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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-07-2002

PART #2/4 - From BOTSWANA to CONGO RDC

     Part #1/4:     
  Africa => Angola

      Part #3/4:       
Côte d'Ivoire => Morocco 

           Part #4/4:          
Nigeria=> Zimbabwe

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* Botswana. Botswana urges governance clean-up4 July: Botswana’s central bank governor has called on developing countries to improve their governance standards, or expect to be shunned by foreign investors. «If we can’t give the confidence to our own nationals, how can we expect foreigners to invest?» says Linah K Mohohlo, governor of the Central Bank of Botswana. Botswana is keen to encourage investment from more foreign firms, especially because of recent challenges to some its key industries. Botswana, the world’s largest diamond producer, has seen investment fall as low prices for the gems, copper and nickel depressed exports. Ms Mohohlo’s sentiments echo those of Botswana’s President Festus Mogae, who on 30 June urged African governments to promote growth in the private sector to strengthen the continent’s participation in international trade. «We always sell raw agricultural products and unfortunately prices keep on falling,» Mr Mogae said. «Our entrepreneurs should look for technology from partners to enable them to process the products and sell value added goods abroad. We must have in place policies designed to promote growth of the private sector.» Ms Mohohlo believes improved governance is needed to progress these aims. «Africa and other developing parts of the world have to begin to believe political governance, that underscores periodic renewal of leadership, is a prerequisite,» she said. «Otherwise we can forget about attracting investment. If we were to use the US as an example, they have a fixed term for the presidency. What flows from that is the rule-of-law which provides economic and political stability.» She also called for the removal of exchange controls in the developing world to promote investment. (BBC News, UK, 4 July 2002)

* Burundi. Fin de la grève des enseignants — Le vendredi 5 juillet, les enseignants du primaire et du secondaire public ont repris le chemin des classes, après avoir obtenu gain de cause sur un certain nombre de revendications à l’origine de leur grève qui durait depuis près de deux mois. Un accord est intervenu jeudi, tard dans la soirée. Le gouvernement a mis sur la table des négociations quelque 14 milliards de francs burundais ($14 millions) à débloquer dès le début de l’année prochaine. Cette somme devrait permettre de rehausser de 30 à 40% les salaires des enseignants et de couvrir d’autres avantages. En outre, aucune sanction disciplinaire ne sera retenue contre les grévistes. (PANA, Sénégal, 6 juillet 2002)

* Burundi. Offensive rebelle au sud-est — Dans la nuit du 7 juillet, la ville de Ruyigi, chef-lieu de la province du même nom dans le sud-est du pays, a été bombardée par les FDD (Forces de défense de la démocratie), un des deux groupes rebelles qui continuent à se battre contre les forces gouvernementales. On note également d’importants déplacements de population de Nyabisinda vers la province de Rutana. Des sources signalent une recrudescence particulièement violente des combats depuis une semaine dans tout le sud-est du Burundi, avec des attaques perpétrées par les FDD contre des militaires et la vengeance fréquente de ces derniers sur la population civile, indique l’agence Misna. - Le 10 juillet, l’armée annonçait qu’environ 57 rebelles avaient été mis hors de combat depuis le 7 juillet dans l’est et le sud du pays. Selon son porte-parole, les plus violents combats se sont déroulés dans les provinces de Makamba et de Ruyigi. Des combats ont également éclaté dans la province voisine de Rutana. Les populations fuient massivement les lieux des affrontements. Depuis la semaine dernière, la pression rebelle s’est également exercée sur des quartiers périphériques de la capitale Bujumbura, où au moins cinq civils et deux militaires ont été tués dans les quartiers de Kamenge et Gihosha. - Le 10 juillet, à son retour de Durban où il avait rencontré les médiateurs, le président Buyoya a annoncé que “des négociations sur le cessez-le-feu vont se dérouler en Tanzanie dès la semaine prochaine”. Il n’a toutefois pas voulu préciser les factions rebelles qui participeront à ces négociations. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juillet 2002)

* Cameroon. New fraud claim in poll4 July: There are growing accusations of rigging in last weekend’s parliamentary and municipal elections in Cameroon. But Cameroon’s Communication Minister Jacques Fame Ndongo dismisses the accusations, saying that opposition leaders are trying to discredit the electoral process. Correspondents say voting appears to have passed off peacefully, and the results are expected to tighten the hold on power of Mr Biya, who has been in power since 1982. (ANB-BIA, Brussels, 4 July 2002)

* Cameroun. L’Eglise dénonce des irrégularités du vote — L’Eglise catholique du Cameroun a publié le 5 juillet à Yaoundé un communiqué dénonçant des manquements relevés lors du double scrutin législatitif et communal organisé dimanche passé. Dans le document, signé par le secrétaire général de la Conférence épiscopale, l’Eglise, qui avait déployé des observateurs sur le terrain, précise que ces manquements sont le fait “d’élites, de chefs traditionnels, de responsables locaux et de membres des partis politiques en compétition”. Le communiqué dénonce notamment “les multiples atteintes à la liberté de vote des citoyens, à savoir la corruption, l’instauration de bureaux de vote fictifs, d’un système sélectif d’inscription sur les listes électorales et d’attribution des cartes d’électeurs”. (PANA, Sénégal, 5 juillet 2002)

* Cameroun. L’affaire des 9 disparus de Douala — Des huit officiers et sous-officiers inculpés pour l’assassinat de neuf jeunes gens en janvier 2001 à Douala, dans le cadre du commandement opérationnel sensé combattre le grand banditisme, six ont été acquittés le 9 juillet par le tribunal militaire de Yaoundé. Le colonel Bobo Ousamanou, le chef d’état-major du commandement opérationnel, a écopé de 3 ans de prison avec sursis et de 16 mois d’emprisonnement ferme, pour violations de consignes militaires. Le capitaine Abah Dzengue a été condamné à 16 mois de détention. Les accusés ayant déjà purgé une bonne partie de leur peine, devront tout au plus passer deux mois en prison. L’avocat des parties civiles a aussitôt interjeté appel, qualifiant le procès de farce. Le procès avait déjà commencé l’année dernière, mais s’était d’abord soldé par un non-lieu, pour vice de forme. Le tribunal s’était reconstitué en mai dernier. Malgré le verdict, le mystère demeure entier sur le sort des neuf jeunes gens. Ont-ils disparu comme le soutient l’accusation, ou se sont-ils évadés comme le déclare la défense? (J.D. Mihamlé, ANB-BIA, Cameroun, 9 juillet 2002)

* Centr. Afr. Republic. Plane crash near Bangui4 July: A cargo plane has crashed in a suburb of Bangui, the capital of the Central African Republic. Only the pilot and a woman passenger are said to have survived from the 22 people on board the plane. The plane came down in a fish farming area and is not thought to have caused any casualties on the ground. The plane left the Chad capital, Ndjamena, and was heading for Brazzaville in neighbouring Congo-Brazzaville when it developed technical problems, according to aviation sources. It crashed at 1200 local time (1100 GMT), coming down in the market district of Guitangola, four kilometres short of the airport. The fire brigade is attempting to pull bodies out of the mud. (ANB-BIA, Brussels, 4 July 2002)

* Centrafrique. Crash d’avion: 23 morts — Le 4 juillet, un avion cargo s’est écrasé sur un quartier résidentiel de la capitale centrafricaine de Bangui, tuant la vingtaine de personnes à bord, mais sans faire de victimes au sol. Des soldats venus sur les lieux de l’accident ont indiqué qu’ils pensaient que les maisons éventrées par l’avion étaient vides. L’avion transportait des vivres de la capitale tchadienne N’Djamena vers Brazzaville, mais aurait fait un détour par Bangui en raison de problèmes techniques. Il s’est écrasé à proximité du principal aéroport, non loin d’un marché animé. L’avion a, semble-t-il, percuté plusieurs fois le sol, laissant de profonds cratères, avant de se disloquer et de répandre sa cargaison. - Le 5 juillet, les secouristes ont retrouvé les derniers des corps des 23 morts. Seuls le pilote et un passager ont survécu, mais sont tous deux grièvement blessés. 25 personnes se trouvaient à bord, 17 passagers tchadiens et 8 membres d’équipage. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 juillet 2002)

* Congo-Brazza. Elections administratives — Le 9 juillet, le ministère de l’Intérieur a communiqué les résultats des élections administratives du 30 juin. Le Parti congolais du travail (PCT) du président Nguesso et son allié, le FDU (Forces démocratiques unies) ont remporté près des deux tiers des 850 sièges des conseils municipaux et régionaux. L’UPADS de l’ancien président Pascal Lissouba n’a obtenu que 45 sièges, et le MCDDI de l’ancien Premier ministre Bernard Kolelas 7 sièges seulement. Les deux avaient appelé la population à boycotter le scrutin. (Misna, Italie, 9 juillet 2002)

* Congo-Brazza. Les évêques et les revenus pétroliers — La conférence épiscopale congolaise a consacré sa réunion extraordinare du 4 au 7 juillet exclusivement au problème de la gestion des ressources pétrolières du pays. En conclusion de la réunion, ils ont publié dans l’hebdomadaire catholique “La Semaine africaine” une déclaration dans laquelle ils interpellent «le chef élu de l’Etat (Denis Sassou Nguesso) et les nouveaux parlementaires qui ont la responsabilité de la gestion des affaires publiques, pour une gestion efficace du bien commun». Pour la première fois, les évêques du Congo critiquent ouvertement la gestion du pétrole estimant qu’«un certain nombre de maux dont souffre notre pays découle de la mauvaise gestion des revenus pétroliers». Cela entraîne «l’inégalité, l’injustice, les guerres et la pauvreté, la mentalité rentière, source de négligence des secteurs vitaux de l’économie, la dette publique». Ils proposent la création d’un comité de contrôle des revenus pétroliers, composé des représentants de l’Etat, des Eglises et des organisations de la société civile, et suggèrent une loi qui régisse la répartition des revenus pétroliers. Pour éviter que le pétrole ne se transforme en combustible «pour la mort, la dette, la malédiction, la violence, la dictature, la guerre civile», ils en appellent aux évêques de l’Union européenne pour qu’ils fassent pression sur TotalFinalElf afin qu’elle revoit la dette pétrolière du Congo et gère sa production pétrolière dans la «transparence», et aux évêques des Etats-Unis pour qu’ils interviennent auprès de leur gouvernement américain, du FMI et de la Banque mondiale afin que la dette du Congo soit transformée en investissements sociaux. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 juillet 2002)

* Congo (RDC). Mouvements de troupes au Katanga — Les Nations unies sont “inquiètes” des mouvements de troupes rwandaises et de leurs alliés rebelles du RCD-Goma, observés au Katanga. “Nous avons entendu qu’il y avait entre 400 et 500 soldats rwandais et rebelles près de Moba, dans le nord du Katanga. C’est très inquiétant si cela annonce le début d’une offensive”, a déclaré le porte-parole de l’Onu, Hamadoun Touré, ajoutant que “la situation se détériorait”. (La Libre Belgique, 5 juillet 2002)

* Congo (RDC). Pourparlers dans l’impasse — Les pourparlers à Matadi sur un gouvernement de transition achoppent sur l’armée. Les divergences sur le commandement et le contrôle de la future armée constituaient le principal facteur qui a fait achopper les pourparlers entre le gouvernement et l’ancien groupe rebelle MLC. “Nous voulons éviter que la nouvelle armée soit au service d’un seul homme”, a déclaré J.P. Bemba, chef du MLC. Le gouvernement par contre, voudrait que cette armée soit sous le contrôle du chef de l’Etat, avançant qu’une armée émanant d’autorités diverses est nécessairement exposée au chaos. A la suite de l’impasse des pourparlers, du 6 juin au 5 juillet, les évêques catholiques ont, pour leur part, lancé un appel en faveur d’un accord global devant inclure le mouvement rebelle RCD, soutenu par le Rwanda, le parti UDPS dirigé par Etienne Tshisekedi et d’autres partis d’opposition. Les évêques entendent aussi rencontrer séparément MM. Kabila et Bemba pour tenter de résoudre leurs divergences. (IRIN, Nairobi, 9 juillet 2002)

* Congo (RDC). Reprise du trafic fluvial — Le lundi 8 juillet, un convoi humanitaire appelé “Boboto IV” et constitué de trois remorqueurs, a quitté Kinshasa pour se rendre aux diocèses de Lisala, Lolo, Isangi et Kisangani, rapporte l’agence DIA. Le convoi transporte plus d’un millier de tonnes d’aide, provenant en majeure partie du gouvernement allemand. - D’autre part, le mercredi, la mission de l’Onu (Monuc) a annoncé que le trafic fluvial commercial sur le fleuve Congo, suspendu depuis 1998, doit reprendre le 16 juillet. A cette date, deux barges commerciales partiront de Kinshasa pour la province de l’Equateur, transportant du bois et du matériel pour l’exploitation forestière à Lisala et Bumba. La Monuc encourage cette reprise de l’activité fluviale soulignant qu’elle “permettra l’évacuation de produits alimentaires vers Kinshasa et contribuera à la relance de l’économie congolaise”. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 juillet 2002)

* Congo (RDC). Shaky peace deal4 July: The United Nations has warned of renewed fighting in eastern Congo. A spokesman said there were «worrying» signs of a build-up of Rwandan troops ahead of a possible offensive against a local rebel commander who signed up to a peace deal with the government. Meanwhile, that deal —between the government of Joseph Kabila and another former rebel, Jean-Pierre Bemba — is under threat. Civil society groups have pulled out of peace talks intended to iron out details of the power-sharing agreement signed in April. The deal was intended to end the four-year-long Congolese war but the biggest rebel group, the Rwandan-backed Rally for Congolese Democracy (RCD), did not sign up. Patrick Masunzu left the RCD, to be part of the peace deal, but his forces are now under threat from RCD troops and their Rwandan backers. «We’ve heard there are between 400 and 500 Rwandan troops and rebel soldiers near Moba in northern Katanga and this is very worrying if it marks the beginning of an offensive,» UN spokesman Hamadoun Toure said. Under the agreement signed in April, Mr Bemba was supposed to become prime minister but he has not yet come to Kinshasa to take up his post. The civil society groups complained that they were being ignored at the Matadi talks. Kibiswa Nopes, representing the civil society groups, called on the government and delegates from Mr Bemba’s Movement for the Liberation of Congo (MLC) to «stop their circus». Last week, veteran Congolese politician Etienne Tshisekedi toured areas of the country held by the RCD in order to cement the alliance of his Union for Democracy and Social Progress (UDPS) with the RCD. 8 July: The presidents of Congo RDC and Rwanda will not hold widely expected face-to-face talks on Congo’s civil war during the Durban Summit. Rwanda supports the largest rebel group in a civil war involving six countries. Kinshasa has ruled out returning to all-party talks, saying direct talks with Rwanda are the only the solution to a conflict that has killed two million people. Officials from both sides met to explore a possible meeting between Congolese President Joseph Kabila and Rwandan President Paul Kagame during the Summit. «Our president will not meet President Kagame here,» says Congo Communications and Press Minister Kikaya bin Karubi. A Rwandan presidency official confirms the meeting will not take place in Durban because «it simply is not the forum for bilateral talks on such a thorny question. We have never closed the doors on President Kabila and the Congo. They know what our concerns are and should act to address them. Meetings will not resolve anything unless core issues are addressed.» he said. 10 July: The World Court rejects a Congolese call to clampdown on Rwandan troops occupies large areas of the country. (ANB-BIA, Brussels, 11 July 2002)

* Congo (RDC)/Rwanda. Requête rejetée — Le mercredi 10 juillet, la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, organe juridique des Nations unies, a rendu sa décision sur une requête du Congo-RDC demandant l’arrêt immédiat de “la guerre d’agression” menée par le Rwanda contre le peuple congolais. Le 28 mai dernier, Kinshasa avait déposé plainte auprès la CIJ contre le Rwanda pour “violation massive” des droits de l’homme et agression armée. Le Congo demandait à la cour d’ordonner le retrait “immédiat et sans conditions” de toutes les forces armées rwandaises au Congo et de prendre des mesures conservatoires destinées à éviter que des préjudices irréparables ne soient causés à la population. De son côté, le Rwanda demandait que la cour rejette ces mesures et se déclare incompétente. De fait, la CIJ, estimant n’être pas compétente en la matière, a refusé d’ordonner des mesures conservatoires incluant “l’arrêt de la guerre d’agression” et un embargo sur les armes en direction de Kigali, mais aussi sur l’or, le diamant et d’autres ressources provenant du pillage du Congo. Cette décision, indique-t-on cependant, “ne préjuge en rien de la recevabilité de la requête” et la CIJ l’examinera sur le fond dans les mois qui viennent. -D’autre part, le 9 juillet au soir, les présidents congolais et rwandais, Kabila et Kagamé, se sont rencontrés à Durban dans le cadre du sommet de l’Union africaine, en présence de MM. Kofi Annan et Thabo Mbeki. Pour tenter de débloquer la situation, les Nations unies avaient proposé l’établissement d’un “rideau de sécurité” entre les deux pays. Mais si elles trouvaient l’idée positive, les deux parties n’étaient pas d’accord sur la localisation de ce rideau: pour Kinshasa, ce dispositif devait être déployé sur la frontière, tandis que Kigali exigeait qu’il soit installé plus à l’intérieur du Congo. Durant la rencontre, la position des deux chefs d’Etat n’a, semble-t-il, pas beaucoup évolué. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juillet 2002)


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