demi, les enseignants du primaire et du secondaire sont en grève. Le président Buyoya multiplie ces derniers jours ses sorties pour sensibiliser ces enseignants pour qu’ils reprennent le travail sans attendre des augmentations salariales qui, dans l’état actuel de l’économie nationale, ne proviendraient que de la mise en marche de la planche à billets. Il a donné l’exemple de l’ex-Zaïre, qui a créé des millionnaires sans pouvoir d’achat. Il ne sert à rien d’augmenter les salaires, a-t-il souligné, si cela doit provoquer des dévaluations. Le gouvernement a déjà consenti 10 milliards de francs burundais (10 millions de dollars) pour l’amélioration de leurs conditions de vie. (D’après PANA, Sénégal, 27 juin 2002)

* Burundi. Soldiers killed in fierce fighting27 June: Burundian rebels said they had repelled a major government offensive against bases in the Kibera National Park on 26 June, saying 35 government soldiers had been killed in five days of fighting. The army spokesman Col. Augustin Nzabampema declined to comment and the report could not be independently confirmed. But a senior officer, who asked not to be identified, said «the fighting was serious» and he knew of five soldiers killed and six more wounded in one unit alone. Gelase Ndabirabe, spokesman for the rebel Forces for the Defence of Democracy, said the government assault, which began on 22 June, was one of the heaviest since Hutu rebels took up arms against the minority Tutsi army following the 1993 assassination of Burundi’s first democratically elected president, a Hutu. «The fighting is the most serious we have ever fought.... We have inflicted a serious defeat,» Ndabirabe said. «We have recovered (the government soldier’s) uniforms» to prove the claim, he added. The Kibera National Park, northeast of Bujumbura, is a dense tropical forest that the rebels have used to hide their bases since the beginning of the conflict. Government forces have mounted several offensives into the forest, but have never been able to control it. (CNN, USA, 27 June 2002)

* Burundi. “Torture banalisée” — La Ligue burundaise des droits de l’homme dénonce la pratique de la torture qui, selon elle, reste monnaie courante au Burundi, dix ans après la ratification par le pays de la convention internationale contre ces traitements dégradants. Ceux-ci se pratiquent principalement dans les cachots des différents corps de police, ainsi que dans certains centres clandestins de détention, affirme la Ligue, qui fustige également des groupes paramilitaires semi-officiels, comme les “gardiens de la paix”, tout comme les mouvements rebelles. Au total, quelque 78 cas de tortures ont été rapportés à la Ligue au cours de l’année 2001. “La torture existe bel et bien au Burundi”, a également reconnu le ministre burundais des droits de l’homme, Alphonse Baracira, qui a déclaré que le gouvernement allait tout mettre en oeuvre pour éradiquer la  torture au Burundi. (PANA, Sénégal, 28 juin 2002)

* Burundi. Retour de Bagaza — Le 29 juin, l’ancien chef de l’Etat burundais, Jean-Baptiste Bagaza, qui a dirigé le pays de 1976 à 1986, est rentré au Burundi après 4 ans d’exil en Ouganda. Quelque 3.000 sympathisants sont venus l’accueillir à l’aéroport de Bujumbura. M. Bagaza a déclaré qu’il rentrait volontairement parce qu’une sécurité minimale existait aujourd’hui dans le pays, avant d’ajouter qu’il allait se joindre au reste des forces politiques burundaises pour oeuvrer à une paix durable dans le pays. Sept éléments du contingent sud-africain en charge de la sécurité des hommes politiques rentrant d’exil ont été mis à la disposition de M. Bagaza. (PANA, Sénégal, 30 juin 2002)

* Cameroun. Scrutin: deuxième essai30 juin. Après le report inattendu des élections législatives et municipales, alors que le vote avait déjà commencé, le 23 juin, les Camerounais étaient à nouveau appelés aux urnes le dimanche 30 juin. Une partie de l’opposition a accusé le gouvernement de s’être ménagé un délai supplémentaire pour mieux préparer une fraude massive. 47 formations étaient en lice pour l’élection de 180 députés, mais ce chiffre dissimule mal la désaffection des Camerounais vis-à-vis de la politique: seule la moitié des 9 millions de personnes en âge de voter était inscrite sur les listes. Le Social Democratic Front (SDF) de l’opposant anglophone John Fru Ndi, s’estimant lésé, a menacé de bloquer le vote dans certaines circonscriptions. Le scrutin s’est toutefois déroulé normalement, bien que le matin on ait accusé du retard dans certains bureaux qui n’avaient pas encore reçu tout le matériel électoral. A Buéa (sud-ouest) un bureau a été détruit par des militants du SDF. - 2 juillet. Les dernières tendances publiées mardi laissent entrevoir un raz-de-marée en faveur du parti au pouvoir, qui pourrait obtenir 160 des 180 sièges de l’Assemblée nationale. Le SDF, le principal parti d’opposition, aurait connu un sérieux revers dans la province de l’Ouest, où il ne conserverait que 3 sièges, contre une quinzaine précédemment. Il a déjà qualifié le scrutin d’“élections de la honte”. Dans la soirée, six partis d’opposition, dont les deux principaux, ont demandé l’annulation des élections. Le gouvernement a rejeté en bloc les accusations de fraude. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 juillet 2002)

* Cameroon. Coalition partner rejects vote3 July: A member of Cameroon’s ruling coalition has joined five opposition parties in rejecting the results of the 30 June parliamentary and municipal elections, saying the polls were marred by fraud. The parties urged President Paul Biya, who has ruled the central African country since 1982, to annul the poll and start talks with the opposition to organize fresh elections. «The Cameroon opposition which we represent... solemnly declares  that it will not accept the results of these elections and will not take up the councils and the seats,» the parties said in a statement late on 2 July. Although official results have yet to be declared, the ballot is expected to tighten Biya’s grip on Cameroon, a country split between French and English speakers, Muslims and Christians and which is home to more than 250 ethnic groups. According to provisional results, the ruling Cameroon People’s Democratic Movement (RDPC) could win up to 85 percent of the parliamentary seats and councils in a country which was a one-party state until 1990. Among the signatories to the statement were Cameroon’s main opposition party, the Social Democratic Front (SDF), and the National Union for Democracy and Progress (UNDP), a member of Biya’s coalition. The Government has dismissed allegations of vote-rigging. (CNN, USA, 3 July 2002)


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